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Du temps au temps

Petite Lady

Résumé : Katy et Bryan couple développé dans "Remember me" (City Hunter), Katy à 14 ans et Bryan 22 ans. Cette histoire relate leur relation débutante, les amenant à se découvrir, une sorte de quête du bonheur et va les amener à se remettre en question pour mieux avancer ! Les lecteurs de mon autre fic s'y retrouveront ^^ les autre découvriront

Disclaimer : Tous les personnages m'appartiennent exceptés les intervenants de City Hunter qui ont un rôle mineur ils appartiennent à Tsukasa Hojo

Je plaide coupable tant de temps entre deux mises à jour, dire qu'avant je publiais au rythme des journées ! Enfin voici la suite j'espère qu'il vous plaiera et que je ne mettrais pas encore un an avant d'écrire la suite ^^' ! Il est prévu que je déménage d'ici trois mois et comme on sait tous quand il s'agit de déménagement il s'agit surtout de problèmes de téléphone et donc d'internet, donc allez savoir quand j'aurais une connection ^^' donc peut être que cela me forcera à écrire. Cela dit le soir je rentre tellement fatiguée que la motivation n'est pas là. Enfin bonne lecture à tous et un gros bisous à mes amies Nanou, Eden, Cat, Irina, Shakkra, et les autres qui me sont cher au coeur !

Chapitre 19

Bryan était atterré, les conséquences lui apparaissaient comme terrible, sa Katy l’avait quitté sans un regard en arrière tout ça parce qu’il agissait avec honneur.
Il ne pourrait même pas la voir du tout, puisqu’elle refuse qu’il lui fasse ses massages.

Brian tournait comme un lion en cage, cela faisait une semaine que Katy était partie, une semaine qu’il ne l’avait pas vue !
En dehors de la période quatre ans plus tôt ou Katy lui avait interdit de la revoir, ils n’avaient plus passé plus de deux jours sans se voir et s’embrasser surtout s’embrasser.
L’appartement lui semblait affreusement vide et pourtant Katy ne s’était même pas encore officiellement installée chez lui, la plupart de ses affaires étaient encore chez ses parents.

Alors que son travail lui avait toujours plu, il ne le faisait plus avec son optimisme légendaire, il le faisait de manière automatique. En plus de devoir supporter les frappes amicales les sourires complices et les nouvelles qu’on lui demandait de sa femme, il avait découvert avec consternation même si ce n’était pas lui qui s’en occupait qu’elle s’était désinscrite du centre.
Son chef l’avait convoqué pour lui dire qu’il approuvait leur décisions à tous les deux de ne pas être présent dans le même établissement Katy en tant que patiente et lui en tant que kinésithérapeute…
Il eut un sourire amère en y repensant, s’ils savaient, assurément ils riraient de lui, et le traiterait d’imbécile. Il n’était pas un Saint et ne le serait jamais pourtant il essayait d’agir comme il voulait.

La sonnette de la porte carillonna a travers l’appartement, il se demanda si ce serait Haruka ou Vanessa pour l’incendier, ou Shinji pour le regarder avec un sourire plein de pitié.
Il eut la surprise de découvrir sur la porte, Nicolas, son meilleur ami, ou plus exactement son ex-meilleur ami, n’était ce pas de sa faute si Katy était partie ?
S’il voulait être honnête, Nicolas n’avait pas eu besoin de beaucoup forcer pour lui faire prendre ses résolutions. Peut-être Katy avait elle raison de lui reprocher de voir en elle une enfant.

Sans un mot il laissa passer Nicolas, son ami, son frère du moins celui qu’il aurait dû devenir si les parents de ses amis n’avaient pas été tué dans ce maudit accident de bus. Accident pas si accidentel que ça, accident qui avait provoqué l’handicap de Katy, celui auquel elle n’arrivait toujours pas à s’habituer, il suffisait de voir le regard qu’elle posait sur son fauteuil roulant. La vie était ainsi faite hélas, le passé appartenait au passé, et on ne pouvait rien y changer. On ne peut que jouer avec les cartes du présent pour construire un meilleur avenir.
Aujourd’hui il était marié à la femme qu’il aimait mais il l’avait pour le moment perdu, il avait conscience qu’il devait faire quelque chose pour changer la donne sans quoi il allait la perdre à jamais !

- Qu’est ce que tu veux Nico ?

Son ami le regarda d’un regard indéchiffrable, Brian sourit à la pensée qu’il était peut être venu le voir pour le faire changer d’avis mais ce serait avant tout quelque chose de foncièrement égoïste, et oui, Haruka a fait comprendre à son mari Nicolas, comme l’idée venait de lui qu’il n’y aurait plus rien entre eux jusqu’à ce que Brian reconsidère sa position.

- Alors ?
- Tu as l’air d’une épave.

Brian aurait voulu rétorquer que c’était faux, mais il savait que ce serait mentir à lui-même et aux autres.

- Je ne peux pas dire que tu aies une bonne tête. La sanction du canapé peut-être ? ajouta-t-il avec ironie.

Nicolas grimaça un sourire.

- Je pense que tu vas devoir revoir ta stratégie avec ma sœur.
- Oh tu parles du fait que je refuse de lui faire l’amour parce que son idiot de frère m’a fait faire une promesse ?
- Dit comme ça…
- C’est tout à fait ça non ? grogna-t-il.
- Tu ne veux pas que ça change ?

Brian le regarda amusé tout à coup, il savait qu’il allait finir par « changer d’avis » comme le dit son ami mais après tout, pourquoi le mettrait-il au parfum ? il mourrait d’envie de faire l’amour à Katy, c’était un fait, quel idiot de reporter l’instant magique. Mais il allait jouer, jouer à faire souffrir son ami après tout l’idée initiale était de lui. Et s’il voulait que Brian agisse, c’était avant tout pour se sortir de l’imbroglio qu’il avait lui-même créé !

- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Et bien Katy t’a quitté.
- C’est un fait, mais la faute t’en revient en grand partie.
- Tu ne compte rien faire pour la voir revenir ?
- J’aimerai qu’elle revienne, mais nous sommes bloqués, elle veut que je la traite en femme à part entière et que je lui fasse l’amour comme un homme normal. Mais je la respecte et il y a la promesse que je t’ai fait, alors comme je dois la respecter je ne vois pas de solution que d’attendre…

Nicolas resta silencieux. Il ne savait pas quel argument utiliser puisque c’était sa faute tout ça.

- Si tu es venu me voir pour qu’au final cela arrange ta situation tu peux toujours courir Nicolas, il s’agit de deux femmes différentes.

Un autre silence s’installa et Nicolas soupira et demanda :

- Tu comptes attendre combien de temps ?

Brian eut une pensée perfide, la torture moral qui allait frapper son ami lui procurait un petit plaisir sadique, même s’il n’oubliait pas dans quelle situation critique, lui-même se trouver vis-à-vis de sa femme !

- Je pensais à deux ans, tu comprends le temps qu’elle ait dix-huit ans, ce serait plus correcte non ?

Nicolas déglutit hocha la tête en se disant que la vie ses deux prochaines années seront bien morne !

* * * * * * *

Katy était bien décidée à ne pas se laisser abattre, elle avait organisée son petit chez elle, la décoration était très colorée sans doute pas vraiment au goût des « vrais » japonais qui sont plutôt simple et monochrome dans leur coloris. Mais à toute nationalité il y avait son lot d’exception pour qui l’association de couleur chaude et dans la chambre de couleur froides ne tourmenterait pas plus que ça.
Sur le canapé blanc était déposé çà et là des coussins multicolores allant du vert pomme à l’orange en passant par le rouge et le bleu ciel.
Dans le salon était disposé une table à dessin, sur laquelle était déposé des croquis, une petite table ronde avec trois chaises recouverte d’une nappe vert pomme et un énorme vase remplies de fleures jaunes blanche et orange.
Oncle Falcon et Tante Miki avaient peints les murs en jaune pâle et Katy s’était amusée à son auteur à créer une fresque florale en rouge.

La salle de bain et les toilettes avaient toutes les commodités liées à son handicap et la chambre était un mélange de vert et de bleu.

Signe de sa nervosité et pour tromper sa tristesse la production en gâteaux, biscuits et autres friandises avait considérablement augmenté, maintenant elle en donnait même à l’association des Flandres pour les goûter des enfants.
Elle regrettait que l’école n’ait pas déjà repris, au moins, aurait-elle une occupation.
Une idée germait cependant dans son esprit et le fait qu’elle était à présent émancipée allait jouer en sa faveur.

Quand elle soumit l’idée à Vanessa et Haruka toutes les deux étaient très enthousiaste, cela consistait à créer un Atelier, l’atelier de Kitty le chat Angora.
Dès lors elle s’amusa à créer toute sorte de « chat » susceptible de correspondre à l’idée qu’elle s’en faisait. Finalement elle opta pour un gros matou roux à poils longs aux yeux verts. Afin de joindre le geste à la parole elle se décida même à en adopter un. C’était la femme de ménage qui allait être contente, sans parler de son oncle qui en a une peur bleue.

- Bah il s’y ferait fit-t-elle amusée quand sa tante lui en fit la remarque.
- Tu as bien réfléchi ?
- Pour le chat ?
- Non pour l’atelier c’est une lourde responsabilité que de prendre en charge des enfants.
- J’ai l’intention d’organiser plusieurs cours pendant les vacances, et après en semaine seulement le jeudi et le vendredi soir à cause de mon emploi du temps. Et puis ce ne serait que des groupes de quatre à six enfants, j’ai suivi des cours pour m’occuper des enfants tu te souviens. Et puis je trouverai toujours quelqu’un pour m’aider. J’ai l’intention de commencer de quatre ans à douze ans, après ils risqueraient de vouloir me faire plier.
- Tu peux compter sur nous en tout cas.
- Je sais.

Deux semaines plus tard, tout était en place, Pacha avait trouvé sa place.

En s’approchant de son « projet » elle sourit, grâce aux amis de Oncle Falcon, l’ensemble était clair et lumineux. Le plus important était que le tout était accessible aux handicapés à commencer par elle !

Une fois à l’intérieur elle put admirer le travail le sol était du carrelage marron clair et les murs peints en blanc, cette partie là qui était la galerie était aussi sombre que possible pour mettre en valeur les tableaux, la seconde partie était aussi colorée que la première partie était neutre. A droite en entrant il y avait un petit couloir qui accédait à une grand salle ou des grandes fresques effectuées par ses soins puis fixées au mur donnait l’impression que la salle s’ouvrait sur la Montagne, celle-ci même ou elle était partie en week-end. De l’autre côté le mur peint en un dégradé de couleurs de l’arc-en-ciel était posé devant des casiers en bois pour que les enfants puissent y mettre leurs chaussures et récupérer leurs ballerines.
Les baies vitrées au fond donnait sur un espace vert ou les enfants pourront venir évacuer leur trop plein d’énergie, sur la droite l’accès à une cuisine ouverte adaptée à ses besoins. De l’autre côté l’accès à une autre salle, commune elle avec l’association des Flandres, ce club de théâtre créé à l’origine par Kaori Makimura la mère d’Haruka.