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Histoire originale

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Du temps au temps

Petite Lady

Résumé : Katy et Bryan couple développé dans "Remember me" (City Hunter), Katy à 14 ans et Bryan 22 ans. Cette histoire relate leur relation débutante, les amenant à se découvrir, une sorte de quête du bonheur et va les amener à se remettre en question pour mieux avancer ! Les lecteurs de mon autre fic s'y retrouveront ^^ les autre découvriront

Disclaimer : Tous les personnages m'appartiennent exceptés les intervenants de City Hunter qui ont un rôle mineur ils appartiennent à Tsukasa Hojo

Chapitre 4

Pour Noël, toute la bande s’était réunie comme une grande et belle famille. Les filles discutaient ensemble et rigolaient calmement. Shinji et Bryan eux discutaient des prochains examens et de leurs aspirations futures !
Shinji s’était orienté vers le professorat et devait entrer en fonction en avril prochain, il n’avait pas encore son affectation mais il espérait que ce serait dans Tokyo pour pouvoir rester auprès de sa petite amie Vanessa. Bryan lui, ne cachait pas le fait qu’il avait déjà trouvé un éventuel employeur pour avril quoi qu’il arrivait. En effet l’établissement ou Katy faisait ses massages avaient été très enthousiaste à l’idée de l’avoir dans leur équipe.
Il faut dire que Katy était le plus bel exemple de l’efficacité du jeune homme. Et lui cela lui permettrait de voir la jeune fille le mercredi après-midi et peut-être de lui faire lui-même les massages. Ce centre de rééducation était spécialisé principalement pour les enfants, aussi la réputation du jeune homme était plus qu’important et il savait qu’il faudrait qu’ils soient d’autant plus prudent s’ils se voyaient tous les mercredis.
Finalement ils s’étaient mis d’accord pour se voir de manière plus prolongée le mardi soir comme la jeune fille commençait à 10 heures le lendemain et finissait à 15h30. Evidemment ils se voyaient quotidiennement pour les massages de l’adolescente, mais souvent le soir l’adolescente était si épuisée que les massages arrivaient à point nommé pour l’amener dans les bras de Morphée. Alors il la portait dans son lit et tendrement posait un baiser sur son front.
Généralement le matin elle était frustrée de s’être ainsi endormi ce qui le faisait rire en voyant sa moue boudeuse. Adorable était le mot qui la caractérisait le mieux quand elle avait des attitudes enfantines. Jamais, il ne l’avait trouvé puérile au contraire, il savait bien que les étapes de sa courte vie l’avaient obligées à grandir un peu contre sa propre volonté.
Sa force de caractère et sa capacité à rebondir avaient tout de suite attiré son attention, de plus elle exposait ses vulnérabilités d’adolescente qu’à très peu de personnes. Et même si elle ne partageait pas tout à avec lui à cause de son indéniable timidité, il savait qu’il partageait d’autres choses plus importantes encore.
Des fois il culpabilisait d’être ainsi de l’empêcher de vivre une vie d’ado normale, mais il savait au fond de son cœur que ça n’intéressait pas plus que ça sa Katy, que si elle était invitée à un anniversaire un samedi bien qu’embêtée elle lui dirait et s’organiserait pour le voir le dimanche.
Cette confiance lui faisait chaud au cœur, lui-même s’interdisait toute sortie à Kabikucho et ce malgré les remarques ironiques des ses camarades, le taquinant en lui disant qu’il était bien jeune pour s’éloigner de la luxure, et qu’il était dommage que sa petite amie l’empêche de faire de telles expériences. Il leur souriait en leur disant que le plus important pour lui était de passer du temps avec elle.
Le lundi suivant le cadeau de sa petite amie, ses camarades l’avaient interrogée sur cette étrange jeune fille qui avait l’air si à l’aise dans la cuisine du jeune homme. Il ne leur avait pas menti il leur avait dit que c’était la petite sœur de son meilleur ami.

Bryan avait expliqué qu’il était le kiné de l’adolescente depuis plusieurs années d’ou leur familiarité. Et puis ses amis avaient vu sa bague et évidemment cela avait amené plein de questions. Notamment s’il allait bientôt lui présenter sa « fiancée » le terme l’avait fait levé un sourcil et il avait répliqué tout à fait sérieux :

- Pas avant mon mariage !
- T’es pas sérieux ?

