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Histoire originale

Histoires Ă  suivre

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Du temps au temps

Petite Lady

Résumé : Katy et Bryan couple développé dans "Remember me" (City Hunter), Katy à 14 ans et Bryan 22 ans. Cette histoire relate leur relation débutante, les amenant à se découvrir, une sorte de quête du bonheur et va les amener à se remettre en question pour mieux avancer ! Les lecteurs de mon autre fic s'y retrouveront ^^ les autre découvriront

Disclaimer : Tous les personnages m'appartiennent exceptés les intervenants de City Hunter qui ont un rôle mineur ils appartiennent à Tsukasa Hojo

Hello tous ! On continue dans cette petite histoire attendrissante ! Après ce chapitre vous pourrez tranquillement lire le chapitre 32 pour ceux qui lisent en parallèle Remember me ! les autres et bien bonne lecture et à bientôt dans le chapitre 11 !

Chapitre 10

Katy et Bryan étaient rentrés depuis un moment, cette dernière était dans un état déplorable, pâle comme un linge. Mais tout ceci avait une bonne raison, après presque six ans d’absence, son frère Nicolas était revenue dans sa vie.
Son petit-ami la serra dans ses bras et lui demanda :

- ça va ?
- oui… Tu sais ou il était toi ?
- non, je n’ai parlé que quelques minutes avant de te rejoindre.
- Alors ? qu’a-t-il dit ?
- Qu’il voulait qu’Haruka et toi lui pardonniez, et je lui ai proposé de venir avec Tom à la fête foraine dimanche…
- Ça veut dire qu’on devra rester sans aucun geste l’un envers l’autre grommela l’adolescente.
- Nous lui dirons pour nos fiançailles quand tu jugeras le moment opportun, assura Bryan.
- Tu penses qu’il réagira comment ?
- Il voudra sûrement me donner une correction, fit le jeune homme fataliste.

Le regard inquiet de sa Katy, lui fit regretter d’avoir parlé spontanément. Pour toute réponse il l’embrassa jusqu’à ce qu’elle soit rassurée il lui murmura :

- Il peut bien penser ce qu’il veut pas mon cœur… mais je ne veux pas que tu te fâches avec ton frère à cause de moi.
- Ne t’inquiète pour le moment je suis fâchée contre lui et c’est pas à cause de toi, mais je ne veux pas qu’il te frappe.

Il la berça dans ses bras, doucement jusqu’à ce qu’elle se calme :

- Ne t’inquiète pas ma Katy, de toute manière il comprendra…
- J’espère.

L’adolescente s’appuya contre lui et dans un murmure elle entendit :

- Tu dors ici ma belle ce soir, Ryo a dit qu’il se débrouillerait pour obtenir l’accord de Miki et Falcon.
- Tant mieux…
- Tu veux qu’on aille quelque part ce soir ?

Katy secoua la tête, tout ce qu’elle voulait c’était rester dans ses bras. Son monde basculait encore beaucoup dernièrement.

- Dis moi… tu as une idée pourquoi il est pas revenu avant ? six ans c’est longs…
- J’ai ma petite idée, oui…
- Dis moi là s’il te plait…
- C’est à ton frère je pense de t’en parler.
- S’il te plait ! supplia-t-elle.
- Je pense que ça à tout avoir avec votre famille.
- Notre famille ? quelle famille ?
- La famille de ton père, et je pense que peut-être une partie de tes interrogations la concernant est dans l’enveloppe que tu ne veux pas ouvrir…

Katy ferma les yeux quelques secondes et murmura :

- Je suppose qu’il faut affronter tôt ou tard les cauchemars…
- Si tu veux on la lira ensemble cette lettre… proposa Bryan.
- Tu veux vraiment la lire avec moi ?
- Oui. Mais ce sera pour un autre jour parce qu’elle est au Cat’s Eyes.

Katy se dégagea et reprit ses béquilles pour se lever.

- Ou tu vas ?
- La chercher.
- Mais tu ne vas pas aller au Cat’s Eyes à cette heure-ci !

Il regarda l’extérieur ou a présent le soleil s’était caché et diffusait ses couleurs dorées, rouges et violets, un super couché de soleil se profilait à l’extérieur.

- Bah non, elle est dans mon sac…
- Tu l’as dans tes affaires ?
- Oui… je préférais garder la boite de pandore à porter de main… fit-elle avec une moue gênée.

