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Histoire originale

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Du temps au temps

Petite Lady

Résumé : Katy et Bryan couple développé dans "Remember me" (City Hunter), Katy à 14 ans et Bryan 22 ans. Cette histoire relate leur relation débutante, les amenant à se découvrir, une sorte de quête du bonheur et va les amener à se remettre en question pour mieux avancer ! Les lecteurs de mon autre fic s'y retrouveront ^^ les autre découvriront

Disclaimer : Tous les personnages m'appartiennent exceptés les intervenants de City Hunter qui ont un rôle mineur ils appartiennent à Tsukasa Hojo

Chapitre 8

Bryan réussit à se concentrer sur son travail pendant encore 1h30 puis abandonna, les bonnes odeurs qu’il sentait de la cuisine était trop tentante et puis, songea-t-il :
« Katy va finir par me mener à la baguette dans le futur si ça continue comme ça – il ajouta pour le principe – quelle idée de réviser un 31 décembre ! »

Il regarda l’adolescente s’afférer dans la cuisine elle était en train de colorer à l’aide de jaune d’œuf sur de la pâte feuilleté dessous des petites saucisses d’apéritifs.

- ça à l’air appétissant ! fit Bryan.

Katy sursauta et fit tombé son pinceau par terre.

- Tu m’as fait peur ! le gronda-t-elle, fit-elle en se penchant pour essayer de récupérer son outil.
- Attends je vais le récupérer… fit Bryan en s’avançant.

L’adolescente déjà penchée dans un équilibre, poussa un cri quand elle se retrouva face à face avec une araignée et elle faillit perdre l’équilibre si le jeune homme ne l’avait pas retenu.
Il l’aida à se redresser et lui demanda :

- Qu’est ce qu’il y a ?
- Une araignée, fit-elle avec une larme à l’œil.
- Elle devait être au moins comme ça fit-il taquin en lui simulant une taille minuscule.
- T’es pas gentil ! bougonna-t-elle.
- Tu veux que je récupère le pinceau ? au fait j’espère que c’était un neuf…
- Bien entendu ! répondit-elle en croisant les bras boudeuse.

Bryan sourit et se baissa pour récupérer le pinceau et déclara :

- Attends Katy, j’enlève l’araignée elle est en train de t’escalader…
- Hein !!!!!!! fit l’adolescente en gesticulant.

Le jeune homme se releva promptement et lui dit :

- Je rigole Katy…

Il s’approcha d’elle et posa le pinceau sur la table et il vit avec surprise qu’elle était pâle et tremblait.

- Allons ma puce, c’est qu’une araignée.
- J’ai peur des araignées, et tu es méchant de te moquer de moi…
- Tu sais bien qu’elle est toute petite par rapport à toi.
- Je sais… mais j’ai peur. Une fois j’ai eu affaire à une grosse noir, un peu comme celle en plastique en jouet, j’ai eu une peur bleue.

Bryan la regarda stupéfait et il songea : « se pourrait-il… »

Il se souvint alors de quand il était enfant et qu’il jouait avec Nicolas, une fois ils s’étaient approché du petits lit de Katy, et qu’ils avaient suspendu au-dessus d’elle une araignée en plastique noir, elle devait alors avoir environ deux ans et demi à l’époque…
Ils s’étaient fait tous les deux disputer, surtout par la mère de Katy, qui elle aussi avait sursauté en voyant la bestiole. Et elle leur avait dit que Katy avait hurlé en la voyant.

- Désolé mon cœur, murmura Bryan en s’approchant d’elle et en s’accroupissant à son niveau. Je te promets de ne plus me servir de ta phobie contre toi. Je ne pensais pas qu’elle était à ce point encrée en toi.

Il passa un pouce sur la joue mouillée de larmes et les essuya et il ajouta, gêné :

- Et je suis désolé que la blague d’enfant que ton frère et moi t’avons fait, t’ai à ce point traumatisée…
- De quoi tu parles ?

Bryan fit une grimace et lui raconta l’épisode comme lui l’avait vécu. Quand il eut fini il regarda l’adolescente qui avait croisé les bras et froncé son nez et lui demanda :

- Et lequel de vous deux avait eu cette brillante idée ?