Il n’avait pas répondu laissant le suspens son sourire énigmatique à leur adresse. Et aujourd’hui il pouvait parlé un peu plus librement car tout ce petit monde était au courant de la relation qu’il entretenait avec Katy Tomas.
Ici dans ce café décoré de vert et de rouge était un lieu de villégiature et même si Katy n’était en rien exubérante au point de prouver leur relation le simple fait de pouvoir être assis à ses côtés et de passer son bras autour de sa taille sans s’attirer les foudres lui allait.

- A table ! annonça Miki.

Chacun rejoignit sa table, ils avaient laissé « les enfants » ensembles : Shinji, Vanessa, Haruka, Tomas, Katy et Bryan. Le jeune frère de Shinji lui, passait les vacances avec leur parents au ski. Aux autres tables il y avait : Eriko, Kazue, Mick, Ryo, Miki, la mère de Vanessa et Falcon en bout de tables.
Pendant toute la soirée ou les rires firent des ravages, Bryan garda un bras protecteur négligemment posé autour de la taille de l’adolescente, officiellement c’était pour l’empêcher de faire des acrobaties dont elle avait le secret, mais personne n’était dupe.
Vers une heure du matin, Bryan se rendit compte que sa petite-amie s’était endormie la tête appuyée sur son épaule.
Il se proposa de monter et ensuite de rentrer chez lui, mais Miki lui dit qu’il pouvait dormir ici, et quand il avait demandé « ou ? » elle lui avait répondu, la chambre de Katy.
Le jeune homme avait écarquillé les yeux pensant qu’ils plaisantaient.
Falcon porta sa protégée à l’étage suivit par un Bryan gêné de dormir dans le même espace. Miki arriva avec un futon d’appoint qu’elle installa sur le sol.

- Je suis désolée Bryan, je suppose que tu aurais préféré qu’on te ramène mais le 25 décembre circuler en voiture est impossible à cause du monde et les métros sont arrêtés à cause du risque de vandalisme surtout à Shinjuku.
- C’est pas grave. Mais et les autres ?
- Ryo n’habite pas loin, Falcon Miki et lui vont ramener tous les petits mondes là bas et il a déjà installé des lits d’appoints.
- D’accord.
- Bonne nuit Bryan.
- Bonne nuit.

Les deux adultes sortirent de la chambre. Laissant Katy endormie entre les draps et Bryan se motivant à se coucher sur le sol. Le peu de fois ou il avait dormi sur un futon lui avait laissé d’horribles souvenirs de torticolis. Il soupira et enleva ses vêtements restant par égard pour sa petite amie habillé d’un caleçon et de son t-shirt.
Le lendemain de son anniversaire, il avait appris qu’elle l’avait surpris dans la salle de bain en tenu d’Adam, il n’avait fait aucune remarque pour ne pas la gêner, mais il s’était demandé ce qu’elle avait pu penser de son corps. bien sûr elle avait lancé que ce qu’elle avait vu n’était pas reluisant, mais il avait déduit que c’était de le voir dans les bras de son oreiller qui avait amené cette remarque.
Ce soir il avait fait exprès de ne pas boire beaucoup, pour ne pas qu’elle puisse lui faire la remarque, mais à présent allongé sur le sol. Il l’entendit s’agiter sur le lit et Katy demanda :

- Bryan ?
- Oui ? tu savais que j’étais là ?
- Oui, Miki m’a demandé si ça me dérangeait que tu dormes dans ma chambre ce soir…
- Et tu as répondu non ?
- Ça arrangeait tout le monde, fit-elle simplement.

La réponse blessa l’orgueil masculin du jeune homme, mais il ne lui dit rien. Katy lui demanda :

- Tu es bien installé dans le futon ?
- C’est un futon, fit-il fataliste.

L’adolescente hésita un instant et proposa le rouge aux joues :

- Allez viens !
- Pardon ?
- Viens dormir à côté de moi, c’est un lit deux places…
- Katy, je t’ai dis que je…
- Que nenni. DORMIR, Bryan. Je vais finir par croire que tu ne penses malgré tout qu’aux relations sexuelles ! Oh et puis zut, fait ce que tu veux, si tu veux avoir un torticolis libre à toi, grommela-t-elle agacée.