Quelques minutes plus tard elle arriva avec l’enveloppe dans la bouche et Bryan l’aida à se réinstaller. Il s’installa en bout de canapé et prit Katy contre lui, entre ses jambes.

- Tu es bien installée ?
- Hum oui…

Pendant quelques minutes elle retourna cette enveloppe comme pour lui enlever son impression d’interdit.

- Katy ?
- J’y vais… murmura-t-elle.

Doucement, avec délicatesse elle décacheta l’enveloppe, elle se mordit la lettre supérieur mais Bryan lui serra la taille pour la soutenir.
Elle sortit la lettre avec des doigts tremblants.

- Tu m’autorises à la lire en même temps que toi Katy ?
- Oui…

« Mes chers enfants,

Si l’avocat vous remis cette lettre c’est que malheureusement votre mère et moi-même ne sommes plus là pour s’occuper de vous.
Peut-être en aurez-vous déduis cela déjà bien avant, mais notre nom de famille n’est pas « Tomas » et c’est justement ce qui aura sûrement causé notre disparition.
Quand Nicolas avait un peu moins de huit ans, nous avons dĂ» nous cacher et aller aux Etats-Unis.
Nous ne pouvions en effet ni aller en Chine en raison du prochain bébé, ni rester au Japon ou on nous aurait rapidement trouvé. L’exil nous était apparu la solution la plus logique, nous pensions ainsi vivre longtemps tranquillement.
Seulement les choses ne se sont pas passé comme prévu, nous n’avons pas eu ce bébé et votre mère était désespéré… et puis il y a eu notre petite Katy. Notre petit rayon de soleil… »


Katy trembla légèrement, voir l’écriture ferme de son père lui faisait tout drôle.

« Et il y a Bryan que nous avons recueillis avec plaisir, un petit garçon plein de bonne volonté, un brin impertinent et têtu !
Vous êtes tous les trois nos enfants…
Pour en revenir Ă  ce fameux nom, vous me connaissez sous le nom de Juliian Tomas, mon vrai nom est Juan Li Ustamo.
Mon frère est vindicatif et il voit en nous un risque de perdre la vedette car je suis l’aîné, quand à mon père, il souhaite que nous retournions nous immergé dans ce monde. Il en était hors de question, mon épouse ne voulait plus rien avoir avec ce « monde » et il est bien normale que j’ai accédé à cette requête nous avons fuit grâce à City Hunter.
Ce dernier pensait qu’une solution plus intimidante eut été nécessaire, probablement avait-il raison, sûrement même. Mais c’était mon frère qui voulait nous tuer, notre père n’aurait jamais attenté à notre vie mais faire pression sur nous en enlevant Nicolas était pourtant possible. Ce qu’il a fait, et cela nous a obligé à prendre des dispositions, retourner avec Katy au Japon. D’ou cette missive, au cas ou…
Nous avons confié Nicolas et Bryan à des amis de confiance, qui étaient d’accord pour les mettre à l’abris, mais Katy était trop petite pour être ainsi confié à des gens « pas très recommandable quand même »… il fallait bien assurer votre protection. En espérant que notre petite fille va bien s’il nous est arrivé du mal à sa mère et moi. Ne pensez jamais que si « accident » il y a, il soit « accidentel ». Prenez soin de vous, et si vous avez des soucis, adressez vous à City Hunter, il garanti un « Service après-vente » comme le dis l’énergumène qu’il est.

Sayonara, Juan. »


Katy resta silencieuse un moment, Bryan avait fini de lire la lettre avant sa jeune amie, et il avait été ému de voir que les parents de ses amis le considérait comme leur fils. Cela ne faisait qu’amplifié l’impression de tout perdre, aussi inconsciemment il resserra la taille de sa Katy, elle, il ne voulait pas la perdre, jamais. Et ce même si lui devait se fâcher avec son meilleur ami, paradoxalement, il voulait aussi que l’adolescente pardonne à son frère. Il ferma les yeux un instant et pria de tout son cœur :

« Faîtes que Nicolas comprenne, que je ne peux pas vivre sans elle »

L’adolescente ressentit la souffrance inavoué de son fiancé. Elle se contorsionna pour se retrouver face à lui, sur lui. Une position un peu gênante, malgré tout elle passa ses bras autour de son cou et s’abandonna contre son torse.