Bryan se passa le pouce sous le menton et dit gêné :

- Je crois bien que l’idée venait de moi…, avoua-t-il avec une grimace.

Un léger silence s’établit entre eux et Bryan la dévisagea elle était toujours boudeuse.

- Tu vas me faire la tĂŞte ? demanda-t-il.
- Je suppose que je ne dois pas t’en vouloir et puis on dit bien « faute avouée, à demi pardonnée ».
- Merci… fit-il. Que dois-je faire pour me faire pardonner ?

L’adolescente eut un éclaire de malice dans le regard et Bryan regretta d’avoir posé la question et elle lui dit :

- Tu Ă©pluches les patates !
- Hein ? c’est une corvée de prison ça !
- Si tu veux pas manger…
- Si si, mais…
- Si tu le fais pas c’est moi qui vais le faire.
- Et qu’est ce qu’on mange ?
- Des moules – frites…
- C’est pas la période.
- On en trouve quand même ! d’ailleurs j’en ai trouvé. Tu épluches les pommes de terres ?
- Pourquoi on en prend pas des congelées ?
- Parce que c’est meilleur des fraîches !
- Bon d’accord… grommela-t-il.
- Avant, je veux un bisou et que tu me rinces le pinceau, à moins que tu aies envi de manger de la poussière sur les saucisses.
- Vos désirs sont des ordres oh maîtresse suprême !

Après avoir vu une libellule passée, Katy lui tendit le pinceau. Une fois celui-ci rendu à sa propriétaire elle tendit l’économe à son obligé.
Il allait s’asseoir pour commencer sa besogne – il songea un instant qu’il aurait mieux fait de continuer de réviser… - mais l’adolescente le retint par la manche et lui dit :

- Et mon bisou tu l’oublies ?

Elle lui tendait déjà ses lèvres, Bryan sourit attendri et il prit énormément de plaisir à s’acquitter de cet ordre là…

Ils discutèrent de tout et de rien pendant leur apéritif alimenté en toasts au saumons fumés, beurrés et avec un zeste citronné, puis les fameux croissants de saucisses, enfin des gougères…
L’apéritif fini, Katy alla supervisé l’ouverture des moules avec l’aide de Bryan qui l’aida à se stabiliser sans ses béquilles, il en profita après qu’elle eut fini pour la garder un peu plus longtemps dans ses bras. Il glissa un baiser dans son cou ce qui la fit frissonner. Katy finit par déclarer :

- Les frites sont cuites, si on veut pas qu’elles soient cramées… L’an prochain, fit-elle avec une pointe de sadisme dans la voix - je te fais des escargots !

Rien qu’à cette idée, Bryan devint vert.

- J’espère réussir à te faire changer d’avis, fit-il avec une grimace.
- Tu peux toujours essayer ! fit-elle taquine, tout en récupérant ses béquilles. Tu peux amener le faitout ?
- Bien sûr.

Une demi-heure plus tard ils avaient finies les moules et Ă©taient repus.

- Il y a un dessert ? demanda-t-il gourmand.
- Oui, mini-bûches glacées.
- Miam. Je vais débarrasser et je te rejoins sur le canapé.
- Je peux t’aider !
- Je sais, mais tu as fait à manger, alors maintenant tu te reposes ! – il ajouta taquin – c’est un ordre.
- Dans ce cas… fit-elle. Tu fais la vaisselle aussi n’est ce pas ?
- Demain matin.
- Ce qui est fait…
- N’est plus à faire, je sais. Mais mon objectif est de passer la soirée avec toi, Katy, pas à faire la vaisselle.
- D’accord…

Quelques minutes plus tard, une fois la vaisselle principale mise au lave-vaisselle, Bryan retrouva Katy allongée sur le canapé en train de perdre son regard devant les clips vidéos diffusés sur une chaîne. Elle se redressa à son approche.

