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Histoire originale

Histoires Ă  suivre

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Du temps au temps

Petite Lady

Résumé : Katy et Bryan couple développé dans "Remember me" (City Hunter), Katy à 14 ans et Bryan 22 ans. Cette histoire relate leur relation débutante, les amenant à se découvrir, une sorte de quête du bonheur et va les amener à se remettre en question pour mieux avancer ! Les lecteurs de mon autre fic s'y retrouveront ^^ les autre découvriront

Disclaimer : Tous les personnages m'appartiennent exceptés les intervenants de City Hunter qui ont un rôle mineur ils appartiennent à Tsukasa Hojo

Chapitre 7

Arrivé à l’appartement Bryan installa les courses sur la banque et demanda s’il pouvait faire quelque chose :

- ça va aller.
- Katy je peux très bien t’aider.
- Ah non tu prendrais peur à la préparation ! fit-elle en s’appuyant contre la banque pour mieux abandonner ses béquilles – mais je n’ai rien contre des encouragements.

Bryan sourit, il s’approcha et passa ses bras autour de sa taille avant de doucement approcher de celle de sa fiancée. Elle ferma les yeux et il en fit de même quand leur lèvres se rencontrèrent. Comme chaque fois qu’il était avec elle, il s’exhortait à la patience et l’attente. Leur baisers étaient devenues indispensable à leurs existences ils se demandaient comment ils feraient s’ils ne pouvaient pas s’embrasser. Quand ils eurent terminé leur don l’un à l’autre, Katy resta serrée contre son petit-ami respirant, une étrange sensation en elle, le jeune homme lui murmura à l’oreille :

- Je t’aime.

Il ne le vit pas mais les yeux de l’adolescente brillèrent à cette déclaration. Pourtant, il lui disait régulièrement mais elle avait besoin d’être réconfortée plus souvent. Elle s’écarta à contrecœur et récupéra ses béquilles et doucement repoussa Bryan avec un sourire amusé :

- Au boulot ! si non nous n’aurons ni l’occasion ou l’opportunité de manger si tu me troubles comme ça…
- Je te troubles ? fit Bryan amusé.

Les joues en feu elle lui dit :

- De plus tant que tu n’auras pas révisé au moins… - elle réfléchit – 3 heures, tu n’auras rien de moi et aucunement à manger.
- Pas de bisou non plus ? fit Bryan en prenant une mine catastrophé.
- Exactement !
- Sais-tu que tu te prives toi-mĂŞme fit-il taquin.
- Je sais mais c’est pour la bonne cause ! est ce que tu peux aller me chercher mon fauteuil avant ?
- Tu veux vraiment l’utiliser, fit-il en levant un sourcil.
- Oui. Cela sera le plus simple dans la cuisine.
- J’y vais vite.

Pendant qu’il descendait chercher son fauteuil, l’adolescente entreprit de préparer des feuilletés au fromages.
Elle avait dut batailler pour trouver diviser et obtenir des quantités que pour deux personnes.

Pendant près de deux heures, on pouvait entendre une mouche voler, Bryan forcé à étudier pendant que Katy faisait cuire des aliments octroyant une très bonne odeur à l’appartement.
L’adolescente arriva en fauteuil et posa quelques produits à l’attention de son petit-ami. Ce dernier bailla et décréta que c’était l’heure d’une petite pause.
Il se leva et la porta jusqu’au canapé et il ramena l’assiette de victuailles.

- C’est un encas ?
- Oui. Ce sont des feuilletés au fromage. Goûtes…

Il en prit un premier et le goûta.

- C’est bon ?
- Je sens que je vais pas t’en laisser, fit-il taquin.
- Tant pis, je mangerai ta part pour le prochain, ça tombe bien j’adore !
- Hum que prépares tu de bon ?
- Secret !

Puis prise d’une impression de manque, la peur de se retrouver seule, et d’un impulsion elle se hissa sur les genoux de Bryan qui l’accueillit un peu étonné. Ce qui le surpris davantage encore ce fut quand l’adolescente se serra contre lui et cala sa tête dans son cou.

- Katy ?
- …
- Katy ça va ?
- Humm… sers moi dans tes bras s’il te plait murmura-t-elle, j’ai besoin d’un câlin.

Le jeune homme s’exécuta, il l’enserra dans ses bras, dérouté par son attitude.

- Qu’est ce qui ne va pas ma puce ? murmura-t-il à son oreille.
- Tu me quitteras jamais hein ? murmura-t-elle, en se serrant encore davantage contre lui.
- Bien sûr que non !
- Tu me laisseras pas comme mon frère hein ?

