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Manga / Anime

Sailor Moon

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Deux mondes confondus (version 1)

Petite Lady

Résumé : Fic Alternative - Redécouvrez l'ancienne version de ma fic Deux mondes confondus. Il existe une nouvelle version de cette fic en cours d'écriture ^^ en attendant profitez de cette histoire ^^

Disclaimer : Les personnages de Sailor Moon appartiennent Ă  Naoko Takeuchi. Les autres sont Ă  moi ^^ pas touche !

Chapitre 15 :: Enlèvement

Après plusieurs fois où j’ai dû intervenir, en effet, les monstres avaient pris pour cible Sailor Moon à tort. Nos pouvoirs étant de même source, ils nous confondent. La même puissance est pourtant si différente. Je connais la vérité, je sais pourquoi nous sommes réunis ici sur la même planète. Les autres ont sûrement oublié cette information.

-DING DONG, DING DONG, DING DONG.

J'émerge, Jeremy et Jessy me regardent, inquiets car de plus en plus souvent je m'en vais dans un monde imaginaire irréel, justement pour échapper à la triste réalité de mon existence. Je leur souri et déclare :

- Si on continu on va se mettre en retard.

Et je me dirige vers les étages, bizarrement nous sommes tous à un étage différent : Jeremy au troisième, Jessy au premier et moi au second, en tout il y a 4 étages et il n'y a pas de salle de classe au rez-de-chaussée.. Dans ma classe, je me retrouve avec Usagi, Amy et Minako, ce qui à coup sur va plus ou moins m'obliger à les fréquenter d'avantage. Durant les trois semaines qui ont suivi ma première intervention devant Sailor Moon de Tokyo ou elle m'a vu. Bizarrement sans le vouloir réellement je ne les ai pas croisé beaucoup un petit peu quand on est allé boire un coup au Café Town, ce n’est pas difficile : elles sont toujours fourrées là-bas. Dans la salle de classe, je suis contre la fenêtre et comme toujours j'ai l'impression de ne pas jouer mon rôle mais de me faire manipuler. A l'entrée du prof principal qui est le professeur de français, il regarde la liste et m'appelle, il me parle en japonais. (moi aussi je lui parle en japonais sauf indication que celui-ci me parle en français)

- Je suppose que vous n'ĂŞtes pas japonaise ?

- C'est exact Madame.

- Quel pays ĂŞtes-vous ?

- Je suis Française et Anglaise madame.

- Vous semblez avoir un très bon japonais à l'oral tout du moins… comment cela se fait-il ?

- Petite, j'ai passé deux mois dans un établissement par la suite je suis venu ici tous les ans voir deux fois par ans pour des raisons personnelles. Mais je ne suis pas revenu depuis trois ans.

- Quels Ă©taient vos raisons personnelles et quel Ă©tait l'Ă©tablissement ou vous Ă©tiez ?

- Sauf votre respect, Madame, les raisons pour lesquels je suis venue régulièrement ici ne vous regardent pas ainsi que l'établissement ou j'étais petite.

Tous dans la classe me regardent subjugués par ma façon de parler au professeur à la limite de la politesse. Elle me regarde fixement et fini par détourner les yeux et marmonner.

- Bon ce n'a pas d'importance. Prenez votre texte sur la table et prenez une feuille double. Ceci est un test pour voir vos niveaux et il sera comptabilisé dans votre moyenne.

Dans la classe, on n'entend pas une mouche voler. Le texte est un texte écrit pendant la seconde guerre il s'agit d'une poésie écrite dans un camp de concentration. Je le connais je l'ai déjà vu et je l'ai encadré dans ma chambre à la maison. Dans le devoir, il fallait répondre à des questions et faire un développement structuré sur cette période et les pour et les contre, les conséquences humaines, économique et Morales. Je sais que j'ai fait un hors-sujet car il ne faut pas oublier que je suis française et que j'ai donc vu la Seconde Guerre Mondiale du point de vue des français et non des japonais qui eux, l'ont perdu. Cependant je pense avoir la moyenne car j'ai fait une partie avec les bombes d'Hiroshima et Nagasaki dans laquelle en sous partie j'ai donné mon point de vue et donc le fait que je suis contre la violence et que si j'y avais été j'aurais imposés un véto contre cette attaque, mais encore aurait il fallut vivre à cette époque et avoir un pouvoir de décision. En introduction j'avais énoncé le fait que mon point de vu était d'origine française mais que je tentais dans une partie de me mettre à la place des japonais et de ce qu'ils ont pensés. Au bout de une heure et demie, je lui rends ma copie.