Bryan soupira, décidément songea-t-il, lui aussi était très habité par la sexualité malgré ses volontés de ne rien laisser paraître. Il fallait qu’il soit honnête avec lui-même, malgré ses réticence et après s’être avoué quelques mois auparavant qu’il l’aimait. Il devait avouer à présent qu’il la désirait. Il songea qu’il faudrait qu’il fasse plus attention encore maintenant que cette constatation était faite. Il soupira. Il ne devrait pas aller s’allonger près d’elle, mais d’un autre côté la perspective d’être plié en quatre le lendemain matin ne l’enchantait pas. il se leva et fit le tour, là il se glissa entre les draps.
Presque aussitôt le corps de Katy glissa contre lui, mais cette dernière s’assis et quand il lui demanda ce qu’elle faisait, elle lui dit :

- Tourne toi je vais me déshabiller – et avant qu’il ait une réaction elle ajouta – et me mettre en pyjama cette robe n’est pas très pratique pour dormir.

A un moment donné, il l’entendit grommeler mais il s’interdit de lui demander quoi que ce soit de peur de se faire disputer comme peu auparavant. Au final sans le confier à son petit-ami, Katy se retrouva en tricot et culotte. En fait son pyjama avait dû être oublié dans la salle de bain car elle ne l’avait point trouvé sous le traversin. Elle se glissa dans les draps et bougea un peu pour se réchauffer elle avait les pieds les fesses et les mains gelées.

- ça va Katy ?
- oui, j’essaie juste de me réchauffer.
- Ou tu as froid ?

Elle osa se retourner de son côté et lui mit ses mains sur les siennes.

- C’est vrai que tu es gelée… attend.

Il passa les mains de sa jeune amie sous son t-shirt, les reposant contre son torse. Katy eut un sursaut de surprise, lui donner les mains pour qu’il les réchauffe entre les siennes étaient une chose mais les poser contre lui en était une autre.
Elle captura son regard et y vit une drĂ´le de lueur, elle prit sur elle pour demander :

- Qu’est ce qu’il y a ?
- Rien… murmura-t-il.
- Bryan ! grommela l’adolescente qui n’aimait ni les mensonges ni les secrets.
- Je découvre avec horreur, Katy que je ne suis qu’un homme.
- Tu… tu… veux dire que tu as une… - elle vira au rouge carmin avant d’ajouter à la hâte – érection ? pourquoi ? ajouta-t-elle ingénue.
- …
- c’est à cause de moi ? murmura-t-elle surprise.
- De qui d’autres si non mon cœur ? fit-il amusé. Certainement pas de ton ours.
- Laisse mon ours tranquille fit-elle en faisant mine de vouloir le frapper.

Elle se retrouva allongée à moitié contre lui, heureusement la position l’empêchait de découvrir l’ampleur du désir qu’il avait d’elle. Bryan rigola, et l’adolescente s’écarta voulant se mettre à l’opposé du lit.
Un peu malgré lui il la retint contre lui, elle lui dit :

- Bryan ?
- Ne t’inquiète pas ma puce, je tiens trop à toi pour te faire du mal. On va juste dormir.
- Si j’ai bien compris ce que Vanessa, c’est parce que je suis proche de toi, tu devrais me laisser aller me mettre à l’autre bout du lit.
- Que maudite soit ma cousine…
- Pourquoi tu dis ça, fit-elle en se redressant sur ses avants bras.
- Elle ne me laisse pas le soin de t’apprendre les choses…
- C’est peut-être pas plus mal… fit-elle négligemment.
- Que veux-tu dire Katy ?
- Que je n’ai pas envie de te frustrer en tant qu’homme Bryan, je sais bien que je n’ai pas les désirs que tu as de moi, sans quoi tu n’interpréterais pas tout de travers, chaque fois que je fais une remarque pouvant être à double sens, bien que je ne le fasse pas.

Il lui sourit et lui dit :

- Hum, je suis sûr qu’un peu de retenu de ma part aujourd’hui nous sera salutaire pour demain ma chérie…
- …
- sache aussi qu’aujourd’hui j’ai accepté une vérité qui me tourmente.
- Laquelle ? demanda-t-elle du bout des lèvres.
- Non seulement je t’aime et je me le suis avoué il y a de cela six mois, mais aujourd’hui je me suis avoué que je te désirais, comme un homme désire une femme.
L’adolescente tenta de s’éloigner, elle avait un peu de peur.

- Ne t’inquiète pas Katy, ajouta-t-il. L’amour et le respect que j’ai pour toi dépassent en tout point toute action que le désir j’ai. Jamais je ne te ferai mienne avant que tu sois prêtes…
- Et comme je n’en ai pas envie maintenant, fit-elle doucement. Tu ne me forceras pas hein ?
- Jamais – il la serra contre lui et déposa un tendre baiser sur son front et confirma – jamais.
- Je… - elle se colla contre lui et tourna la tête pour pas qu’il la voit et ajouta – je veux qu’on attende d’être mariés…

Elle tremblait comme craignant sa réaction. Bryan ne voyait que le haut de sa tête mais il savait qu’elle était gênée, il la connaissait sa Katy.

