>><<

Histoire originale

Histoires Ă  suivre

image thème

Du temps au temps

Petite Lady

Résumé : Katy et Bryan couple développé dans "Remember me" (City Hunter), Katy à 14 ans et Bryan 22 ans. Cette histoire relate leur relation débutante, les amenant à se découvrir, une sorte de quête du bonheur et va les amener à se remettre en question pour mieux avancer ! Les lecteurs de mon autre fic s'y retrouveront ^^ les autre découvriront

Disclaimer : Tous les personnages m'appartiennent exceptés les intervenants de City Hunter qui ont un rôle mineur ils appartiennent à Tsukasa Hojo

Je suis désolée pour le temps entre les parutions, c'est juste que l'histoire se compliquant extrêmement (par ma faute, je plaide coupable) j'ai plus de mal à trouver mes mots et comment me sortir de mon imbroglio. Et le pire c'est que je trouve le moyen de corser encore l'histoire !

Chapitre 18

Katy s’était enfin décidée à s’installer dans la salle à manger, et picorait son assiette tout en lisant un magazine parlant des nouvelles constructions et des designs prometteurs. Elle s’attardait aussi sur le style de déco intérieures tendances et qui lui plaisait bien.
« Il irait bien chez eux, songea-t-elle avant de se renfrogner.
A ce rythme là, ce ne serait jamais vraiment chez elle »

Afin d’éviter les crampes elle avait décidé de descendre en fauteuil roulant En temps normal elle avait une séance le matin et l’autre le soir, aussi comme elle devait s’en passer, le risque était très présent surtout après sa promenade de l’après midi.

- Votre appétit a l’air limité, fit Johann en s’installant d’office à la même table.

Katy se crispa.

« Décidément ce type est d’un sans-gêne extraordinaire. On dirait Oncle Ryo… » songea-t-elle.

- Il me semble que je vous ai dis que je refusais de dîner en votre compagnie, fit-elle remarqué d’un ton doucereux.

Son carnet à croquis était posé à côté de son assiette et avant qu’elle n’ait réagie, le jeune homme lui avait confisqué.

- Rendez-le moi ! fit Katy excédée.

La jeune fille tendit la main mais Johann se leva pour s’éloigner d’elle. Impuissante le fixait mécontente.
Le jeune homme quand à lui était pour ainsi dire stupéfait. Certes il l’avait vu prendre du matériel de première catégorie mais il n’aurait jamais pensé que cette gamine ait un tel talent.

- Vous dessinez très bien. « Très très bien » ajouta-t-il pour lui-même.
- Rendez-moi mon carnet !
- Bien sûre, je vais vous le rendre ne vous inquiétez pas. Vu le matériel que vous aviez acheté, j’étais assez étonné par sa qualité mais à première vu vous méritez effectivement le meilleur.
- C’est ce que Bryan me dit depuis des années, vous ne m’apprenez rien.
- Une telle confiance en vous est Ă©tonnante, fit-il doucement en se rasseyant et en lui rendant son bien.

Il sourit quand il vit qu’elle le glissait derrière son dos. Il avisa la bague à sa main gauche, il aurait juré que tout à l’heure elle n’en avait pas.

- Qui vous a donné cette bague ?
- Bryan qui d’autre ? ironisa la jeune fille.
- Vous êtes donc…

Il tomba Ă  la renverse.
Après tout ce temps, le mot « fiancé » lui était toujours aussi surtout dans sa propre bouche, elle avait tellement l’habitude de n’être que Katy…

- Cette manie qu’on les japonais de se marier jeune…
- Et la manie qu’ont les types dans votre genre à tirer des conclusions hâtives ?
- Pardon ?
- Je suis née à New York.
- Que faîtes vous au Japon ?
- J’y vis, avec Bryan.
- Vous avez fuis les Etats-Unis pour vous marier au Japon, vous avez fait beaucoup de kilomètres pour pas grand-chose..
- Et alors, vous êtes américain, de Boston, je pense. Qu’est ce que vous êtes venu faire dans un coin paumé du Japon ?
- La société où je travaille, est rattachée à - il réfléchit – une boîte de moyenne importance. Je m’occupe de certains projets d’extensions ici au Japon. Je cherche à apposer ma marque de fabrication d’une certaine manière.
- La modestie ne vous Ă©touffe pas, ironisa-t-elle.
- En tout cas il y a du talent dans vos croquis.
- Je sais.