- Je suis contente que papa et maman t’aimaient comme si tu étais leur fils. Mais cela ne t’autorise pas à me considérer comme ta petite sœur ! ajouta-t-elle rapidement.

Bryan sortit de sa torpeur et il murmura :

- Aucune chance de revenir en arrière, ce que j’ai envie de faire avec toi dans le futur, n’a rien avoir avec le comportement d’un frère avec sa petite sœur.

L’allusion un peu trop forte fit devenir rouge tomate l’adolescente. Elle finit par demander narquoise :

- Je me demande comment tu vas faire pour résister jusqu’à juillet l’an prochain !
- Ah ça ! j’y arriverai crois bien ma chérie. Même si pour cela je dois prendre une douche froide chaque jour !

Katy rigola, elle le savait. Elle lui tendit ses lèvres et il n’hésita pas un moment à lui dérober ce baiser tant désiré.

- Alors Katy tu es d’accord pour aller au parc avec ton frère ?
- Oui… je ne peux pas le fuir maintenant qu’il est là. Espérons qu’il comprendra, ajouta-t-elle.

Trop d’émotions eurent raison d’elle, et la lettre tomba sur le sol, une photo ou se trouvait cinq personnes, une jeune femme avec des cheveux blonds et des yeux verts, un homme grand comme une armoire à glace, et enfin devant, deux garçons qui tenaient tous deux la main d’une petite fille de trois ans.
Bryan récupéra un plaid plié sur le haut du canapé et les recouvrit avec.

Le jeune homme se dégagea et installa un peu mieux l’adolescente pour pas qu’elle ait de fourbures plus tard. Il vit alors la photo et sourit, il la mit dans sa poche arrière et laissa un mot à l’attention de l’adolescente.

Il revint un peu plus tard, avec une pochette, l’adolescente dormait toujours. Il posa tendrement un baiser sur l’arcade sourcilière, il fut ravi quand il l’entendit murmurer :

- Bryan…

Il glissa dans un tiroir une enveloppe kraft, et se mit à préparer à manger. Il était loin le temps ou il sortait des produits tout préparé, en raison des remarques de l’adolescente, il s’était mis à la cuisine. Au début les résultat n’étaient pas probant mais depuis, il s’était amélioré…
Aussi ce fut une bonne odeur d’hamburger maison (nda : bah oui faut pas trop en demander), qui vinrent chatouiller les narines de Katy. D’habitude quand ils se voyaient c’était elle qui faisait presque tout le temps à manger, mais ce soir elle appréciait que son fiancé ait pris la relève. En voulant se retourner, elle tomba sur le sol dans un bruit sourd et cria :

- Ouiiiiiiin c’est pas juste.
- Katy ? fit Bryan en arrivant vers elle.

Il la souleva et la remis assise sur le canapé.

- Tu ne t’aies pas trop fait mal mon cœur ?
- Ça va.
- Je crois que je vais finir par mettre de la moquette partout, comme ça si tu tombes tu te feras pas mal….
- J’espère surtout perdre cette mauvaise manie de tomber du canapé ou du lit.
- Tu m’en diras tant. Tu vas pouvoir te lever ?

Bryan l’aida et lui rendit ses béquilles.
Il la suivit un regard inquiet jusqu’à la cuisine, là l’adolescente s’assit et demanda :

- Qu’as tu préparé de bon ?
- Hamburger et salade.
- C’est bon ça !
- C’est surtout que j’ai pas grand chose d’autres, j’ai pas eu le temps de faire des courses.
- Comment ça se passe au centre de rééducation ? demanda-t-elle.
- Très bien, mon patient, Hitoshi devrait bientôt passer à des séances chez lui, pour récupérer la tonicité de ses jambes.
- Il est devenu ton ami non ?
- Oui, il est sympa. Mais il a des suppositions qui m’énervent !
- Du genre ?
- Le genre que je sors avec toi !
- Mais… comment peut-il se douter.
- Il paraît que mon regard vers toi au centre me trahissait… pourtant je me suis occupé de toi guère plus de dix minutes.
- Dix minutes qui m’ont suffit pour m’endormir.
- Tu étais en confiance…
- Je suis toujours en confiance avec toi Bryan.

Le jeune homme mit la table et Katy apprécia de se faire servir.