- Je serai ravi d’attendre notre mariage ou même au-delà et attendre que tu sois prête à aller plus loin mon cœur… ne t’inquiète pas pour mon désir de toi, je saurais le dépasser.
- M..ci.

Quelques secondes plus tard le jeune homme sentit le souffle régulier de l’adolescente contre lui, elle s’était endormie contre lui, confiante, certaine d’être en sécurité et respectée. Même si la manifestation physique de son amour pour elle était très virulente, il ne regrettait pas du tout sa promesse envers elle, il la respectait trop pour jouer avec elle.
A aucun moment Bryan n’avait jugé Nicolas quand il avait avancé dans sa relation avec Haruka jusqu’à l’union charnel. Il avait écouté son ami qui avait culpabilisé d’avoir répondu à l’appelle de sa jeune amie, regrettant de ne pas avoir été plus fort que ça. Et à présent le futur kinésithérapeute comprenait contre quoi Nicolas avait dû luter pour résister. Mais contrairement à son meilleur ami, nota Bryan, lui était plus âgé et ne faiblirait pas. Katy voulait se garder pour leur mariage c’était normal, surtout au vue de son age. Il savait que l’adolescente avait vu les conséquences chez Haruka, et il savait car ils en avaient beaucoup discuté ensemble autrefois que l’adolescente ne se jugeait pas avoir la même force de caractère tranquille de sa grande amie pour agir avec autant de dignité malgré les critiques.

Ni lui ni Katy n’avaient jamais vu Haruka dire un mot plus haut que l’autre pour décrire Nicolas, elle ne le rendait pas responsable, pas plus qu’elle ne se savait pas entièrement responsable, le libre partage des erreurs était son mot d’ordre, et pour cela tout un chacun l’admirait.
Contrairement à Ryo, jamais Bryan ne se serait permis d’inviter un camarade à qui Haruka plait de l’inviter à avancer leur relation. Depuis longtemps le jeune homme savait que l’amour d’Haruka pour son meilleur ami était plus forte que tout, un peu comme celui de Kaori à Ryo.
Bryan se rappelait toujours quand il arrivait à la mère d’Haruka de lui parler de son père, c’était rare que Nicolas et lui soient présent au même instant, mais ce jour-là, la jeune fille avait quitté la répétition avec flegme, il ne savait plus comment c’était venu mais elle avait crié que c’était que son père n’en avait rien à faire d’elle et qu’elle le détestait. Nicolas, Katy, Vanessa et lui avaient été les spectateurs involontaires.
La jeune mère avait pris sa fille et lui avait parlé de son père, lui avait appris des choses assez intime, lui avait appris qu’il l’appelait « sugar-boy », car à l’époque elle avait une coupe garçonne et tout plein d’autres choses qui prouvait leur attachement, alors calmement Haruka s’était apaisée rassurée d’avoir été désirée. Et lui spectateur extérieur avait ressenti au plus profond de lui l’amour que la mère d’Haruka avait toujours pour l’homme de sa vie.
Bien sûr par la suite il avait appris que les circonstances de la naissance d’Haruka était bien plus sombre, que ce n’était pas vraiment un choix volontaire si le père de cette jeune fille n’avait pu s’investir. Et aujourd’hui il voyait bien que Ryo Saeba avait vraiment aimé sa femme, sans quoi quel plaisir aurait-il à faire l’idiot pour se récupérer une massue d’Haruka ? alors que cela était un vestige du passé ou sa femme lui en envoyait.

Peu à peu il oublia l’impétueuse présence de son muscle tendu pour sombrer dans le sommeil. Il entendit vaguement qu’on ouvrait la porte et qu’on la refermait.
Miki rejoignit la chambre conjugal et déclara à son mari :

- Visiblement ils partagent le même lit…
- Que… fit-il en se redressant.
- Ne t’inquiète pas mon chéri, ils se sont endormi et Katy a demandé officiellement à Bryan d’attendre leur mariage pour faire quoi que ce soit.
- Grrmle. ..
- Hum, je sais pas pourquoi mais je pense que notre protégée attendra, et que Bryan ne la forcera jamais, et qu’il attendra avec elle le jour béni de leur union. Tu ne crois pas ?
- Si.. rassuré de savoir que Bryan peut dormir avec elle sans agir de manière déplacée…
- Oh, si j’ai bien compris il était en forme, car il m’a semblé entendre le terme « j’ai constaté que je n’étais qu’un homme ». la pauvre Katy n’a pas compris immédiatement l’allusion.
- Elle est encore jeune.
- Oui.

