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Histoire originale

Histoires Ă  suivre

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Du temps au temps

Petite Lady

Résumé : Katy et Bryan couple développé dans "Remember me" (City Hunter), Katy à 14 ans et Bryan 22 ans. Cette histoire relate leur relation débutante, les amenant à se découvrir, une sorte de quête du bonheur et va les amener à se remettre en question pour mieux avancer ! Les lecteurs de mon autre fic s'y retrouveront ^^ les autre découvriront

Disclaimer : Tous les personnages m'appartiennent exceptés les intervenants de City Hunter qui ont un rôle mineur ils appartiennent à Tsukasa Hojo

Chapitre 5

Tard dans la nuit, Bryan put enfin d’assoupir, la fièvre de sa petite-amie avait baissé et il put se reposer sans s’inquiéter. Il se glissa dans le lit ne résistant pas à l’envie de la prendre dans ses bras.
Ces frôlements ne le tourmentaient pas, il la désirait mais il savait qu’il saurait toujours résister pour ne pas lui faire du mal, lui laisser du temps pour apprivoiser son corps qui allait encore s’épanouir pour devenir celui d’une femme.
Au moment ou il allait éteindre la lumière, Katy ouvrit des yeux embrumé de fatigue. Il lui demanda :

- Tu veux boire quelque chose ?
- De l’eau s’il te plait fit-elle la bouche pâteuse.

Il se redressa et alla lui chercher de l’eau fraîche, mais avant de partir il chercha un autre t-shirt mais visiblement ils étaient sois tous au sal, soit ils avaient disparus de la surface de la terre. Il sortit une chemise non-repassée, ce n’était pas qu’il ne voulait pas lui en donner une repassée, c’était surtout qu’il mettait tellement de temps à accomplir cette tâche, ou à se motiver pour l’accomplir. Qu’il préférait garder les vêtements repassés pour la nécessité immédiate quand il travaillait ou allait en cours.

Ces dernières années, ayant fait ses preuves en tant que kinésithérapeute sans même avoir le diplôme lors de stages ou alors juste sur l’effet qu’il a eu sur Katy, il s’était retrouvé engagé pour quelques heures par semaines et pendant les vacances scolaires, en plus de ça, grâce au fait qu’il soit major de sa promotion aux examens trimestriel, sa bourse était plus importante. En effet l’université Todaï, bien que régit sur les principes économiques d’une micro-société (nda : je sais pas ou je vais chercher tout ça ^^’), elle avait tendance cependant à prévaloir la valeur intellectuel et les résultats sur la capacité à payer ses droits de scolarités considérables au Japon.
Ainsi un boursier avec une très bonne moyenne voir une excellente pouvait prétendre à des droits d’accès gratuits sans se prévaloir de sa bourse qui lui permettait alors d’éviter de travailler en plus du travail scolaire conséquent. A sa façon, Todaï privilégiait le travail personnel et ses résultats. Et Bryan pouvait se prévaloir d’avoir réussi à ne pas baisser dans sa moyenne malgré le fait d’avoir une petite amie. Juste avant Noël justement il avait été convoqué on l’avait prévenue que la vie privée ne viendrait pas compenser l’absence de résultat.
Les professeurs avaient entendu et ou vu eux aussi la chevalière et avaient conclu que leur élève modèle se dévergondait et que cela pouvait être préjudiciable à son encontre. Le jeune homme avait été un peu agacé par le fait qu’ils se permettent d’interférer dans sa vie privée, mais il leur avait dit qu’ils auraient plutôt dû le convoquer après les examens que pendant les tests trimestriels car ils l’avaient coupé dans ses révisions. Et que si comme il le prévoyait ses notes n’avaient pas baissait il espérait recevoir des excuses.
Quelques jours avant le 25 décembre, il avait reçu les résultats lui alléguant une fois de plus la place de major des examens trimestriel, de plus il avait pu constater qu’il avait en plus augmenté ses moyennes.

En se levant il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire, la mère d’Haruka avait bien fait de le pousser à faire des études, aujourd’hui il s’épanouissait davantage encore qu’avant dans les études. Mais ayant d’autres objectifs dans la vie, avec Katy en premier plan, il n’irait pas plus loin. De toute façon il était allé au bout de son cursus, en mars il entrerait avec un contrat à duré indéterminé au service du centre de rééducation.
Bryan constata que sa jeune amie s’était lovée contre lui. Il songea amusé que les « bonnes habitudes » se prenaient rapidement. Il aimait la sentir contre lui. Il déposa un baiser sur son front. Doucement Katy ouvrit les yeux, qu’elle frotta distraitement avec sa main gauche comme une enfant mal réveillée. Elle tourna la tête à droite et à gauche pour essayer de se repérer, ses yeux à moitié fermé elle se redressa avant que son regard ne se porta sur Bryan. Elle demanda perplexe :