Il caressa ses cheveux, et libéra son cou pour mieux y apposer sa bouche. Il l’embrassa tendrement. Surprise par l’électricité qui l’envahie l’adolescente sursauta, Bryan s’écarta et vit les yeux remplis de larmes de sa petite-amie.

- Qu’est ce qui se passe, ma chérie ?
- Petit coup de blues, confia-t-elle gênée par sa propre faiblesse.

Elle esquissa un sourire qui ressemblait davantage Ă  une grimace avant de confier :

- Je dois te paraître bien, faible…
- Que nenni, tu ne me gênes pas quand tu laisses paraître tes émotions mon cœur, au contraire c’est normal car je suis ton fiancé.

Il lui sourit rassurant et lui confia :

- C’est normal que tu sois triste aux périodes de fêtes ton frère te manque…

Katy hésita puis fini par demander :

- Et toi tu n’es pas triste ? tu n’as plus ta famille toi non plus, enfin à part Vanessa et sa mère.

Bryan tressauta, il n’avait jamais dis à l’adolescente que ses parents étaient encore vivants, il réfléchit et constata qu’il lui devait la vérité.

- Je… je n’étais pas orphelin quand j’ai atterri au foyer.
- Ah ? mais alors… - elle s’interrompit et consciente qu’il ne voulait probablement pas en parler – c’est pas grave Bryan tu n’es pas obligé de parler si tu n’en as pas envie…
- Je te dois la vérité ma douce.

Il apposa son front contre celui de son amie et ferma les yeux quelques secondes. Les larmes de Katy s’étaient taries, elle ressentait tellement de tristesse dans la voix de son fiancé qu’elle voulait l’écouter qu’il vide son cœur. Il se redressa et murmura d’une voix mal habile :

- Mes parents étaient pas très fréquentables, ils étaient toujours saoul et je n’avais jamais été désiré, suite à ma naissance ma mère s’est même fait faire une hystérectomie.

Voyant son air perplexe car elle ne avait pas ce que c’était il déclara :

- C’est quand on se fait enlever l’utérus et tout ce qui sert à concevoir un enfant. elle voulait être sûre de ne jamais avoir un autre marmot sur les bras.
- Si…
- Oui ? fit Bryan en lui caressant la joue.
- Si elle ne te voulait pas pourquoi ne pas t’avoir confier à l’orphelinat, ils t’auraient directement placé dans une famille d’accueil.
- Mon père, était fier d’avoir un gosse malgré tout. Il lui a interdit, mais il ne m’a pas « aimé » pour autant. Je suppose aussi que l’argent que mes grands-parents versaient pour mon éducation y était pour beaucoup. Pas d’enfant, pas d’argent. Mais l’argent ne partait pas du tout dans mon éducation évidemment. A trois ans on me larguait dans les escaliers pour que je ne pollue pas leur espace avec mes jeux. Un rien m’amusait pour la bonne raison que je n’avais rien, la plus part du temps si j’étais dans les escaliers consistait à rester assis et à regarder les gens monter et descendre, ce n’était pas un quartier très recommandé aussi personne ne se préoccupait du marmot qui traînait.

Katy ne dit rien mais lui caressa la joue, l’espace d’un instant Bryan ferma les yeux et posa sa main sur celle qui était selon lui la plus douce. Il lui adressa un triste sourire :

- Ensuite, il y’ a pas grand chose à dire, je manquais d’occupation, dehors du matin au soir… l’assistante sociale ne pouvait pas me retirer car il s’agissait de négligence et non de maltraitance. Elle a fait les démarche pour que j’aille à l’école. Au début j’étais content d’y aller mais quand je voyais mes habits comparés à ceux des autres, et la façon dont on me traitait presque en paria je n’y ai pas de très bon souvenirs… fit-il avec une grimace, qui fut interrompu par les lèvres de sa petite-amie qui s’étaient posé sur les siennes.
- Je suis désolée pour ton enfance… murmura-t-elle. Parle si ça te fait du bien.
- Ensuite j’ai commencé à me laisser entraîner ou il fallait pas, j’ai été reconduit chez moi quelques fois et c’est à partir de là que cela a été l’enfer. Mon père à commencé à me frapper, et je crois que ma mère lui piquait de l’argent et évidemment mon géniteur me pensait coupable.