Quelques heures plus tard, alors que le soleil n’allait pas tarder à être au zénith, Katy commença à bouger tranquillement mais elle buta contre quelque chose de dur. Elle toucha un peu plus cet espèce de tronc et puis constatant qu’il voulait pas changé de forme elle ouvrit les yeux…

- mhmmmm dodo…

Elle reposa sa tête persuadée d’avoir dû rêver puis elle sentit une main sur son dos et se redressa en écarquillant les yeux. Elle cligna des yeux et fit :

- Bryan ?
- Oui, Katy bien dormi ?
- Que fais tu dans mon lit ? demanda-t-elle perplexe.
- Tu ne te souviens pas ? fit-il taquin, tu m’as fait un strip-tease !

L’adolescente resta un instant interdite puis dit :

- Tu dis n’importe quoi !
- Tu as vu comment tu es habillée ? fit-il négligemment.

Elle ne portait qu’un tricot débardeur et sa petite culotte. Et la bretelle était pour l’instant glissé sur l’épaule de l’adolescente laissant deviner la naissance d’un sein. Elle vira carmin et déclara :

- Regarde pas ! fit-elle en le repoussant mais en risquant de tomber Ă  la renverse.

Agilement Bryan l’empêcha de tomber et l’attira contre lui.

- ça va t’inquiète pas Katy on a fait que dormir.
- Je sais.
- Ah bon ?
- Je me connais ! je ne t’aurais jamais permis et toi tu n’aurais jamais pris le droit sans mon autorisation ! fit-elle sûre d’elle.
- Exactement.
- Bon cela n’explique pas ou j’ai foutu mon pyjama grommela l’adolescente.

Elle passa ses jambes par dessus le lit et récupéra ses béquilles, ignorante du regard amusé de Bryan, qui remarqua la petite culotte en coton à l’effigie de nounours. Quand il sentit son entrejambe se contracter, il maugréa contre lui-même et se détourna pour qu’elle ne voit pas son trouble et surtout qu’elle l’avait observé. Quelques secondes plus tard l’adolescente avait enfilé rapidement une chemise de nuit avec un nounours en train de bailler déclarant : « je veux dormir, laissez-moi dormir ». elle fit :

- Tu peux te retourner Bryan.
- Jolie chemise de nuit !
- Merci ! c’est moi qui l’ai choisie, Vanessa voulais que je prenne autre chose mais disons que les goûts de Vanessa – elle rougit – ne me plaisent pas beaucoup, on va dire ça comme ça.
- Ne me dis pas qu’elle t’a proposé un déshabillé comme l’a offert à Haruka ? fit Bryan en fronçant les sourcils.
- Euh, pas aussi transparent ! mais beaucoup trop court pour moi ! et quand mĂŞme trop transparent pour moi.

Bryan se leva et alla à sa rencontre Katy le jaugea habillé d’un t-shirt et d’un boxer elle rougit légèrement, il la délesta de ses béquilles et la porta jusqu’au lit ou il l’allongea. Et lui dit tout en approchant de sa bouche :

- Moi aussi je préfère ta chemise de nuit, tu dois t’habiller comme tu aimes t’habiller. Ne laisse jamais les autres juger. Moi j’aime tes bérets, j’aime tes collants multicolores et j’aime tout de toi. – comme devinant ses pensées il ajouta – et ne crois pas que tes vêtements gâchent quoi que ce soit, je t’aime telle que tu es.

Il constata un détail physique chez sa jeune amie et leva un sourcil surpris avant de dire :

- Bon maintenant le bisou du bonjour fit-il.

Délicatement il saisit les lèvres offertes mais une fois le baiser une constatation pour les deux :

- C’est mieux quand on l’haleine fraîche déclara Bryan.
- Tout à fait d’accord ! fit Katy.
- Je vais voir si je trouve une brosse à dent neuve, fit le jeune homme. Viens je t’aide à te lever pour aller te laver.

Une fois l’adolescente sortit, il regarda par la fenêtre amusé, sa jeune amie bien que pas prête avait des réactions sensuelles et involontaires. Il doutait qu’elle s’en soit rendu compte ou qu’elle ait compris la réaction de son corps.