- Non reste comme ça…
- Mais ou tu vas te mettre ? demanda-t-elle.
- Tu vas voir…

Il se glissa derrière elle et passa un bras possessif autour de sa taille tandis que l’autre alla se positionner sous le cou de l’adolescente. Il demanda :

- Tu es bien installée ?
- Oui, je suis toujours bien quand je suis dans tes bras murmura-t-elle.

Le jeune homme sourit puis changea la chaîne, il tomba sur la rediffusion de « la belle et la bête » mit en scène par Disney.
Katy se retourna pour pouvoir voir son petit-ami, elle avait les yeux brillants et semblait demander un baiser. Alors le jeune homme se pencha pour prendre sa bouche avec patience et volupté, puis il s’écarta en lui déposant un baiser sur son nez il lui dit :

- Je vais te porter dans la chambre tu es fatiguée…
- Il est pas encore minuit ! grommela Katy.

Il eut un sourire amusé.

- D’accord…

Il avait cédé tout en sachant qu’elle serait endormie bien avant minuit.

Il était 23h15 quand Katy rejoignit le monde des rêves. Pendant ce temps là le jeune homme la regarda dormir et se lover contre lui. Il tendit le bras et ramena sur eux une couverture. Il sourit en songeant qu’effectivement, leur huit ans de différences qui autrefois était flagrante, aujourd’hui se voyait mais dans quelques années, cela n’aurait rien de choquant, l’attirance qu’ils avaient l’un pour l’autre ne serait que renforcée. Il en était certain.

Avant minuit, il finit par se décider à l’amener dans sa chambre dont il avait changé les draps. Il la glissa délicatement entre les couvertures et lui enleva ses chaussures.
Bryan s’assit sur le bord du lit et songea que si l’adolescente avait été à ce point traumatisé par une araignée alors qu’elle était toute petite, elle devait encore garder les stigmates de l’accident de bus, pas si accident que ça de ses parents…
Pourtant quand on l’interrogeait sur le sujet, elle disait ne se rappeler de rien y compris des visages de ses parents. Il déposa un chaste baiser sur ses lèvres puis ferma la porte.
Il sortit des couvertures et un oreiller du placard du couloir pour les amener sur le canapé. Il récupéra son portable et celui de Katy pour couper leur sonneries et il prit près de lui le téléphone fixe pour répondre à la première sonnerie.
Après avoir répondu à Falcon et Miki, puis à Tom qui avait fait la sieste l’après-midi pour réussir à tenir jusqu’au nouvel an. D’ailleurs Bryan avait comprit à sa voix qu’il avait dû dormir un peu avant et s’était réveillé pour téléphoner…
Ensuite il eut le droit à des amis à lui, Vanessa et Shinji. Il se retint de justesse de faire des remarques cinglantes à sa chère cousine. Il réglerait ses comptes avec elle un autre jour.

Bryan passa la tête à travers la porte de sa chambre pour voir si Katy dormait bien, mais oui, elle s’était pelotonnée sous la couverture, il s’avança pour augmenter un peu la température de la chambre.
Ensuite il alla s’allonger sur son canapé la tête basse. Il aurait bien aimé squatter avec sa petite amie dans son lit, mais cela ne se faisait pas. Il essuya une larme solitaire sur sa joue et marmonna :

- c’est pas juste…

Il s’endormit vers 1h00 du matin, mais à 2h30, il entendit du bruit et se redressa.

- Katy c’est toi ?
- Hum.
- Qu’est ce qu’il y a ?
- J’ai fait un cauchemar, grommela l’intéressée. Je… je voulais venir me coucher près de toi…

Bryan s’assit sur le canapé et la regarda, elle s’était changée et avait passé un t-shirt à lui qui lui arrivait un peu au-dessous des fesses elle avait les cheveux tout en bataille.

- Tu veux que je dorme avec toi ? répéta-t-il perplexe.
- Oui…

La pénombre l’empêchait de la voir, mais il pouvait deviner ses joues pâles s’embraser à cet aveux.

- Bon allons dormir dans mon lit alors, il y a assez de place.