- J’ai dormi chez toi ?
- Oui… je ne voulais pas te laissé parce que tu étais malade. Comment te sens-tu ?
- Pas très bien, fit-elle avec moue. J’ai mal à la tête, et au cœur…

Le jeune homme se redressa et s’agenouilla sur le lit, ce ne fut qu’à cet instant précis qu’il se rendit compte que la chemise qu’il avait demandé à Katy de revêtir avant de se couchait était à moitié ouverte laissant apercevoir la forme harmonieuse d’un sein ferme dont il pouvait deviner que la taille n’était pas encore définitive, il déglutit péniblement et releva son regard pour le planter dans le regard de l’adolescente, qui avait dû suivre le chemin de son regard car elle rougissait légèrement. Il lui dit :

- Hum désolé. Je… je vais te chercher le médicament que Miki t’a apporté hier soir. Tu as faim ?

La grimace qu’elle lui offrit lui signifia tout ce que la cuisine et la nourriture lui inspirait à cet instant précis. Il sourit :

- C’est pas grave… je vais te chercher ton médicament.
- Bryan ?
- Oui ?
- Tu peux me rattacher la chemise s’il te plait… - elle rougit en ajoutant – parce que je crois pas que mes doigts voudront le faire.

Le jeune homme leva un regard vers elle lui demandant silencieusement s’il n’y avait pas d’alternative. Il soupira, et prit garde de ne pas la frôler, trop tard, en accrochant l’avant dernier bouton le dos de sa main frôla le sein dont la pointe durci presque immédiatement. Ignorant cet appel sensuel, Bryan finit mais la poitrine de l’adolescente faisait nettement apparaître les deux tétons pointus.
Katy fixa sa réaction avec un regard perplexe, mais elle n’osa pas demandé ce que cela signifiait à son ami qui lui semblait surpris, fasciné par ce détail. Il fila ensuite dans la cuisine revint avec un médicament. Il lui dit :

- Tu risques de dormir après l’avoir pris Katy… Tu veux vraiment pas manger quelque chose avant ?
- Non. Par contre… - elle rougit légèrement.
- Oui ?
- J’aimerai mon bisou c’est qu’ils deviennent ma drogue…
- Tu as raison ou avais-je la tĂŞte !
- Tu n’as pas peur d’être malade ?
- Hum, je prends le risque. Si je suis malade tu me veilleras ?
- Oui bien sûr !
- Alors tout va bien.

Doucement il s’approcha d’elle mais au moment ou il allait l’embrasser elle s’éloigna et contempla une fois de plus ses seins tendus. Suivant son regard, Bryan sourit et lui dit :

- cela signifie juste que tu es en train de grandir Katy !
- c’est la première fois que ça fait ça marmonna-t-elle désarçonnée.
- Et pas la dernière crois-moi mon cœur fit-il.

Il utilisa sa main droite pour faire lever la tête à son amie et il déposa un baiser qu’il approfondit quand elle lui donna l’autorisation. Sa main gauche s’arrêta sur la courbe de son dos et il l’amena un peu plus contre lui et il murmura :

- C’est le symbole du désir ma puce rien de plus.

Leur câlin dura un petit moment, et quand Bryan alla à la douche son désir était plus que présent. Pour le moment il arrivait à contrôler son ardeur et espérait qu’il en serait ainsi aussi longtemps que nécessaire.
Quand il revint dans la chambre Katy s’était endormie à nouveau il mit un mot à côté d’elle lui expliquant qu’il rentrerait vers midi pour sa pause. Et qu’il souhaitait qu’elle se repose au mieux.

A l’heure annoncé Bryan pénétra dans l’appartement et alla directement dans sa chambre. Katy dormait toujours, mais elle avait dû avoir un sommeil agité car les draps étaient éparpillés et même si ses jambes n’avaient visiblement pas bougé de place, sa chemise était remontée au delà de son nombril laissant apparaître son sous-vêtement. De plus l’habit était à nouveau détaché donnant une vue imprenable sur la poitrine de l’adolescente.
Bryan pratiqua l’hypoventilation pour reprendre contenance, puis il s’avança il remit le drap sur le corps de sa petite amie. Ensuite il passa une main dans ses cheveux. Ce soir il faudrait absolument qu’elle retourne chez ses parents adoptifs.
A cet instant il se demanda comment tenir jusqu’au 16 ans de Katy sans lui sauter dessus, il se força à prendre une douche et une fois chose fait, il passa la tête par la porte de la chambre mais elle dormait encore.

En fait, elle ne se réveilla pas de la journée, mais le soir à 17 heures elle était en pleine forme, inquiet Bryan avait fait venir l’après-midi Miki qui avait contacté le Doc qui lui avait assuré que ce n’était que le contrecoup des séances de rééducations, les derniers examens et les cours qui avaient donné l’occasion de dormir pour récupérer.