A midi, Bryan lui avait fait son massage malgré l’hilarité de sa jeune patiente qui semblait au combien sensible ce matin là sous ses mains.
Ce dernier souriait, car si ses mains étaient capable de lui rendre de la sensibilité cela ne pouvait que lui promettre pour le futur des réactions à fleurs de peau quand il seraient mariés.
Il soupira quand même car cela voulait dire attendre un an et demi mais qu’était-ce après tout ? attendre une année et demi encore pour avoir des années pour être amant et amante enchevêtrés dans les plaisirs charnels.
Katy était évidemment bien loin de ses considérations elle était en train de chercher une tactique pour supprimer de son assiette les petits-poids sans les manger elle-même. Finalement elle profita du fait que son petit ami soit dans la lune pour glisser ses petits poids dans son assiette. Ce qui amusa beaucoup Miki qui vit tout de l’affaire. Elle dit ironiquement à la jeune fille :

- Oh tu as mangé tout tes petits-pois tu en veux encore ?
- Sans façon merci, fit l’adolescente avec un sourire amusé quand elle vit que Bryan regarder d’un œil critique les petits pois.
- Katy ?

Elle ignora l’appel et se contenta de jouer avec la nourriture, elle n’avait pas très faim, sans doute le repas de la veille lui restait-il sur l’estomac.
Son manque d’appétit ne passa pas inaperçu et les deux barmaids ne s’étonnèrent pas que Bryan l’invite pour passer la journée avec lui. Et devant le regard inquiet du jeune homme l’adolescente accepta.
Falcon sans attendre d’assentiment les amenèrent en voiture jusque là-bas. Même à cet heure de la journée, ils découvrirent juchés çà et là des dormeurs inopportuns. Les yeux de l’adolescente quand arrivé à un feu un homme s’avança vers et ouvrit grand ouvert son imperméable, il était nu dessous. Promptement, le jeune homme cacha les yeux de l’adolescente tandis que Falcon appuya sur l’accélérateur, il savait qui il était, tout à l’heure ou demain il entendrait parlé de lui. Avec une petite menace à sa façon (le bazooka).

A peine Katy avait-elle franchi le pas de la porte qu’elle se dirigea vers la salle de bain. Quand elle en sortit elle était si pâle que le jeune homme qui l’attendait dans la salle à mangé se leva prestement pour la conduire jusqu’à sa chambre pour qu’elle s’allonge.

- ça va ?
- j’ai un peu mal au cœur mais ça va, je dois couver quelque chose…
- tu aurais dû me le dire que tu n’étais pas en forme, je n’aurais pas essayé de t’accaparer aujourd’hui.
- Tu avais l’air de vouloir m’avoir près de toi, mais je comprends qu’étant malade…

Il posa un doigt sur sa bouche l’intiment au silence et lui dit avec un regard inquiet et protecteur :

- Malade ou en forme, j’aime passer du temps avec toi.

Elle eut un pâle sourire, elle avait si mal à la tête.

- Veux tu que j’appelle Miki ? demanda le jeune homme.
- Non ça va aller…
- Le médecin peut-être ?
- Seulement si je suis à l’article de la mort fit l’adolescente avec humour. Ce qui est loin d’être le cas. Je dois avoir un gastro ou un truc du genre.
- Tu veux du thé ?

Elle leva un sourcil perplexe et répondit :

- Je n’ai jamais rien trouvé d’attirant à l’eau coloré à l’odeur alléchante et au goût inexistant.
- Tu vas t’attirer les foudres des anglais avec de tels discours mademoiselle.
- Seriez-vous anglais mon bon monsieur ?fit-elle avec le regard pétillant d’humour et peut-être un peu de fièvre.
- Oh non gente damoiselle, juste un simple orphelin déni de quelconques parents riches.
- Dans ce cas vous ressemblez à mon bien aimé, fit l’adolescente.
- Et comment s’appelle l’heureux élus de votre cœur ma chère amie ?
- Bryan… fit-elle en tendant les bras pour réclamer un bisou – peut-être devriez vous m’embrasser avant que je ne sombre dans les cauchemars pour que vous puissiez me les égayer mon ami. Cela dit je vous déconseille la bouche pour éviter d’attraper toute maladie…
- Les maladies que j’attraperais ma mie, ne seront rien comparé au manque de ne pouvoir vous embrasser.
- Sans doute un peu d’abstinence ne ferait-il pas de mal mon cher et tendre continua l’adolescente alors que le mal de tête reprenait de plus bel – de cette façon vous nous assurerez un jour de l’an sans fièvre et douleurs de la maladie.
- Je me rends à vos arguments ma très chère.