Une fois allongés tous les deux dans le même espace, Katy vint se coller contre lui et il constata qu’elle était gelée, alors il l’attira contre lui et lui demanda :

- Quel a été ton cauchemar ?
- Je suppose que l’histoire de l’araignée en plastique a fait des sienne car c’était mon cauchemar. Je me retrouvais encerclés par d’immense araignées…
- Toi tu lis trop « Harry Potter »…
- C’est pas ma faute si c’est ce qu’on lit aux enfants à la bibliothèque, en plus pour mon plus grand malheur on l’a regardé vendredi soir… le film 2 avec les fameuses araignées.

Elle frissonna rien qu’au souvenir et confia :

- Et évidemment il y a eu qu’une seule personne à hurler à leur arrivée, c’était moi…
- Ma pauvre chérie, murmura-t-il en embrassant son front. Je suis désolé qu’une blague d’enfant ait eu autant de conséquences.
- Tu avais quel age à ce moment là ? demanda-t-elle en s’appuyant contre son torse pour se surélevée et voir ses yeux dans l’obscurité.
- Je devais avoir entre 10 et 11 ans, toi tu en avais 2 et demi je crois.
- A cette époque là la différence d’age devait être vraiment flagrante.
- C’est sûr… mais avec le temps, les gens ne s’en rendront même plus compte.

Il l’embrassa délicatement et lui dit :

- Maintenant c’est l’heure de dormir mademoiselle Katy.
- Je devrais pas avoir de mal à m’endormir avec toi…

Elle appuya sa tête contre son torse et quelques minutes sa respiration lente signifia à Bryan qu’elle s’était endormie, il ferma les yeux et s’endormit à son tour.

Le lendemain matin quand Katy se réveilla elle était seule dans le grand lit alors qu’elle était persuadée qu’ils avaient dormi dans le même lit. A cette pensée ses joues prirent une teinte rouge foncé…
Elle aimait être dans ses bras, elle n’y pouvait rien c’était plus fort qu’elle…
Katy soupira, elle commençait à comprendre ce qu’allait être cette année et demi avant de pouvoir être avec lui officiellement devant tout le monde !
Cela allait être interminable mais elle savait aussi que le jeu en valait la chandelle ! même si elle l’aimait, elle se savait pas prête du tout pour envisager d’un point de vue physique. Ces frôlements la satisfaisait amplement pour le moment du haut de ses quatorze ans et demi.

Elle se glissa hors du lit et la première chose qu’elle fit en prenant ses béquilles fut de s’étaler par terre dans un bruit de patatras pas possible.


- Katy ça va ?
- Moui… grommela l’intéressée en essayant de se relever.

Bryan s’approcha, il était dans une serviette de bain, et juste ça, il avait dû sortir en toute hâte à en croire l’eau qui glissait sur sa peau. Trop hébétée par ses jambes emmêlée l’adolescente ne remarqua pas le charisme et le charme qui en découlait. Finalement elle réussit à se tourner sur le dos et avec les abdominaux qu’elle possédait réussi à s’asseoir. Maintenant elle regarda à droite et a gauche quelque chose pour se tenir pour se relever. Bryan passa obligeamment devant elle et lui tendit les mains. C’est à ce moment là qu’elle remarqua vraiment sa tenue et lui demanda :

- Tu sortais de la douche ?
- En fait j’étais dans la douche tout court quand j’ai cru qu’une partie de l’immeuble s’affaissait ! fit-il taquin.
- Méchant, grommela l’intéressée. La prochaine fois je resterai coucher en attendant le dégèle des jambes !

Il eut un sourire amusé et serra les mains de l’adolescente dans les siennes et l’aida à se redresser juste au moment ou il allait y arriver, comme dans un cauchemar sa serviette qu’il croyait bien tenir se mit à se défaire lentement. Soit il la réajustait et lâchait Katy au risque qu’elle se fasse mal soit il laissait faire.
L’adolescente écarquilla les yeux au moment ou la serviette tomba totalement. Elle fixa la chose et s’empourpra complètement avant de pudiquement tourner la tête quand Bryan la stabilisait dans ses bras. Elle se dégagea avec brusquerie et se laissa tomber sur le lit sur le ventre. Et elle lui ordonna :

- Habille toi !

