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Histoire originale

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Du temps au temps

Petite Lady

Résumé : Katy et Bryan couple développé dans "Remember me" (City Hunter), Katy à 14 ans et Bryan 22 ans. Cette histoire relate leur relation débutante, les amenant à se découvrir, une sorte de quête du bonheur et va les amener à se remettre en question pour mieux avancer ! Les lecteurs de mon autre fic s'y retrouveront ^^ les autre découvriront

Disclaimer : Tous les personnages m'appartiennent exceptés les intervenants de City Hunter qui ont un rôle mineur ils appartiennent à Tsukasa Hojo

Chapitre 6

Pendant ce temps là Bryan avait installé un peu de force sa petite amie sur le siège de sa voiture de location et au moment ou il vit qu’elle voulait ressortir il ferma la porte et enclencha la fermeture centralisée. Il ouvra manuellement le coffre et y mit les béquilles (pour éviter qu’elle essaie de le frapper avec), le fauteuil roulant si nécessaire, et enfin le sac d’affaires.
Bryan ouvrit la portière avant de la voiture de location et s’installa sur le siège du conducteur il dit à sa jeune amie :

- Mets ta ceinture Katy, fit-il doucement tout en attachant la sienne.

Comme elle gardait son air buté et les bras croisés il décréta plus amusé qu’autre chose :

- Je ne pars pas tant que tu ne t’es pas attachée, et je ne te laisserai pas descendre ici davantage.
- Si je lui demande Oncle Falcon va venir me chercher, fit-elle d’un air buté.
- Ton oncle Falcon tout comme ta tante sont d’accord avec mon action fit-il calmement. Si non je m’étonne qu’il ne soit pas intervenu ce matin. De plus on devait passer jour de l’an ensemble.
- Et si j’ai changé d’avis ?

Il soupira et s’avança près d’elle un simple doigt sous son menton et il put déposer un chaste baiser sur ses lèvres. Il caressa sa joue et ensuite décréta en regardant sa chemise :

- Cette réaction purement sensuelle répond à ta place ma chérie.
- Je ne ferai rien avec toi, fit-elle glacée.
- Ça tombe bien ! je n’en ai pas l’intention mon cœur, pas avant le mariage !

Le sourire sincère qu’il lui administra ne remit rien en question car en fait elle avait déjà confiance en lui sur ce point. Non, le problème à ses yeux se posait ailleurs. Soupirant d’agacement, elle finit par obtempérer et attacher sa ceinture tout en recroisant prudemment les bras dans une attitude boudeuse.

Quand elle vit qu’il se dirigeait vers la sortie de la ville elle le dévisagea et lui demanda :

- Ou on va ?
- Se promener un peu. Etant donné que j’ai loué cette voiture autant utiliser les 200 km que j’ai payé.
- A cause de moi, murmura Katy les larmes aux yeux comprenant encore une fois son inutilité.

Ignorant vaillamment sa détresse Bryan continua sa route jusqu’à arrivé à Yokohama, une fois garé près de la plage et ce malgré le froid il sortit et fit le tour de la voiture Katy lui dit :

- Tu oublies mes béquilles dans le coffre, grommela-t-elle.
- Je vais exceptionnellement te porter.
- Je ne veux pas !
- Katy…
- Je suis déjà suffisamment inutile comme ça !

Déstabilisé par ces paroles, Bryan alla lui chercher à contrecœur ses béquilles et renonça à l’aider à sortir de la voiture, il avait l’impression que chacun de ses gestes étaient mal interprétés.
L’ignorant délibérément il avança vers la plage, par cette saison elle était bien évidemment inoccupée, et à cette heure de la matinée n’y tenant plus au bout de cinq cent mètres sur la plage il se retourna et demanda :

- Katy, tu es loin d’être inutile et tu le sais.

Voyant qu’elle allait pleurer il arriva vers et lui caressa le front et lui demanda :

- Qu’est ce qu’il y a ? par quelles sombres pensées ton cœur est-il entouré ?

Pour toute réponse elle se mit à pleurer…
Il la prit dans ses bras, elle lâcha ses béquilles qui tombèrent dans le sable fin pour s’accrocher à lui. Bryan lui murmura à l’oreille :

- Qu’est ce qui ne va pas ? tu dois me dire ce qui ne va pas… il n’y a aucun tabou entre nous, ma Katy, tu peux tout me dire, tout. Si j’ai fait quelque chose de mal pardonne-moi et dis-moi ce que c’est pour que je ne recommence pas…
- T’as rien fais, murmura-t-elle. C’est moi…
- Je suis sûr que ce n’est pas grave ma chérie, dis-moi…
- Je t’empêche de vivre…

Bryan se sentit statut de sel, comment pouvait-elle penser ça ? comment ?
Machinalement il la porta, et abandonnant ou elles étaient les béquilles, il alla s’asseoir avec elle dans les bras contre le muret, il était livide.