Il déposa un baiser sur son nez. Puis il demanda sérieusement :

- Tu veux une aspirine ?
- Je dirai pas non…
- Tu as mal Ă  la tĂŞte ?
- Oui… dire que j’avais rien avant de t’avoir donné mes petits pois fit-elle avec une moue.
- Je suis sûr que si tu les avais mangés tu ne serais pas malade fit-il amusé.
- Dans ce cas je reprendrais le risque, fit-elle sérieusement. Jamais personne n’a réussi à me faire manger plus d’une fourchette de petits-pois et il est pas nais celui qui y arrivera.

Voyant qu’elle luttait pour ne pas dormir, il alla vite rechercher un cachet et lui tendit un verre d’eau. Une fois avalé, il l’obligea à s’allonger et cette dernière grommela :

- Tu parles d’un 25 décembre…

Elle sombra dans un sommeil emprunt de sombres pensées, la ramenant loin en arrière. Elle se réveilla en sursaut et Bryan qui était dans la salle à mangé revint la voir inquiet. L’obligeant à se changer, il lui tendit un de ses t-shirts, puis le temps qu’elle se rendorme il resta à ses côté.
Quand elle se réveilla en sursaut la deuxième fois, il chercha à savoir ce qui la tourmentait mais elle resta perdu dans son mutisme, le regard perdu dans le vague.
Il ramena ses cours dans sa chambre et s’assit à côté de l’adolescente, il lui tint la main pendant qu’elle s’endormait et ne la lâcha pas, il resta là, à la veiller tout en essayant vainement de se concentrer sur ses leçons.
Il eut un sourire amusé, heureusement qu’ils n’avaient pas le même age et qu’ils ne devaient pas se marier à 16 ans tous les deux, si non sa jeune amie arriverait à le détourner de ses devoirs.
Bryan s’était promis à l’instant même ou il avait enfin fait un pas vers elle, qu’il lui construirait un avenir du mieux qu’il pouvait. Et accepter ce travail au centre de rééducation était un premier pas vers leur futur.
Le jeune homme la regarda elle s’était tournée sur le côté et tenait sa main entre les siennes comme s’il avait le pouvoir de chasser ses cauchemars, il ne demandait d’ailleurs pas mieux. Bryan se baissa pour embrasser les cheveux humides et murmura :

- Je veille sur ton sommeil Katy, quelque soit tes démons je serais là…

Un peu plus tard dans l’après-midi, il appela Miki et lui dit que l’adolescente était malade, d’abord inquiète la barmaid se conforta et lui demanda si il pensait qu’elle le dérangerait.
Par ces simples mots il sut avec certitudes que Falcon et Miki lui faisaient confiance quand à l’attitude à avoir.
Il travaillait le lendemain, songea-t-il avec agacement, mais il pourrait toujours poser un jour si nécessaire.

Ce soir-là, il négligea de manger, l’adolescente dormait toujours emprunte d’un peu de fièvre, il resta à l’observer dans son sommeil, changer le léger linge sur son front ou même lui changer son vêtement… heureusement juste à ce moment-là Miki était arrivée sur le seuil avec des vêtements de change pour l’adolescente et Bryan avait expliqué qu’il faudrait lui changer ses vêtements. Il se promis que si cela devait se répéter demain, il ferait appelle à Vanessa. Il respectait l’intimité de sa petite-amie avec véhémence.

- C’est bon, fit Miki amusée par l’air gêné du jeune homme.
- Merci beaucoup… espérons que je n’aurais pas à la changer cette nuit… confia-t-il penaud.
- Tu as peur de craquer et de faire des choses que vous pourriez regretter ?
- Non, fit le jeune homme avec certitude. Cela n’a rien avoir avec cela, c’est juste que je ne veux pas qu’elle me surprenne en train de la changer ! elle finirait par me prendre pour un pervers.
- Voilà de la soupe pour vous deux quand elle se réveillera tout à l’heure. Je suis passé chez le doc et il m’a donné des cachets qui chasseront la fièvre mais qui risque de la faire dormir un moment.
- Pour la chevalière fit le jeune homme avec hésitation.
- Oui ?
- Il lui en reste beaucoup Ă  payer ?
- Ce genre de considération ne te regarde pas, elle ne t’a pas demandé le prix de la bague de fiançailles que tu lui as offert non ?
- Non effectivement. Cependant si elle devait travailler cette semaine et qu’elle est malade, je ne voudrais pas qu’elle ait des soucis avec le bijoutier et je me proposais de payer ce qu’elle donne en fin de semaine, elle m’aurait remboursé ou pas cela n’avait pas d’importance.