Johann sourit amusé, elle pouvait parler de modestie, elle acceptait les compliments avec naturel, ne les refusait pas pour intensifier ceux qu’on lui ferait. Elle lui plaisait, beaucoup.

- Vous qui voulez devenir architecte, que pensez vous de l’idée d’un hôtel, là-haut ?

Il pointait le milieu de la falaise.

- Ce serait dommage et navrant pour le paysage.
- Imaginez qu’il y ait nécessité d’un hôtel à cause du développement que ce petit hôtel, de vingt chambres ne suffisse pas. Comment envisageriez-vous la création d’un hôtel, les matériaux, le type d’apparence.
- Il fait un peu nuit, mais…

Elle fixa l’obscurité et déclara :

- Je suppose que des voutes style romaine avec des vignes ou plutôt des glycines entre chaque et chaque niveaux délimité par une sorte de murés comme on en trouve sur les collines en Provence entre autres. Je pense à eux car j’ai étudié la nature du sud de la France ce mois-ci. De façon à ce que l’hôtel s’immerge dans le paysage sans le déstructurer du moins pendant des siècles.
- Mme Stevenson ?
- Oui ? fit Katy surprise.
- Un appel de votre oncle fit le maître d’hôtel en lui tendant le téléphone.

A contrecœur la jeune fille se saisit du téléphone et dit :

- Oui ?
- Bonsoir Katy chérie !
- Bonsoir oncle Mick. Je suppose que tu m’as recherché à cause de l’autre crétin. Ou plutôt des deux autres crétins, je parle évidemment de mon frère et de son imbécile d’ami. Dis leur d’aller au diable. Ah et si tu leur dis ou je suis tu es un homme mort, je dirais tout à Kazuej au sujet du cabaret des déesses. Je vais bien je rentre bientôt. Dis leur d’aller au diable, bonne nuit.

Elle raccrocha et tendit le combiné au maître d’hôtel.

- Si on rappelle je suis pas là, ou alors dites leur d’aller se faire voir chez les Grecs, cela dit vous pouvez reformuler ça de manière civilisé si ça vous chante. Je monte.

Elle s’écarta de la table et prit la direction de l’ascenseur. Elle lança au jeune homme :

- Et vous si vous m’approché je porte plainte. Les mecs se sont tous des imbéciles qui savent soit disant tout mieux que quiconque. Je suis pas d’humeur badine.

Elle prit l’ascenseur et alla s’enfermer dans la chambre.

. . . . .

Mick fixait le téléphone d’un air incrédule.

- Elle m’a raccroché au nez !
- Qu’a-t-elle dit, demanda Miki.
- D’envoyer au diable Nico et Bryan et qu’elle me tuerait si je leur disais ou elle était.
- Elle a dis pourquoi elle est partie comme ça ?
- Non. Mais Falcon sait de quoi il retourne, fit-il en se tournant vers le géant.

Ce dernier se dirigeait déjà vers la sortie rassuré que sa petite Katy aille bien.

- Cela dit elle n’a pas tort, Nico et Bryan m’ont bien demandé de la rechercher.


. . . .

- Nicolas Thomas ! tu vas m’expliquer ce que tu as encore mis dans la tête de Bryan !

Nico regardait étonné sa tendre épouse qui à cet instant précis voulait sa mort. Il décida de ne pas répondre.

- De toute façon, Katy me le dira à son retour et en attendant tu dormiras dans le salon.
- Quoi ?
- Exactement. Tu as dĂ» faire quelque chose de grave pour que Katy arrive Ă  quitter Bryan.
- J’ai juste…
- Oui ?
- Suggéré à Bryan d’attendre deux ans avant de consommer le mariage.
- Tu rigoles j’espère ?
- Je suis sérieux, Katy n’est pas prête.

Haruka était stupéfaite, de quel droit il se mêlait de la vie privé de sa sœur.