C'est une prof de français donc il fallait rédiger en français, ce qui m'a beaucoup arrangé parce qu'en japonais il m'aurait fallu un siècle. Le professeur lit ma copie et me dit que je me suis très bien débrouillée malgré mon handicap, la prof dit :

- Bon je lirais tout ça et je vous rendrais vos études de textes dans 15 jours, mais comme nous avons une française dans la classe j'aimerais qu'elle vienne lire le poème qu'on a étudié. Mais dis-moi comment tu t'appelles ? Je n'ai que ton prénom sous mes yeux.

- Je m'appelle Mélina Kay Thérryana.

- Bien vas-y commence.

Je ne suis pas motivé pour le lire ce poème car il est très beau mais très triste.
Quand je fini de lire, j'ai envie de pleurer tout le monde m'a écouté sans dire un mot, la cloche sonne tout le monde se prépare pour sortir et j'en fais de même je vais m'assoir au pied de l'arbre dans la cour arrière. Je ferme les yeux et je réfléchi à tout et à rien. J'entends que des personnes m'entourent mais je ne bouge pas. Puis on me dit :

- MĂ©lina.

J'ouvre les yeux. Usagi s'accroupi devant moi et me demande :

- Pourquoi tu nous as menti ?

- Je ne vous ai pas menti.

- Pourquoi as-tu dis que tu t'appelais MĂ©lina Kay me demande Mako avec une pointe d'arrogance et d'agacement.

- C'est mon nom, je ne vois pas ce que vous voulez dire.

- Pourquoi tu ne nous as pas dit que tu t'appelais Thérryana.

- C'est le nom de mon père. Je n’ai pas de très bon rapport avec sa famille, je ne l’utilise que pour les rapports officiels

- Donc tu t'appelles Mélina Thérryana et non Kay c'est ça.

- Non je m'appelle Kay Thérryana, sur mon certificat de naissance les deux noms sont côte à côte. Dans la famille de ma mère c’est comme ça. Une sorte de tradition.

- Une tradition ?

- Le fait que j'ai le nom de ma famille maternelle, c'est que c'est une obligation pour quelques modalité personnelle dont je n'ai pas le droit de parler, avec qui que ce soit. Pour vous dire même Jessy et Jeremy ignore la raison pour laquelle je porte le nom de KAY.

- Dis-moi Mélina pour changer de sujet, tu le connaissais le poème que tu as lu en classe.

- Oui je le connaissais.

- Et alors, tu semblais troublée par ce texte.

- Quel texte ? demande une voix, faisant sursauter le groupe à l’exception de Mélina.

- Descends de ton perchoir tu les as surpris !!
On voit d'un coup des mains qui se laissent tombées et une tête apparaître, Usagi pousse un petit cri.

- Jessy !! ArrĂŞte de faire le clown je lui dis tout en Ă©clatant de rire de la tĂŞte des copines d'Usagi.
Jessy me répond avec le plus grand sérieux une fois descendu de l'arbre. Elle s'accroupit devant moi et dit :

- Il faut bien que je remplisse mon rĂ´le.

Tout le monde la regarde d'un air interrogateur moi y compris.

- Ce que tu m'as dit quand on était en sixième. Le fait que j'étais le seul clown qui sache te faire rire et bien saches le, princesse, que je prends ce rôle aux sérieux.

Sur ce, elle fait une souplesse arrière sans aucun problème, les autres sont étonnés par sa facilité à l'effectuer. Moi je m'éclate de rire et je lui dis :

- Merci. Tu sais quoi, je t'adore.

- Merci.

Ce simple mot, signifiait beaucoup, une sorte de reconnaissance par tout ce que j’ai pu la faire passer dernièrement.

- Ah, mon comportement… je suis désolée si je te tourmente (en français)
D'un coup, Jeremy se baisse Ă  ma hauteur, m'embrasse sur la joue et me sert dans ses bras et il me dit :

- Mél, tu devrais arrêter de te mettre sur la défensive.
Maintenant il est assis à côté de moi et sa main est passé autour de ma taille, les autres filles ont fini par s'assoir. Je finis par réagir.