Bryan ne se le fit pas prier deux fois, il ramassa la serviette et se la remit autour de la taille et jeta un regard à Katy qui avait caché son visage entre ses mains. Elle entendit nettement les tiroirs de la commode s’ouvrir et ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil. Une chance, Bryan lui tournait le dos. Là, elle put apprécier plus qu’à son tour, la silhouette ferme et grande de son petit ami. De dos c’était beaucoup moins gênant pour elle, après tout des fesses étaient des fesses, qu’importait si c’était un homme à qui elles appartenaient et que devant se trouvait « la chose ».
Soudain consciente qu’elle regardait avec insistance alors qu’il était en train d’enfiler un boxer. Elle retourna sa tête entre ses mains pour cacher ses joues pourpres et elle avait cette fois-ci nettement sentit la pointe de ses seins se tendre.

Bryan quand à lui était bien gêné de s’être montré à elle dans le plus simple appareil pour sa décharge il avait été tellement inquiet en entendant le bruit de sa chute que c’était tout juste s’il avait pensé à prendre une serviette pour entourer ses hanches. Quand il la vit si gênée il culpabilisa énormément mais cette culpabilité disparut immédiatement quand il sentit alors qu’il était en train d’enfiler ses sous-vêtements, le regard intéressé de sa petite amie sur son corps. l’espace d’un instant il resta immobile, non il devait rêver s’était-il dit avec stupéfaction. Mais non, au bout de deux minutes il devait bien prendre en considération le regard de sa Katy sur son corps nu. Aussi feignit-il de ne se rendre compte de rien et continua à s’habiller le plus lentement possible car il aimait son regard sur lui, un regard à la fois curieux et avide de découvrir.
Par contre, tout à l’heure il n’avait pas rêvé son embarra et sa gêne, son ordre avait été en parti suppliant, mais elle s’était calmée rapidement et à présent elle le jaugeait.
Il se demanda ce qu’elle pensait de son corps, mais il savait que c’était de la curiosité aussi se retint-il de lui demander si la réalité lui plaisait davantage que les cours de biologie.

Quand il prit conscience qu’elle ne le fixait, il s’activa et passa un jean bleu clair et une chemise. Il n’attacha pas les deux boutons du haut. Et alla s’asseoir sur le lit et lui remit une mèche derrière son oreille, il lui murmura :

- Ça y est je suis habillé Katy.

Doucement, elle releva son visage, elle avait encore les stigmates de ses joues rouges il lui sourit et lui dit :

- C’était si horrible à voir que ça ?

Elle cligna les yeux, elle s’apprêtait à répondre que non, tout en se rappelant qu’il ne savait pas qu’elle l’avait dévoré des yeux pendant qu’il s’habillait. Elle eut un pâle sourire et lui dit :

- De un je ne m’y attendais pas, murmura-t-elle et de deux, plus étonnant qu’horrible. Je ne connais pas les hommes moi !
- J’espère bien ! fit-il amusé, que je serais le seul que tu connaîtras aussi peu habillé.

Katy commençait à connaître les allusions aussi, ses joues s’empourprèrent spontanément.

- C’est pas tout, murmura le jeune homme. Je voulais aller acheter des croissants pour le petit déj’.
- J’ai loupé les 12 coups de minuit, grommela-t-elle vexée.
- Hum… c’est vrai ça, il s’approcha d’elle et l’aida à se redresser et doucement, il approcha sa bouche et l’embrassa délicatement.

Il s’écarta légèrement malgré le grognement de protestation de son amie.

- Bonjour ma Katy…
- Bonjour…

Elle allait grogné pour avoir un autre bisou mais n’en eu pas besoin car déjà les lèvres de Bryan se posait dessus les siennes et il lui murmura à la fin :

- Bonne année mon cœur.

L’adolescente lui sourit et passa ses bras autour de son cou et l’embrassa à son tour, d’abord doucement puis elle l’approfondit tendrement et lui murmura :

- Bonne année, Bryan.