La barmaid lui sourit et déclara :

- Ne t’inquiète pas pour ça, nous avons complété l’argent que Katy devait payer. C’est à nous qu’elle reverse une partie de son « salaire ».
- Mais…
- Katy avait largement l’argent sur son compte en banque comme tu t’en doutes, mais elle voulait faire quelque chose pour mériter l’achat, alors elle nous a demandé et on a dit d’accord. Elle nous rembourse en faisant des gâteaux pour le café, je pense qu’au final elle les aura en horreur. Et elle a un petit travail à la bibliothèque pour lire des histoires aux enfants après l’école, c’est Haruka qui lui a trouvé.
- Ce n’était pas important… qu’elle m’offre une chevalière.
- Oh mais ne crois pas que ce soit un cadeau fit amusé la tutrice.
- Pardon ?
- Oui, cela signifie surtout que vous avez une promesse l’un à l’autre, une façon pour elle de se convaincre que vous êtes bien ensemble. Une sécurité pour l’avenir pour elle ?
- Katy manque de confiance, admit Bryan… la situation n’est pas simple pour elle, mais je t’assure que je fais tout pour la rassurer.
- Tu ne te lasseras pas de la rassurer ?
- Jamais. Elle a peur que je me détourne d’elle si elle ne s’offre pas suffisamment rapidement à moi… mais je n’ai pas cette crainte. Je ne suis pas pressé, j’attendrais qu’elle soit prête. On a déjà décidé que ce serait pas avant le mariage, donc Falcon et toi n’avez pas à vous faire de souci.
- Et le mariage est pour quand ? fit Miki peu surprise.
- Ah ça ! pas avant ses seize ans au moins, mais c’est principalement pour que l’on puisse s’afficher sans craindre de critique pour elle.
- Ou pour toi non ?
- Probablement, je veux construire notre futur. Pour cela, je dois éviter certains comportements, mais c’est surtout par respect envers Katy.
- Je suis fière d’être ta future belle-mère ! fit joyeusement Miki. Bon il faut que je me sauve mon mari doit m’attendre en bas.
- Bien que les autres ne soient pas idiots, j’aimerais que vous gardiez ça pour vous.
- Bien entendu Bryan.
- A trop en parler, j’ai peur que cela se brise ajouta-t-il dans un murmure.

Murmure que Miki avait cependant nettement entendu avant de sortir de l’appartement. En bas, l’attendait son mari et elle lui dit :

- Bryan a du mal à croire au bonheur malgré ce qu’il veut bien dire, il essai de donner confiance en eux à Katy.
- Chaque fois qu’il a cru trouver un port d’attache il a tout perdu. Ses parents étaient violents mais il a été recueilli par ceux de Nicolas et Katy, puis ces derniers sont morts, son meilleur ami a disparu dans des circonstances troubles, vivant ou mort ? Kaori qui a dû veillé sur tout ce petit monde via l’association des Flandres est décédée. Comment veux-tu qu’il ne croit pas cette espérance éphémère ? je suppose qu’ils ont décidé de se marier au plus vite ?
- Oui, quand Katy aura 16 ans…
- D’ici là faudra les protéger.

Loin de vouloir les surprotéger, les deux barmans savaient que la situation pourrait dégénérer s’ils ne faisaient pas attention, cependant ils feraient tout pour que leur « idylle » passe inaperçu aux yeux de la société permettant prospérité de leur futur. Miki s’amusait de voir sa petite protégée faire peu à peu son entrée, à son rythme dans le monde des adultes. Elle admirait aussi Bryan pour son sang froid et sa détermination à attendre qu’elle soit prête.

« Ne dit-on pas qu’un couple se forme avec des compromis ? » songea-t-elle.

Ce qui expliquait pourquoi c’était sûrement Katy qui avait dû décider qu’ils se marieraient à ses seize ans et non Bryan, qui lui aurait attendu aussi longtemps que nécessaire. De cette façon elle lui signifiait son implication dans leur relation à un moment ou elle espèrerait être prête et affranchie pour les relations sexuelles.