- Amy, en ce qui concerne le poème tu as raison il me touche tout particulièrement.

- Pourquoi ? demande Minako.

- C'est quel texte demande Jessy.

- Tu vas voir.

Mélina sort de son sac une pochette rouge ou il y a marqué français avec un dessin d'une petite fille qui se plonge dans un livre fait au crayon. Elle en sort un poème et le tend à Jessy.

- Tu vas comprendre.

Jeremy déclare :

- Décidément tu changeras jamais ?

- Il n'y a pas que moi qui aie des habitudes que je garde, mais pourrais-je savoir Ă  quoi tu fais allusion ?

Il pointe en direction du dessin, tout le groupe le regarde.

- C'est mignon. C'est SailorMoon demande Minako.

Jessy répond avant même que je n'ai pu en placer une.

- Non ! et c'est qui SailorMoon ? C'est Sailor Stellaire !! parce qu'il y a une Ă©toile lĂ .

- Et c'est qui Sailor Stellaire ? demandent Usagi, Minako, Mako et Amy.

- C'est...

Je la coupe.

- Si vous avez raison, c'est SailorMoon.

J’adresse un regard meurtrier à Jessy, cette dernière en profita pour lire le poème :

- Je vois pourquoi tu as pu tirer une tête de 36 mètres de long vu les souvenir que ça met en place.

Les commentaires ne sont pas allés plus loin. A un moment donné Jessy fait une remarque pertinente en français à l’ intention de Mélina:

- Au fait la cantine est oĂą ?

- Il y a pas de cantines au Japon dis-je dégoutée.

- Hein !! S’exclament Jessy et Jeremy. Pourquoi tu ne nous l'as pas dit !! On va manger quoi nous ? Tu as amenée quelque chose pour nous ?

Je fais un signe de négation.

- J'y ai plus pensé. On a plus qu’à se regarder en chaîne faïence parce que je n'ai pas pensé au repas pour moi non-plus.

Jessy fait semblant de m'étrangler, le petit groupe d'Usagi nous regardent et se demandent pourquoi tant de haine !! Mako finit par demandée intriguée :

- Qu'est-ce qu'elle a fait pour que vous lui en vouliez Ă  ce point ?

- Elle a oublié de nous préciser qu'ici on devait amener notre casse-croute pour midi et visiblement Jessy le prend mal, c'est normal c'est une goinfre !! Elle ne pense qu'a son ventre.

Jeremy était positionné de façons décontractée la tête appuyée contre l'arbre sa main gauche dessous et l'autre main à la taille de Mélina. Mais à peine sa phrase finis, Jessy cesse nette et essaye de frapper Jeremy, Jeremy arrive systématiquement à l'éviter. Je pense, que ce sont vraiment des gamins, je suis exaspérée par leur comportement, agacée au bout d'un quart d'heure, je me lève et je me dirige vers le bâtiment, et m'arrête à la machine acheter trois sandwichs, un au fromage et au beurre, le deuxième au jambon cuit beurre et le troisième jambon cru beurre avec tomate et fromage et un feuille de salade. Je retourne vers l'arbre et je leur donne respectivement le premier à Jessy et le deuxième à Jeremy, le troisième je commence à le manger. Les entendant toujours se disputer, je les fusille du regard mais rien n’y fait. Plutôt que de m’énerver, je me lève et me dirige vers le bâtiment où je monte sur le toit. La je m'assoie derrière le mur et je m'appuie contre, j'ai mes genoux contre ma poitrine et mes mains sont autour de mes jambes ma tête est posé sur mes genoux, j'ai les yeux fermés. D'un seul coup, quelque chose qui s'est installé sur mes épaules je lève la tête et je découvre le chat d'Usagi avec sa drôle tache jaune vif sur le front. Je lui demande comme si elle pouvait m'entendre, me comprendre:

- Ta maîtresse va être jalouse si tu restes avec moi. Tu devrais me laisser je ne t'apporterais que malheur. Tu sais, tu ressembles à …! Tu devrais partir Luna, j’aimerais rester seule.

Luna refuse de partir.

- Je t'ai dit de partir Luna, sinon je crie à tout le monde que tu as la capacité de parler, même si cela me rendrai encore plus ridicule que maintenant. Pas de questions. Les questions n'obtiennent que très rarement les réponses que l’on souhaite poser. Allez va !

