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Du temps au temps

Petite Lady

Résumé : Katy et Bryan couple développé dans "Remember me" (City Hunter), Katy à 14 ans et Bryan 22 ans. Cette histoire relate leur relation débutante, les amenant à se découvrir, une sorte de quête du bonheur et va les amener à se remettre en question pour mieux avancer ! Les lecteurs de mon autre fic s'y retrouveront ^^ les autre découvriront

Disclaimer : Tous les personnages m'appartiennent exceptés les intervenants de City Hunter qui ont un rôle mineur ils appartiennent à Tsukasa Hojo

Je crois que rien n'est pire pour un auteur que de perdre son travail... ma clé usb avait rendu l'âme détruisant des jours de travail. Oui je sais cela n'excuse pas le délai de publication. Je vous souhaite une bonne lecture.

Chapitre 23

A peine son mari parti, Katy fulminait avec le rouge aux joues elle était certitude que malgré sa colère il s’était retenu de dire des mots salés des mots comme « il y aura du sexe ».

- Il est gonflé !!! Crétin, idiot, imbécile, salopard ! grommela-t-elle. C’est lui qui joue le bon saint-Maritain et voilà que c’est MA faute si on en est là. Et puis quoi encore ! maintenant qui c’est qui doit réfléchir à si elle pardonne ou pas s’il fallait mettre un terme à la mascarade qu’était devenue leur relation.

Au bout de quinze minutes Katy fulminait encore ruminant son « relationnel approfondi » en « je vais lui en donner moi ! »

- La guerre est déclarée !

Katy se laissa tomber en arrière sur le canapé, et positionna ses jambes de façon à ce qu’elle soit étendue. Evidemment qu’elle finirait par lui pardonner vivre sans lui était aussi ridicule que de vouloir vivre sans oxygène mais quand même, songea-t-elle il ne manquait pas d’air de lui dire « je sais toujours ou se trouve ce qui m’appartient »

C’était incroyable comme elle aurait voulu pouvoir battre des jambes pour montrer sa frustration comme Tomas quand il était bébé, à défaut elle secoue les bras dans tous les sens hélas, son bras heurta la table basse et sa colère se mua en douleur. Bien que cela soit contraire à sa nature elle jura comme un charretier et maudit les hommes dans leur ensemble.

Quand elle se fut calmée, elle se mit à réfléchir, déjà elle savait ce qu’il fallait qu’elle fasse, il fallait qu’elle se concerte avec sa belle-sœur et mettre un plan en place.

Dans la rue Bryan déambulait en réfléchissant à comment convaincre Katy de sa sincérité, il sursauta quand Ryo mit son bras sur son épaule.

- Alors mon gars tu en es oĂą ?
- Elle veut une preuve marmonna-t-il.
- Une preuve ?
- Elle dit que j’ai beau avoir admis avoir agis stupidement, elle ne saurait jamais si c’est vrai ou non.

Ryo réfléchit un moment et lui demanda :

- Mais qu’est-ce qui te bloque tant que ça dans votre relation ?

Bryan se laissa tomber sur un banc et le nettoyeur s’installa à côté de lui.

- Par moment je me revoie en train de lui changer les couches.

Le nettoyeur le dévisagea incrédule :

- Quand tu embrasses Katy tu penses à quand tu lui changeais les couches ? d’ailleurs qu’est-ce que tu avais bien pu faire pour mériter une telle punition ? Car je ne pense pas que les garçons de neuf dix ans sautent sur l’occasion pour faire ce genre de tâches.
- J’avais onze ans.
- Qu’est-ce que tu avais bien pu fabriquer ?

Bryan laissa échapper un petit rire amusé quand il repensait à cette époque.

- J’avais accroché une araignée en plastique au-dessus du petit lit de Katy, la mère de Katy a hurlé, Katy a hurlé jusqu’à ce que son père vienne voir ce qu’il se passait et retirer l’araignée en plastique noire. Ensuite Nicolas et moi avons été mis sur la pointe des pieds les bras levé jusqu’à ce qu’un de nous craque. J’ai avoué. Et c’est la mère de Katy qui a choisi la punition, j’aurais préféré que son père me donne une raclée.