- Notez jeune fille que c’est exceptionnel c’est aux femmes de servir les hommes et assouvir leur besoins quels qu’ils soient.

Katy le regarda de travers, et Bryan faillit éclater au regard dissuasif de cette dernière. Et elle lui dit :

- Tu peux toujours rêvé, mais moi je suis pour le partage des tâches ! et ne crois pas que je vais exaucer à chaque heure du jour ou de la nuit tes désirs. Sauf si j’ai les mêmes évidemment.

Bryan rigola franchement et déclara :

- Allons donc tu vas pas te comporter comme une parfaite Ă©pouse japonaise ? la taquina-t-il.
- N’y compte pas une minute. Je suis née à New York oublies pas ce détail mon cher.
- Je sais ma chérie et je rigole…

Il lui prit la main et l’amena à la bouche et l’embrassa :

- Dans tout ça tu as de la chance, étant donné que je suis célibataire, j’ai appris à faire plusieurs tâches par moi-même. Le ménage ne me fait pas peur.

Katy lui sourit et déclara :

- Ça tombe bien je n’aime pas le faire.

Le jeune homme sourit et finit par déclarer :

- A table !

Mais alors qu’ils allaient avaler la première bouchée, on sonna à la porte. Bryan fronça les sourcils, Katy demanda :

- Tu attendais des amis ?
- Non. je vais voir ce que c’est, ne bouge pas et garde les hamburgers. Sans les manger !
- C’est pas juste ! fit l’adolescente feignant l’indignation.

Il déposa sur son front un baiser. Et alla vite à la porte d’entrée ou un deuxième coup de carillon fit des siennes.

- Hitoshi ! mais qu’est ce que tu fais ici ? s’exclama Bryan.
- Je suis venu rencontrer ta fiancée…
- Je t’ai dis que je voulais la garder pour moi, déclara Bryan, peu enclin à faire entrer son ami.
- Si tu crois que je ferais office de délateur ne t’inquiète pas.
- Je ne vois pas de quoi tu parles et puis de toute façon mon rendez-vous a été annulé, déclara-t-il.

Katy qui était dans la cuisine ferma les yeux, ces paroles ne servaient qu’à la protéger mais en même temps elles lui faisaient mal !

- Allons Bryan, nous savons aussi bien l’un que l’autre que c’est Katy ta petite amie.

A cet instant un bruit sourd puis de verre cassé se fit entendre dans la cuisine.
Bryan se détourna immédiatement vers celle-ci négligeant de fermer la porte.

- Katy ! mais qu’est ce qui s’est passé ?

Katy était assise sur le sol au milieu des bouts de verres et elle déclara :

- La chaise Ă  dĂ» me trouver trop lourde.
- Attends bouge pas…

Il revint quelques secondes plus tard chaussé. Il la souleva et l’emmena dans la salle et l’installa sur le canapé.

- Mais tu saignes ! grogna-t-il.
- Je vais me charger de lui enlever les bouts de verres si tu veux, fit Hitoshi.

Bryan et Katy sursautèrent, aussitôt et dévisagèrent celui qui s’était invité, il avançait à l’aide d’une canne et s’approcha. Il avait déjà sa trousse de médecin avec lui et déclara :

- Je vais le faire Bryan, je suis médecin après tout.

Il saisit la main de Katy. Et doucement avec une lenteur voulue, il lui enleva un à un les bouts de verres, il était appliqué et professionnel. Ensuite, il regarda s’il n’y avait pas d’autres blessures puis finit par sourire une fois qu’il eut désinfecté et mis une bande autour de la main.

- Cela devrait aller.

Bryan s’était assis à côté de Katy, il regarda son ami d’un œil inquiet. Il ne voulait ni gâcher ses chances, ni la réputation de l’adolescente.

- Faîtes pas cette tête d’enterrement tous les deux ! lança gaiement Hitoshi.

Mais la tête du jeune couple n’avait pas changé et était toujours chargé d’inquiétudes. Puis Katy se mit à sourire et lui dit :

- Vous êtes le docteur Hitoshi Sashité n’est ce pas ?
- Oui.
- Je suis Katy Tomas enchantée.
- Enchanté mademoiselle.
- Bryan, je vais appeler mon oncle pour lui dire que c’est bon qu’il peut venir. Merci de m’avoir invité, et désolée d’avoir gâché ta soirée.