La féline me fixe encore une demi-minute mais fini par partir le port altier. Cependant cette dernière se demande si Mélina est sérieuse, si elle pense vraiment ce qu’elle dit. Ses yeux verts, lui disait décidément quelque chose…
De mon côté je replonge ma tête dans mes bras. Mais au bout d'un petit moment Usagi arrive et demande :

- Qu'est-ce que tu as ?

- Rien.

- Tu ne serais pas lĂ  si tu allais bien, je me trompe?

- Je ne sais pas, c'est possible que tu aies raison. Tu as vu comme ils s'engueulent tous les deux. Ils sont ridicule…

Elle acquiesce.

- Et bien dis-toi, que cela dure depuis plus de six ans, ils sont graves . Ce n'est pas la première fois que je les plante comme ça. Tu veux bien me laisser maintenant j'ai envie de rester un peu seule. S’il-te-plait.
Usagi se lève et dit :

- MĂ©lina je ne te dis qu'une chose : on ne gagne rien Ă  rester seul.

- Tu as raison mais j'en ai besoin de temps en temps. Au fait, j'ai dit Ă  ton chat que je savais qu'il parlait.

- Hein !?

- C’était stupide évidemment – fis-je en la regardant droit dans les yeux – les chats cela ne parle pas.

- Evidemment répondit Usagi avec plus d’assurance qu’en réalité.

Je replonge dans mes pensées, Usagi je sens qu'elle n'est pas loin, ce coup-ci, ma tête est contre le mur et mes yeux sont toujours fermé. A un moment une main se pose sur mon épaule, je sais qui c’est. Jeremy s'assis devant moi à genoux et me prend dans ses bras et m'attire à lui, je me laisse faire. Il m'embrasse,

Dans l'escalier, une pionne monte avec en train les escaliers quand Usagi lui demande ce qu'il fait là il lui répond qu'il paraît qu'il y a deux ados en haut en train de se bécoter. Usagi s'affole elle court vers ses amies et leur dit :

- Ya Myriam qui va prendre Jeremy et MĂ©lina en train de s'embrasser, il faut faire quelque chose !

- Pour quoi faire ? Elle n'est pas très sociable cette fille si elle se fait prendre c'est son problème réplique sèchement Minako.

Les autres filles acquiescent sauf Amy qui reste interdite. Usagi va pour leur crier quand elle se ravise elle leur fait remarquer :

- J'ai l'impression qu'on nous observe.

- Ou ça demande Mako.

- Le type blond lĂ -bas.

Elle reprend :

- Vous ne voulez pas l'aider et bien tant pis moi j'y vais,
c'est justement sa volonté à vouloir rester seule qui m'intrigue, elle semble désirer qu'on l'évite.

- Tu as raison. déclare Jessy qui n'était pas très loin.
Mélina est comme ça, elle ne tient pas à entraîner les gens dans ses pensées quand elle a des soucis. Même nous.

- Pourquoi agit-elle comme ça demande Amy.

- Par soucis de protection, elle n’aime s’entourer que de gens forts, non pas par souci d’être protégé, mais si les ennuis frappaient, ils sauraient se défendre et se protéger.

- Et Jeremy et toi vous ĂŞtes forts ?

- On se débrouille pas trop mal.

Sur le toit
Je suis dans les bras de Jeremy et celui-ci me dit :

- Ne t'inquiète pas, je ne te laisserais pas. Je ne t'abandonnerais jamais, aies confiance en toi et en moi. Je ne te ferais jamais de mal et si un jour ça arrive mais y les HOLA !! Je t'aime.

Je ressens d'un coup une présence qui nous veut du mal et j'entends les pensées d'Usagi qui se dit que l'on va avoir des ennuis avec la pionne. Je me sépare de Jeremy, il ne semble pas comprendre,

- Il y a une pionne qui se pointe il ne faut pas qu'on nous
voit ensemble, sinon, elle risque de se faire des idées !!
J'ai trouvé une idée, je la lui soumets il l'accepte et nous exécutons le plan.


Quand le petit groupe monte au dernier étage, ils rencontrent Myriam qui fulmine contre celui qui lui a donné cette info bidon et qu'il allait entendre parler d'elle. Usagi et les autres montent et une fois en haut ils ne voient pas Jeremy et Mélina, intriguée Jessy crient (en japonais):

- Lina ! Tu es ou ? RĂ©ponds s'il te plait.