Ryo ne put dissimuler un sourire amusé et demanda :

- Katy est au courant ?
- Mouais, j’ai dû lui avouer car en fait quand elle voit une petite araignée elle hurle à la mort. En toute honnêteté je culpabilise pour sa phobie, mais le petit garçon en moi trouve toujours ça très amusant malgré la punition.
- Rassure-moi, quand tu es avec elle, tu ne penses quand mĂŞme pas tout le temps Ă  ses petites fesses roses attendant une couche propre.
- Bien sûre que non !
- De toute façon, il me semble qu’un certain épisode avec une serviette t’a prouvé qu’elle avait bien grandit.

Bryan baragouina quelque chose à propos que décidément cette « famille » était un véritable réseau de commérage.
Quand Ryo comprit la phrase il Ă©clata de rire.

- Tu n’as pas tort, on est de véritables pipelettes. En plus je suis sûre que vous n’avez pas que joué aux mikados pendant votre voyage de noces.
- Evidemment.
- Alors prouve-lui !
- Elle a déjà eu une preuve tangible, marmonna-t-il.

Ryo se dit finalement que ces gamins n’étaient finalement peut-être pas une cause perdu.

- Et bien il va falloir insister.
- Mouais.

Une heure plus tard, dans le salon de Katy un conseil de guerre avait lieu, Vanessa, Seito, Saki, Haruka et Katy réfléchissaient à des plans d’actions beaucoup plus élaboré.
Seito pensait avec nostalgie aux cent plans qu’ils avaient mis en route avec Katy pour convaincre Bryan de se dévoiler. Finalement c’était le dernier plan qui avait fonctionné non sans mal. Il pensait à ça quand il dit :

- Tu as un jeu de fléchette ?
- Euh oui… c’est Miki qui me l’a offert je crois. Il est dans le meuble là-bas.
- T’es douée ?
- Je me débrouille répondit Katy en fronçant les sourcils perplexes. Où veux-tu en venir ?
- Tu vas voir.

Une heure plus tard, Vanessa regarda le résultat et dit :

- Tu as conscience d’agir contre ton propre sexe ?
- C’est pour la bonne cause. Katy qu’en penses-tu ?
- Excellent. Donne-moi les fléchettes et accroche les photos sur les cibles.
- C’est possible de faire la même chose pour Nicolas ? demanda Haruka faussement hésitante qui se délectait de l’idée même si elle ne pourrait pas voir le résultat.

Le sourire de Katy s’agrandit encore et répondit

- Excellente idée.

Une fois qu’ils eurent finit, Vanessa ramassa un gros sac qu’elle posa sans ménagement, sur la table basse, Katy avait bien vu le sac tout à l’heure près de la porte d’entrée et elle craignait vraiment ce que son amie allait pouvoir en extraire.
Vanessa plongea littéralement la tête dedans et finit par sortir, un minuscule string et elle sortit également une paire de jarretière.

- Oui je sais Katy cela à l’air démodé, ça l’est en tout cas concernant la jarretière mais crois-moi les hommes en sont friands, n’est ce pas Seito ?

Le pauvre gars était comme tétanisé le regard fixé incrédule et rougissant devant les deux pièces présentées. Il se sentit partir à reculons s’excuser précipitamment sur un « je vous laisse à vos affaires de filles » et referma précipitamment la porte, laissant les filles stupéfaites. Vanessa se tourna vers Saki et lui dit :

- Si tu veux je te donne un ensemble, je crois que Seito est très intéressé.

Ce fut au tour de Saki de rougir et de baragouiner : « on en est pas encore là ». Mais elle resta courageusement pour observer Katy dans le défilé qui s’annonçait. Cette dernière semblait d’ailleurs passablement consternée. Elle espérait trouver une tenue en accord avec ce qu’elle désirait montrer et garder pour elle. Elle avait quand même réussi à négocier une légère modification sur les dessous choisis.