- C’est drôle Katy, mais je pense exactement le contraire, murmura-t-il enfin. Mon cerveau me dit qu’il faut que je te rende « ta liberté », car tu as toute la vie devant toi, et mon cœur, s’y refuse obstinément, parce qu’il souffrira le martyre si je te laisse partir.
- Bryan, tu ne m’empêches pas de vivre, répondit-elle doucement.
- Pourtant tu as quatorze ans, tu devrais songer à autre chose qu’à te marier à seize ans Katy, tout ça pour te donner à moi ? et moi je ne te mérite pas. A quatorze ans, tu devrais faire les magasins avec tes amies, discuter avec elles, parler des garçons…
- Qui te dis que je fais pas ça ? j’ai beau être fiancée, j’ai du temps pour vaquer mes occupations d’adolescentes.
- Bien, fit-il rassuré. et en quoi es-tu sensé m’empêcher de vivre ?

Katy hésita et déclara :

- Tes amis font des sorties le soir auxquels tu participes pas, Vanessa m’a dis que tes amis s’inquiétaient de ne pas te voir sortir.
- Vanessa devrait se mêler de ce qui la regarde ! s’exclama-t-il. De plus, si je ne sors pas le soir c’est que je n’en ai pas envie. Si c’est ce qui te tarabuste ne t’inquiète pas.
- Tu passes beaucoup de temps avec moi, continua Katy.
- Pas assez à mon goût, fit-il sérieux.
- Je ne veux pas que tu gâches tes chances d’être un kiné, à cause de moi…
- Qu’est ce que tu essaies de me dire Katy ? tu veux que je retire la bague que tu m’as offert ?

L’adolescente tressaillit, elle s’imagina comme dans les mois ou lui et elle ne se parlaient plus, le sentiment de solitude intense.

- naaaaaan ! cria-t-elle véhémente. Je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas !

Elle martelait sa poitrine de petits coups sans force, juste là pour montrer sa détresse. Il lui emprisonna ses poings et lui murmura :

- J’ai eu peur tout à coup fit-il.

Il déposa un baiser sur ses lèvres, et de sa langue captura ses larmes séchées il la serra dans ses bras :

- Moi non plus je ne veux pas qu’on se quitte ma chérie. Ne va pas croire que je ne vis pas, je fais du Kendo en dehors de mes études, la raison pour laquelle tu ne le sais peut-être pas c’est que ce club a lieu entre midi et deux, et moi ça m’arrange à ce moment là.
- Je ne veux pas que ta moyenne baisse !
- Ma moyenne ne baisse pas Katy, au contraire elle augmente ! tu me galvanises l’air de rien à donné le meilleur de moi-même.
- Tu rigoles ? fit-elle stupéfaite.
- Pas du tout ! en plus j’aurais la paix du côté des professeurs.
- Comment ça ? fit-elle intriguée.
- Je n’ai pas pu te le dire à noël car tu étais souffrante mon cœur, au fait tu n’as pas froid ?
- Non ça va.

Malgré sa réponse il détacha sa parka et tout en attirant plus prés de lui l’adolescente qui avait réussi à lui voler son cœur. Heureusement la parka était large, et il la serra dedans.

- Pour reprendre l’équipe des professeur quand ils ont vu la bague de fiançailles, fit-il avec ironie. M’ont convoqué entre deux examens et m’ont demandé si cette histoire n’allait pas me faire-faire des bêtises pour mon avenir, rater mes examens blanc et les finaux, je leur ai dis que pour le moment les seuls qui me dérangeaient dans mes révisions c’était les convocation de ce style. Qu’ils pourraient me faire leur remontrance après les examens blanc.
- Et ?
- Je suis la major dans toutes matières, et pire non seulement j’ai battu mes propres records mais en plus, j’ai battu ceux des cinq dernières années.
- C’est pas vrai !
- Si ! tu vois Katy réviser avec toi à côté de moi ne dérange rien pour mes notes. Donc Vanessa devrait vraiment s’occuper de ses affaires avec Shinji au lieu de te perturber Katy. Et toi tes notes n’ont pas baissées au moins ? fit-il tout à coup inquiet.
- Non, elles sont stables.
- Bah tu vois, fit-il en caressant les cheveux. Il ne fallait pas t’inquiéter.
- Alors je ne te gĂŞne pas ? demanda-t-elle doucement.
- Jamais de la vie.