- Ici ! Lève les yeux.

Le petit groupe lève la tête et voient Mélina et Jeremy assoient sur le toit de la cage d'escalier. Jeremy descend le premier avec une facilité étonnante, pour moi c'est plus difficile, j'ai le vertige. Jessy le voit dans mes yeux, elle voit que ma peur a repris le dessus. Elle dit à Jeremy :

- Aide-moi Ă  monter s'il te plait si non elle ne voudra pas descendre.

C'est ainsi que Jeremy fait la courte échelle à Jessy et que celle-ci finit par s'assoir à coté de Mélina. Mako s'approche et demande qu'elle est le problème, Jeremy lui répond que Mélina a le vertige.
Jessy me convainc de me concentrer pour faire abstraction de mon vertige, ce que je fis avec plus de problèmes que d'habitude pour la raison que l'on connaît. Je descends en sautant et j'arrive accroupi sur le sol. Quand je me relève j'ai un vertige, je suis obligée de m'appuyer contre le mur et de fermer les yeux je me concentre pour qu'il n'y ait pas de conséquences pour moi. Jeremy qui s'en est aperçut s'approche de moi et m'a prise dans ses bras. Je sens qu'il essaye de me donner de son énergie, c'est ce moment que je choisi pour lui dire d'arrêter car nos ennemis pourraient nous repérer je me garde bien de lui dire qu'il y a d'autres personnes habilité à repérer nos pouvoir.
Usagi inquiète demande :

- Est-ce que ça va aller ?

Je me tourne vers elle, je remarque qu'elles semblent toutes inquiètes pour moi, leurs yeux ne trahissent aucune pitiés mais de l'inquiétude et de l'anxiété. Je leur souris et leur dit :

- Ne vous inquiétez pas ça va. Cela m’arrive régulièrement, il n'y a rien de bizarre à tout ça c'est juste que je me suis levée trop vite c'est tout.

On entend la première sonnerie retentir.

- DĂ©jĂ  !! Nous disons tous ensemble.
Nous nous fixons et Ă©clatons de rire cela permet de diminuer la tension entre nous. Nous retournons en classe, mais moi j'ai un mauvais pressentiment.

Quand Ă  16h30 je vais chercher Elssy avec tout le monde parce qu'ils ont voulu venir avec nous, je demande Ă  une responsable. Je lui dis :

- je viens chercher Elssy Assama Kay Madame s'il vous plait.

- Je regrette, mais son frère est déjà venu la chercher.

- Pardon ? Et à quoi il ressemblait ce frère ? cheveux blond bruns ?

- Cheveux blonds je crois.

- Dans ce cas vous n’avez pas fait les vérifications de bases, le seul frère que j’ai a les cheveux bruns.

- Et vous laissez les enfants Ă  n'importe qui ! je m'Ă©nerve contre la femme.

- Mais c'était son frère qui est venu.

- C'est impossible !! il a disparu dans un accident de train il y a plusieurs années !!

- Quoi mais je ne comprends pas...

Je reprends encore plus en colère et inquiète :

- Cela fait combien de temps qu'il est venu !?

- Il y a quinze minutes. Je suis désolée, nous n'avons jamais eu ce genre de problème avant.

Mélina ferme les yeux et médite intérieurement pour ne pas s’énerver.

- Il me semble que vous devez vérifier les identités.

- Nous sommes profondément désolés, fit la dame de
l’accueil en s’inclinant.

Jessy décide de mettre son grain de sel dans l'histoire.
Les amies d’Usagi ne comprennent pas l’implication d’une telle information.
Usagi pense, elle, que Mélina s’inquiète un peu trop. C'est à ce moment-là qu'elle décide réellement de faire en sorte que Mélina l'accepte en tant qu'amie. Elle voit aussi l'inquiétude de Mélina dans ses yeux, elle remarque enfin la couleur de ses yeux qui sont vert comme ceux de Mako mais ils se rapprochent étrangement de ses propres yeux. C'est la couleur qui varie avec l'humeur et les sentiments. Une immense tristesse et peur se lit dans les yeux de Mélina voilà les réels sentiments que cette fille éprouve pense Usagi L’instant d’après, la jeune fille avait repris son impassibilité.