Près d’un immeuble en construction du côté de Chiba.

Bryan regardait pensivement un établissement en cours de construction d’un air pensif, cela ne l’empêcha pas de remarquer l’arrivée de celui qui fut son meilleur ami, aussi ne fut-il pas surpris quand ce dernier pris la parole.

- Alors c’est là que tu bosses ?

Bryan ne se demanda même pas comment son beau-frère était au courant, comme le disait Ryo ils étaient tous une bande de pipelette un secret était plus souvent collectif qu’individuel. Il se contenta d’hocher la tête.

- Tu sais que tu n’as pas besoin de travailler là, un mot au notaire et ta part est débloquée.
- Je sais, mais cela ne m’intéresse pas pour le moment. Et puis, ce n’est pas comme si mes soirées et mes week-ends étaient overbookés n’est ce pas ?

Nicolas fit la grimace, depuis qu’il était obligé de squatter chez son beau-père ce dernier le prenait pour son esclave corvéable à merci. Non pas qu’il rechigne contre cela. Comme le disait si justement Bryan ce n’était pas comme si ses soirées et ses week-ends étaient animés.

- Tu es au courant que si Haruka apprenait les boulots que tu fais pour Ryo elle te tuerait ?
- Que ??
- Ne crois pas que parce que je bosse un certain nombre d’heures par jour, je ne suis pas au courant des filatures que tu effectues pour Ryo et Mike.

Nicolas secoua la tête de dépit, cela faisait moins de temps que son ami qu’il était dans le coin, mais il devrait savoir depuis le temps que le réseau de commères était très efficace.

- Ne t’inquiète pas pour moi, déclara Nicolas. Ma femme n’a pas voix au chapitre puisqu’elle m’a mise à la porte.
- Si les femmes fonctionnaient avec notre logique ça se saurait ! Si elle l’apprend elle va te passer un savon.
- Et Katy ? elle en pensera quoi de savoir que tu bosses sur ce chantier ?
- Elle sait que je ne veux pas dépendre de l’argent des « Thomas », elle sait que je chéri mon indépendance financière plus que tout.
- Soit. Mais fais attention de ne pas te blesser sur le chantier, Katy serait terrifier d’apprendre que tu l’es.
- Je ferais en sorte de ne pas l’inquiéter. Mais n’oublie pas également que tu as une sœur et même si elle te voue aux gémonies, elle tient à toi. Alors fait gaffe à toi, si tu te fais blesser et qu’elle en souffre je te tue.
- Et bien sûre elle t’en voudra pas…

Bryan grimaça un sourire et ajouta pour avoir le dernier mot :

- Au moins, ce serait pour la dernière fois.


Le lendemain matin, Nicolas alla directement au café Cat’s Eyes. Dès son entrée il sentit le regard des habitués se fixer sur lui, perplexe, il fronça les sourcils et s’installa dans son box habituel. Sans lui demander ce qu’il voulait Miki lui déposa un café corsé devant lui avec deux petits pains au lait. Il la remercia et s’attaqua à son petit-déjeuner.
Sentant tout le monde le regarder fixement, il finit par lever la tête et observer son environnement. Son regard finit par accrocher deux affiches apposé sur le mur du fond. Quand il reconnut ses vêtements il écarquilla les yeux et s’approcha.

Un vieux monsieur lui tapota avec compassion son épaule en signe d’encouragement avant de sortir du café. Nicolas se consola péniblement en constatant qu’il n’était pas la seule cible. En effet son beau-frère figurait lui aussi à l’affiche.
La clochette de la porte retenti et comme dans un état second il vit sa sœur avancer avec ses béquilles mais ce qui le laissa pantois était sa tenue en effet, elle portait un débardeur rose très court et par-dessus un fin chemisier transparent qui ne cachait presque rien. Elle portait une petite jupe volante dessous laquelle se trouvait un cycliste blanc.
Nicolas mourrait d’envie de lui faire une remarque mais il commençait à bien connaître sa petite sœur et à savoir que toute parole se retournerait inlassablement contre lui. Donc il n’osa piper mot tout en espérant que Miki ou Falcon feraient une remarque. Visiblement c’était peine perdu, Miki déclara même à Katy qu’elle était absolument magnifique.