A présent il était perdu très loin dans ses pensées, il lui raconta d’une voix monocorde comment enfant il s’amusait à faire du toboggan sur la rampe et quand une fois il était tombé et s’était cassé le bras, ses parents avaient négligé de l’emmener aux urgences, ce fut son instituteur qui l’avait engueulé parce qu’il ne voulait pas faire du sport et quand il l’avait saisit par le bras pour l’emmener chez le directeur il avait hurlé.
Une fois conduit à l’hôpital ses parents étaient venus le chercher en lui demandant pourquoi il ne leur avait pas dit qu’il s’était fait mal. Et ce jour-là ses parents étaient arrivés avec un robot pour lui, un cadeau, le seul de son existence. Il leur avait sourit ravi, il s’était promis d’être sage.
L’assistante sociale les avait suivit et ils avaient été gentil avec lui toute la soirée, sa mère y avait même mis du sien en lui lisant une histoire. L’assistante était partie à 22heures, à cette heure-là il dormait déjà profondément avec un magnifique sourire sur ses lèvres, heureux d’être aimé.
Le lendemain il était vite retombé de ses illusions, ils l’avaient houspillé en lui disant qu’il lui avait fait perdre du temps et de l’argent, ce jour-là il s’était fait frappé énormément. Et ses parents lui avait ordonné de ramener l’argent correspondant. A partir de là, il avait fait ses débuts dans le monde des pickpockets.

- voilà, fit-il avec de l’amertume au fond de la gorge. Il regarda Katy et vit que les larmes coulaient le long de ses joues.
- Katy ? qu’est ce qu’il y a ? pourquoi tu pleures ?
- Parce que… tu as eu une enfance terrible ! et que je t’admire.
- Tu m’admires ? répéta-t-il dubitatif, je t’annonce que je suis devenu délinquant et toi tu m’admires ?
- Je t’admire pour celui que tu es devenu, fit-elle en souriant parmi ses joues humides.
- Si je suis ce que je suis je le dois Ă  tes parents, Ă  Kaori et surtout Ă  toi.
- Moi ? répéta-t-elle perplexe.
- Oui toi ! parce que quand ton frère a disparu, j’ai cru me retrouver seul au monde… mais il y avait toi, toi petite demoiselle qui avait besoin de moi. Et tu ne peux pas savoir le besoin que j’avais, de me sentir utile.
- En devenant kiné tu vas être utile à beaucoup de gens.
- C’est à toi que j’ai pensé en empruntant cette voie… fit-il tendu.
- Je sais, fit-elle avec un sourire. Je suis presque jalouse de tes autres patientes.
- Ah bon et pourquoi ?
- Parce que tu masses très bien ! fit-elle légèrement rosie, la preuve sans toi jamais je pourrais marcher avec des béquilles.

Il appuya son front contre le sien et murmura :

- Ne sois pas jalouse, mon cœur, un jour tu auras plus que des massages ou des baisers ajouta-t-il.

Bryan vit exactement quand Katy comprit le sens caché de ses propos quand elle piqua un far profond avant de le frappé légèrement en lui reprochant :

- Mais tu arrêtes, j’ai l’impression que tu as un malin plaisir à me voir devenir rouge de gêne !
- Je dois avouer que je m’en lasse pas ! fit-il avec un sourire émaille diamant.
- Oh toi ! tu exagères ! je regrette de ne pas savoir faire sortir des massues comme Haruka pour t’empêcher de faire rougir dès que ton envie s’y prend ! grommela-t-elle.
- Tu serais capable de frapper ton fiancé ? fit-il avec une lueur espiègle dans le regard.

Katy fit mine de réfléchir en croisant les bras.

- Hé dis-donc toi !! fit Bryan en lui faisant des chatouilles ce qui fit sourire puis éclater de rire l’adolescente.

Dans ses gestes il la renversa sur le canapé, ses yeux brillaient quand il se trouva au-dessus d’elle. Bryan lui dit :

- Alors comme ça tu réfléchis à savoir si tu pourrais me frapper ?
- Cela peut-ĂŞtre tentant non ? fit-elle feignant une grande peur.
- Aurais-tu opté pour le sadomaso ?
- Pas du tout, mais toi tu t’amuses de m’embarrasser…
- Que veux tu c’est tentant ! fit-il amusé.
- Mais euh !!

Et puis tout Ă  coup elle fit une grimace. Bryan lui demanda inquiet :

- Qu’est ce qu’il y a ?
- Crampe dans le mollet droit.

Le jeune homme s’écarta et s’installa mieux pour pouvoir récupérer la jambe qu’il massa à la fois tendrement et énergiquement. Au bout de cinq minutes il lui demanda si ça allait, Katy hocha la tête.