Doucement les larmes coulèrent sur les joues de l’adolescente, rassurée en confiance.


- Tu veux qu’on se promène un peu ? quoi qu’il fait froid. Je t’offre un chocolat chaud ?
- Avec plaisir, fit Katy.
- Attention on se lève la prévint-il avant de se redresser difficilement avec son délicieux fardeau dans les bras. Autre chose Katy, tu n’es en rien inutile. Je n’aime pas du tout quand tu penses ça de toi.
- Tu fais pourtant des sacrifices pour moi…
- Pas du tout. J’ai des principes voilà-tout.
- Ne va pas me sortir que tu n’as jamais couché avec une femme, lança Katy.

Bryan savait que la question était aussi méchante pour lui qu’elle ne l’était pour elle et pourtant ce qui l’embêtait c’était la vision qu’elle avait de lui. Il la fit s’asseoir sur le muret et lui dit :

- Je ne te mentirais pas Katy, c’est vrai j’ai couché avec quelques femmes déjà.

L’adolescente sursauta et malgré elle, ses yeux s’emplirent de larmes de souffrance.

- Mais pas depuis que je suis à Tokyo, ajouta-t-il rapidement comme espérant l’absolution par cette confession.
- Pourquoi pas depuis que tu es à Tokyo ? fit Katy, tout en se persuadant qu’elle n’était pas masochiste.
- J’ai découverts les affres de la sexualités comme n’importe quel ado, grisé par cela, envie d’assouvir les désirs en couchant. Confondant désir et amour…
- …
- mais Katy, coucher avec une femme est différent de lui faire l’amour. Tu es encore un peu jeune pour…
- Pour les relations intimes, oui mais pas pour parler d’amour Bryan.
- Bien, alors puisque je peux en parler. Je t’aime, je te respecte et même si je te désire, je ne te toucherai pas avant notre mariage et surtout avant que tu sois prête. Quand je dis que j’ai des principes, c’est que j’ai des principes qui me guident pour me comporter de manière différente avec toi, parce que justement je ne veux pas coucher avec toi, plus tard je veux te faire l’amour. Mais pas pour le moment, j’attendrai qu’on soit prêt tous les deux.
- Tous les deux ? ou seulement moi ?
- Tous les deux. Tous les deux, car même si j’ai couché avec des femmes Katy, je n’ai encore jamais fait l’amour avec ma femme et cette femme ce sera toi quand tu seras prête.

Elle fronça son nez et lui dit :

- Si ça c’est pas une déclaration d’amour, murmura-t-elle.

Il déposa un baiser sur sa tempe.

- Qu’est ce que tu crois je suis un romantique moi !

Elle éclata de rire, mais se retint, elle voulait qu’il la serre dans ses bras. Devinant son désir, il la fit descendre et tout en la stabilisant il la serra contre lui.
Bryan ne lui avait pas confié ses angoisses, sa peur viscérale de la décevoir, de lui faire mal le jour venu, mais comme il le disait lui-même ce ne serait pas pour tout de suite il avait le temps de voir venir ce jour béni entre tous. Il murmura :

- Je t’invite boire un café dans un bar ?
- Non.
- Non ? fit-il étonné.
- Puisque nous avons la voiture c’est possible de faire un tour ? demanda-t-elle timidement. J’ai envie de me promener un peu, puis après on aura qu’a retourner chez toi pour boire un chocolat.

Il leva un sourcil interrogateur et comprit qu’elle voulait se retrouver seule avec lui pour profiter de lui. Un tête à tête qui aurait lieu ailleurs que dans son appartement.

- D’accord. Mais on passe au drive pour récupérer des boissons chaude.
- Ok.

Après avoir récupéré des boissons chaudes, Bryan mit le contacte et ils partirent se promener dans la campagne, le jeune homme faisait quand même attention à ne pas se perdre.
Ils s’arrêtèrent dans une clairière et juste au moment ou ils allaient repartir la neige se mit à tomber. L’adolescente était appuyée contre la vitre, vibrante d’exaltation.