Il lui fit un simple signe de la main et se dirigea vers la sortie, se maudissant de ne pas les avoir achetés la veille pour ne pas avoir à la quitter.

A son retour, il trouva Katy emmitouflé dans son peignoir armée d’une brosse pour démêler ses cheveux, elle avait le visage fermé et grimaçait par instant quand elle rencontrait un nœud récalcitrant.

- Tiens tu optes pour le peignoir maintenant ?

Katy sursauta et se retourna vivement, et ce qui apparut fit déglutir Bryan, il y avait une telle surprise dans son regard et sa bouche ouverte, et il vit aussi que les pans du vêtements n’étaient pas aussi bien tenu en place. Tout en mettant la main pour tenir le pan devant sa poitrine l’adolescente lui demanda :

- Vu ce qui est arrivé la dernière fois avec la serviette, je préfère prévenir, mais ou est la ceinture ?
- Ah je vois…

Il eut un sourire amusé et lui dit :

- Qu’aurais tu fais si tu étais revenue ici alors que j’arrivais !

Katy fit une moue boudeuse et déclara :

- J’aurais été affreusement gênée et toi tu aurais encore eu les yeux stupéfait de la dernière fois !
- Hum, je serai passé à un autre stade que la surprise, ma chérie ! sans aucun doute.

Elle leva un regard interrogateur. Bryan passa de son côté et rabattit mieux les montant du vêtements et passa la ceinture et la serra juste ce qu’il fallait ensuite il l’enleva dans ses bras…

- Mais… mais que fais tu Bryan, fit-elle en se serrant à son cou avant de rabattre sur ses jambes le vêtement.
- Le peignoir est trop grand pour toi, si tu utilisais les béquilles tu risquerais de tomber. Alors je te porte.
- Tu aurais tout aussi bien pu me passer mes habits de rechanges non ?

Bryan la regarda stupéfait et se gratta bêtement la tête :

- J’y avais pas pensé…
- Je vois ça. Tu veux donc pas que je m’habille pour prendre le petit-déjeuner ?
- Tu peux mĂŞme manger nue si tu veux !

Katy fit une moue dubitative et déclara :

- N’y compte pas ! jamais. Soit, mangeons comme ça alors !

Bryan rigola sous cape, mais il devait faire attention à ne pas trop la vexer, il avait eu beaucoup de mal à la convaincre la veille de passer la journée avec lui.

- Aujourd’hui tu révises de… commença Katy.
- Aujourd’hui c’est le 1Er janvier, et il est hors de question que je révise quelque chose ! et avant que tu protestes je n’aurais pas non plus révisé le 1er janvier et ce même si tu n’étais pas là ! demain la semaine de révision commence ok mais pas aujourd’hui.
- J’avais l’intention de te dire qu’aujourd’hui tu révisais de 12h à 12h c’est à dire pas du tout, maugréa-t-elle dans un haussement d’épaules.
- Tu veux qu’on aille se balader un peu ?
- Si tu dois encore…
- Non, je pensais Ă  pied ! enfin dans un parc loin de Shinjuku. Je ne tiens pas que Mick ou ton oncle nous file le train !
- Pardon ? pourquoi ils feraient ça ?
- Va savoir ! – il ajouta rapidement - pour être sûr que je me comporte bien peut-être…

Bryan grogna contre lui-même qu’est ce qui lui avait pris de parler de ça. Il avait bien senti ces regards depuis quelques temps, cette surveillance d’une part des indics et d’autre part des nettoyeurs.

La journée se déroula comme dans un rêve, Katy pu même faire un semblant de mini bonhomme de neige ! Ils avaient discuté de tout et de rien et tout s’était passé dans une parfaite harmonie. Des gestes tendres d’amis mais dès qu’ils regagnèrent l’appartement de Bryan ces même gestes avaient des connotations plus possessive, allant chacun jusqu’à leur abnégation pour l’autre.

Vers 20heures ce fut le temps de la reconduire jusqu’au café ou il lui fit son massage et la quitta avec un pincement au cœur.

« Plus ça va plus c’est dur de m’éloigner d’elle » songea-t-il avec inquiétude.