D’ailleurs Vanessa était avec elle dans la chambre en train de discuter, Bryan vit quand même qu’elle avait toujours un peu de fièvre ses yeux étaient encore brillant, aussi après une heure il intima gentiment à sa cousine un peu trop encombrante de rejoindre son Shinji.
Il était agacé quand il revint dans la chambre car Vanessa lui avait dit de « ne pas faire de bêtise », il avait levé les yeux au ciel, rien ne lui serait épargné. Rien effectivement songea-t-il quand il vit Katy en train de se changer pour la énième fois. Il se détourna rapidement et tout en faisant mine de n’avoir rien vu il lui dit :

- il y a un peignoir sur la chaise Ă  droite, mets le Katy.

L’adolescente gênée s’exécuta. Evidemment l’habit était trop grand mais le temps de trouver quelque chose de mieux cela suffirait. Heureusement Bryan avait eu la bonne idée le matin de faire une lessive et il avait utilisé le sèche-linge du complexe pour sécher ses habits il arriva avec une masse de vêtement et dit à Katy, tout en ignorant son trouble :

- Tu veux un t-shirt Ă  moi ? on va Ă©viter les chemises, fit-il avec humour.

Humour qui teinta les joues de sa douce amie au souvenir de la veille.

- Je vais prendre une douche et m’habiller déclara l’adolescente – cependant si tu te tournes et que tu me donnes un t-shirt, ils sera plus pratique pour aller à la salle de bain.
- Tu veux que je te porte ?
- Non merci Bryan.
- Tu me fais la tĂŞte ?
- Non pas du tout, fit l’adolescente, d’ailleurs j’ai pas eu mon bisou à cause de Vanessa.
- Ah Vanessa parlons en elle a rien dit comme bĂŞtise ?
- Non pourquoi ? elle m’a tenue compagnie et amené des vêtements propres… je ne les ai pas encore vus par contre.

Il finit par lui donner un t-shirt, en espérant qu’il soit suffisamment grand, mais finalement tout t-shirt lui appartenant faisait facilement office de robe. Elle enfila rapidement un short et alla dans la salle de bain pour se laver elle sortit un peu plus tard, habillée d’un cycliste long et une chemise décorée harmonieusement dessous on devinait un t-shirt blanc et un pendentif en forme de cœur qui ne la quittait pas depuis des années, unique souvenir de sa mère que son frère lui avait offert pour ses 7 ans.
Elle avait les cheveux qui couraient librement sur les épaules, ni Vanessa ni Miki n’avaient songé à lui donner des élastiques pour ses cheveux.

Pendant ce temps Bryan avait rangé un peu sa chambre mit de côté le linge à laver, mélangeant inconsciemment les siens à ceux de la demoiselle, il changea également les draps, elle lui demanda :

- Je peux aider ?
- Non ça va aller Katy… j’en ai pas pour longtemps.

Fière l’adolescente se dirigea vers le salon, légèrement blessée par le fait qu’elle ne pouvait rien faire pour lui être agréable. Avant même d’avoir atteint le salon deux bras emprisonnèrent sa taille et Bryan :

- Tu me fais la tĂŞte Katy ?
- Non.
- Alors qu’est ce que tu as…
- Je me sens légèrement inutile, confia-t-elle sans le vouloir.
- Mais non…
- En plus je t’empêche de réviser tes examens qui sont quand même en janvier avant un stage de 6 semaines…
- Ne t’inquiète pas de ça…

L’adolescente se dégagea de l’étreinte et avança elle dit sur un ton nonchalant :

- Je vais appeler Miki pour qu’elle vienne me chercher.
- Katy ! tu ne me déranges pas.

Pour toute réponse l’intéressée haussa les épaules avant de récupérer son portable pour téléphoner à sa tutrice, cette dernière ne pipa mot et vint simplement la chercher sans poser de question.

Le jeune homme resta perplexe en les voyant disparaître dans la cage d’escalier. Elle lui faisait la tête mais il ignorait la raison, est ce que cela avait à voir avec lui exactement ? il n’en était pas sûr. En attendant Miki il avait bien essayé de la prendre dans ses bras pour comprendre, mais elle était restée perdue dans son mutisme.
Comme prévu il passa le matin et le soir des jours suivants mais n’arriva en rien à lui faire décocher un sourire…
Le 31 n’y tenant plus il débarqua dans la chambre de l’adolescente et la prit sur son épaule et redescendit jusque dans le café et ce malgré les protestations de Katy peu encline à ce genre d’attitude purement machiste et ce même s’il lui avait rétorqué « une promesse est une promesse ».

Ryo qui était en train de boire un café en compagnie de Mick éclatèrent tous deux de rire, Miki pouffa aussi malgré les vocalises de sa protégée.
Réagissant la jeune femme monta dans la chambre de la jeune fille et lui rassembla des habits de rechange ainsi que le travail sur lequel elle travaillait, c’est à dire un résumé de texte pour sa fiche de lecture. Elle récupéra aussi sa pochette de dessin et sa trousse. Ensuite elle descendit avec les béquilles sous le bras.