- Tu aimes les noëls blanc ?
- J’adore la neige…

Il captura sa main posé négligemment sur ses genoux et l’apporta à sa bouche pour un déposer un baiser dans la paume. Elle lui dit :

- Tu chatouilles.
- Tu n’aimes pas ça ? fit-il doucement.
- Je n’ai pas dis ça. C’est juste… c’est comme quand tu m’as vraiment embrassé la première fois c’était bizarre…
- Mon baiser était bizarre fit-il faussement vexé.

L’adolescente rougit légèrement et concentra son regard sur la boite à gant.

- Comment dire, c’était nouveau et ce genre de chatouille… ou ce qui s’est passé avec… c’était nouveau.

Troublé et ému de ses confidences à l’aide de sa main, il lui tourna le visage et doucement embrassa son nez.

- Ce n’était pas désagréable ?
- Pas du tout ! fit-elle avec force.
- Dans ce cas, il y a toutes les chances que cela devienne un plaisir avec le temps. Hum, tu trouves toujours mes baisers bizarre ? fit-il tout en prenant un air sérieux.
- Non ! – gênée elle baissa la tête et finit par ajouter en marmonnant – si non j’en demanderai pas si souvent.

Il lui tourna le visage une fois de plus vers lui et lui dit tendrement :

- J’en suis ravi. Mais j’ai l’impression que tu en voudrais encore davantage que tu en demandes, je me trompe.
- Sans aucun doute, fit-elle doucement.

Il déposa un baiser sur ses lèvres déjà entrouverte, comme il l’aimait, et il la sentait si présente, si charmante dans son inexpérience. A bout de souffle, il s’écarta d’elle. Il lui caressa tendrement la joue, amusé d’y remarquer qu’elles étaient un peu rouge. Il déposa un baiser sur chacune des paupières fermées.

- Et si nous rentrions, il faut préparer le repas de ce soir, c’est important le réveillon entre amoureux déclara-t-il.
- Toi tu révises ! moi je m’en occupe déclara Katy.
- Quoi ? mais…
- Tu travailles, c’est moi qui fait à manger. Et comme tu n’as rien contre la cuisine française je vais essayer de faire un vrai repas français de fêtes de noël tout en t’épargnant les escargots (nda : pourtant c’est délicieux ça ^^’). Sauf si ça te tente…
- Une autre fois peut-être…

Elle éclata de rire. Que c’était bon d’entendre son rire, songea-t-il. Il lui dit :

- si tu veux, mais je t’accompagnes faire les courses.
- Ah non ! tu serais horrifié par ce que j’ai l’intention d’acheter, tu partirais en courant ! fit-elle avec un sourire amusé.
- D’accord, fait tes courses mademoiselle et moi je t’attends à l’avant du magasin pour régler tout ça.

Elle acquiesça et repensa au cadeau qu’il lui avait fait, des boucle d’oreilles pendantes avec des petits cœurs au bout. Elle l’avait regardé stupéfaite, elle s’était sentie honteuse elle n’avait pas fait grand chose si ce n’était qu’un peu de travaux manuels pour lui offrir un modeste agenda décoré à sa sauce. Cadeau qui aurait pu être tout à fait dénué d’intérêts si elle n’y avait pas mis çà et là des formules tirés de poèmes et d’œuvres qu’elle aimait bien.
C’était d’apparence un petit agenda sans prétention mais dedans, bien caché entre les pages des petits trésors qu’elle avait glissé dans des pochettes. Elle préférait rembourser la chevalière en priorité.

Elle sortit avec ses béquilles et entra dans la supérette spécialisée en denrées françaises. Elle adressa un sourire à la caissière et tout en se saisissant d’un cadis elle le poussa tout en espérant pouvoir tenir debout sans s’étaler. Aussitôt une dame de l’accueil sortit et lui proposa de lui tirer, bien que peu prompt à accepter ce genre de sollicitude basé davantage sur la pitié que sur le civisme elle soupira discrètement et accepta l’aide pour trouver les produits.

Une fois les courses finies, l’hôtesse d’accueil retourna à son travail quand elle vit que Bryan venait l’aider à remplir le chariot. Aussitôt l’hôtesse regretta d’être partie si vite, malheureusement elle ne pouvait plus faire demi-tour. Aussi se permit sans gêne de dévisager avec un air aguicheur le beau jeune homme. Ce dernier lui jeta un vague coup d’œil, mais son attention retourna immédiatement à Katy, à qui il sourit en lui caressant doucement la joue. Leurs regards se croisèrent et un sourire rassuré se dessina sur le visage de l’adolescente.