Précautionneusement l’adolescente se releva et alla jusqu’à son sac de cours et récupéra son portable. Elle s’absenta quelques minutes et revint et déclara :

- Oncle Falcon vient me chercher dans cinq minutes.
- Mais…
- Contente que tu aies bien voulu m’écouter. Et d’avoir annulé ton rendez-vous…

Bryan resta interdit.

- Ce n’est pas avec toi qu’il devait sortir ce soir ? s’enquit le médecin surpris.
- Bien sûr que non, fit Katy en souriant. J’ai fait une rencontre inattendue aujourd’hui, ajouta-t-elle en haussant les épaules et j’avais besoin d’en parler à Bryan. Rien de plus. Sur ce messieurs je vais y aller.

Katy enfila bon gré mal gré son manteau puis passa son sac de cours sur son dos avant de récupérer ses béquilles et vaillamment rejoignit la porte de l’appartement. Encore sous le coup de la stupeur Bryan ne réagit pas assez vite et la porte se referma sur sa fiancée qui devait être aux yeux des autres, être seulement la petite sœur de son meilleur ami.
Encore une fois c’était de sa faute, s’il n’était pas kinésithérapeute et pour vocation d’aider les enfants à se remettre des traumatismes de la vie, il clamerait haut et fort à qui veut l’entendre que Katy était sa fiancée. Il n’avait pas honte d’elle au contraire, il avait honte de ce qu’il lui infligeait.
Il fut tenté de la rattraper, mais elle lui avait laissé l’opportunité de chasser Hitoshi de chez lui, ensuite il irait rechercher chez elle l’adolescente en espérant qu’elle soit d’accord…

- Merci pour Katy fit Bryan.
- Elle marche quand même…
- Effectivement, nous avons beaucoup travaillé pour en arriver là.
- Donc ta fiancé n’est pas elle…
- A ton avis ?
- Hum. Je suis désolé d’être intervenu ce soir…
- J’espère que tu ne réitérera pas cela. Je n’apprécierai pas…

Hitoshi réfléchi une minute puis déclara :

- D’accord… je ne m’inviterai plus sans prévenir. Mais dis moi de quoi Katy parlait ?
- Tu le sauras peut-être un jour. Voir bientôt si on se croise ailleurs qu’au centre.

Quelques minutes plus tard, le jeune médecin repartit perplexe, il avait pu voir dans la cuisine que Katy était partie sans avoir attaqué son hamburger, pas plus que son hôte, visiblement il les avait dérangé pendant le dîner.
Il s’engouffra dans sa voiture qu’il appréciait d’avoir récupéré après tout ces mois, sans vitesse automatiques, ni commande au volant.

Bryan de son côté attendait encore quelques minutes avant de partir chercher sa fiancée, il descendit les escaliers quand il avisa que la porte menant à la piscine était entrouverte, il regarda dans sa poche et constata qu’il n’avait pas sa clé.

Il pénétra et découvrit dans un coin sa petite amie. Il vint s’agenouiller devant elle et lui demanda :

- Qu’est ce que tu fais ici ? ton oncle n’est pas venu te chercher ?
- Ça a sonné dans le vide, fit-elle avec une grimace. Je pense qu’ils en ont profité pour sortir.
- Tu aurais dû…
- Ecoute Bryan c’est rien, c’est pas grave je peux bien jouer la comédie devant tes amis. Je n’ai plus qu’un an et quatre mois à tenir n’est ce pas ? ajouta-t-elle dans un murmure.
- Je suis désolé que ma vocation te crée tant de problèmes mon cœur.
- Ta vocation m’a permis de récupérer mes jambes… mais…
- Oui ?
- Mes mains me font mal avec les béquilles.

Bryan prit sa main bandée et embrassa la paume.

- Rentrons tu veux ma chérie ?
- Oui…

Il la souleva dans ses bras et elle coinça entre ses jambes ses béquilles. Puis contre toute attente, le ventre de l’adolescente se mit à gargouiller.

- Je crois qu’il est temps de manger, mais pour éviter tout risque on va manger dans le salon.

La soirée se passa dans une atmosphère moins légère que d’habitude, ils prenaient chacun conscience que contrairement à leur volonté ils devraient même à l’occasion jouer la comédie chez Bryan et cette perspective donnait un goût amer à la soirée.