Katy était un peu gênée de porter ce haut mais, la fin justifiait les moyens comme disait Vanessa. Elle regarda les affiches posées sur le mur du fond un grand sourire s’éclaira son visage, le fait qu’ils aient laissé les fléchettes plantées aux différents endroits était pour ainsi dire plutôt délectable. A en jugé par le regard peu amène de son frère, celui-ci l’avait déjà vu.

Elle espérait qu’il s’abstiendrait de dire un seul mot, que ce soit sur sa tenue ou sur l’affiche, de toute façon songea-t-elle avec amusement il n’était pas au bout de ses surprises et en plus elle y était pour rien. Elle s’installa à la table du fond pour avoir une vue sur la porte d’entrée. Miki lui apporta immédiatement un chocolat chaud et un croissant.

La personne suivante Ă  entrer fut Tomas qui entra en criant :

- Bonjour tout le monde !!
- Bonjour mon chéri, fit Miki en le serrant dans ses bras, dis-donc tu as un joli sac à dos.
- Oui ! je vais à une journée découverte avec ma classe, c’est maman et papy qui m’emmènent. Même que papy va passer TOUTE la journée avec moi. Maman a dit que je devais le gronder s’il embêtait ma maîtresse ajouta-t-il perplexe.

Miki rigola discrètement et invita le garçonnet à s’installer à la table de son père.

- Tu rentres quand Ă  la maison ?
- Quand ta maman m’y autorisera, répondit son père voulant le rassurer.

Il se dit que c’était peut-être le moment de faire une sortie tous les deux, au moment ou il allait le proposer pour profiter de l’occasion.

- J’espère que ce sera dans longtemps, fit le petit garçon en mordant un bout de son croissant.

Consterné, Nicolas demanda :

- Pourquoi ?
- Parce que je peux dormir avec maman quand ya de l’orage et qu’il y a plein de place alors que quand t’es là je suis serré au milieu.
- La place des enfants c’est dans leur lit.
- En théorie la place des papas aussi ! mais comme tu fais et dis des bêtises qui fâchent tata tu peux t’en prendre qu’à toi.

Nicolas allait lui dire qu’il ne fallait pas lui parler comme ça, quand petit dit :

- C’est maman qui l’a dit. Elle a dit que comme tu es responsable de la dispute entre tata et tonton que c’était bien fait pour toi. D’ailleurs elle a dit que l’affiche de toi c’est son idée.

Tomas ayant fini son petit déjeuner sous le regard ahuri de son papa, il lui déposa rapidement un bisou sur la joue et alla dire au revoir à sa tata.

Ryo entra Ă  cet instant et dit au garnement :
- Viens champion, allons voir comment est ce zoo.


Sur le chemin vers l’école, ils croisèrent Bryan qui embrassa son neveu et lui souhaiter une bonne journée.

- Dis tonton, tu aimes les jeux de fléchettes ?
- Oui pourquoi ?
- Comme ça !!

Le garçonnet s’éloigna pour courir après un pigeon et fut rattrapé in extremis par son grand-père quand il voulut traverser la rue.

Ryo songea que sa vie avait bien changé, à le voir accompagner son petit-fils à une sortie scolaire, c’était le monde à l’envers. Il leva les yeux au ciel et regarda avec attention la lune apparente, en se disant que peut-être ou qu’elle soit son ange lui pardonnerait et serait fier de l’homme qu’il était devenu.

- Dis papy…
- Oui ?

Voyant que l’enfant ne lui répondait pas, il se baissa pour se mettre à son niveau.

- Dis-moi qu’est ce qu’il y a ?
- C’est quand que papa, il rentre à la maison ?
- Pourquoi ?
- Parce que maman est triste et papa aussi.

Ryo lui caressa les cheveux.

- Le plus tôt sera le mieux. Ne t’inquiète pas mon grand, je suis sûr que cela va s’arranger.