- Mais en quoi ça te regarde ?
- C’est ma petite sœur !
- Dans ce cas, c’est décidé, le temps que tu réfléchisses et jusqu’à ce que Bryan décide de revenir à d’autres attitudes, tu seras privé de… gros câlins, et ce même si ça doit durer deux ans !
- Mais Haru…
- Non ! tu ne me touches pas si non j’emménage à nouveau chez mon père avec Tom !

Sur ce, elle sortit de l’appartement énervé à un point de non retour.
Nicolas croisa les bras, le voilà qu’ils étaient tous fâchés contre lui : Bryan, Katy, Haruka et sans doute dès qu’elle saura Vanessa…

. . . .

Katy était de retour dans l’appartement qu’elle pensait être chez elle, mais il était évident qu’il ne l’était pas. Elle avait tout mis au point, changé de kiné, d’appartement…
A sa demande Falcon était en train de déménager ses affaires dans un petit appartement proche de son lycée, au troisième étage pour plus de fonctionnalités.

- Tu es sûr Katy ? demanda Falcon.
- Oui, dit-elle clairement malgré toute sa souffrance intérieure.
- Tu pourrais revenir à la maison…
- Oui mais ce serait comme retourner en arrière m’avouer vaincu.
- Je t’envoie Miki pour t’aider à ranger tes affaires.
- Merci.

La porte se referma sur son oncle. Katy regarda vers l’extérieur, elle songeait avec amertume à ses rêves échoués. Elle avait toujours pensé qu’à seize ans, elle serait mariée à Bryan et heureuse. Elle était bien mariée, mais pas vraiment, et certainement pas heureuse.

Quand Bryan rentra dans leur appartement ce soir-là après avoir cherché sa femme partout. Haruka l’avait jeté comme du poisson pourris et lui avait dis que s’il perdait à jamais Katy, il faudrait pas se plaindre. Qu’étant donné ou il avait tenu bon au moment de leur fiançailles et de l’opposition de Nicolas pourquoi se souciait-il de ce qu’il pensait à ce moment là.
En ouvrant la porte et en allant de pièce en pièce… il ne put constater qu’avec effroi, que toutes les affaires de Katy avaient disparues, y compris celles qu’elle avait laissé là depuis des années.
Il sauta sur le téléphone et appela le Cat’s Eyes.

- Cat’s Eyes, Miki à l’appareil.
- Miki c’est Bryan. Katy est revenue chez vous ?
- Non.
- Quoi ? mais elle est ou alors ? ses affaires ont disparu.
- Oui, je sais, Falcon et moi sommes allées les chercher à sa demande.

Le jeune homme dégluti avec difficulté.

- OĂą est-elle ?
- Chez elle.
- C’est ici chez elle.
- Non. Elle a déménagé, nous l’avons aidé car nous sommes ses parents.
- Mais…

Miki raccrocha et soupira. Elle prévenu son mari, et sortit, elle alla jusqu’à l’appartement de Bryan.

Bryan lui ouvrit au premier coup.

- Entre.
- Je ne resterai pas longtemps. D’après ce que Haru nous a dis tu as décidé unilatéralement de ne pas consommer le mariage. C’est tout à ton honneur d’une certaine manière. Mais Katy attend votre mariage depuis au moins quatre ans ! et là tu le réduis à une formalité administrative. Pour elle quel intérêt ?
- Mais, cela nous permettait d’être ensemble.
- Ouvre les yeux vous auriez pu rester à ce moment là fiancé encore deux ans. A partir du moment où vous avez décidé de vous marier lorsqu’elle aurait seize ans, c’était logique que vous alliez jusqu’au bout.
- Il faut que tu me donnes son adresse, je dois lui faire ses massages.

La jeune femme secoua la tĂŞte.

- Non, Katy nous a bien dis qu’elle ne souhaitait pas te voir du tout ! Tassy Kotoru va lui faire ses massages le matin et le soir. Tu connais cette jeune femme elle est sérieuse et douée. On te demande de ne pas entrer en contact avec Katy. Jusqu’à ce que tu réfléchisses. Elle nous a dis que quitte à être marié de nom autant ne pas vivre ensemble, cela évite la frustration.

Miki quitta l’appartement laissant le jeune homme digérer les informations reçues.