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Histoire originale

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Du temps au temps

Petite Lady

Résumé : Katy et Bryan couple développé dans "Remember me" (City Hunter), Katy à 14 ans et Bryan 22 ans. Cette histoire relate leur relation débutante, les amenant à se découvrir, une sorte de quête du bonheur et va les amener à se remettre en question pour mieux avancer ! Les lecteurs de mon autre fic s'y retrouveront ^^ les autre découvriront

Disclaimer : Tous les personnages m'appartiennent exceptés les intervenants de City Hunter qui ont un rôle mineur ils appartiennent à Tsukasa Hojo

Chapitre 1

Les fiançailles de Katy et Bryan n’étaient pas resté inaperçues cependant Bryan n’avait rien dit à ses camarades de classes et cela le minait un peu vis à vis de son amie.
Le jeune homme n’avait pas le moins honte de ses sentiments, mais il craignait que la différence d’âge ne choque ses collègues d’études.
Bien entendu l’adolescente comprenait qu’ils ne se baladent pas dans la rue main dans la main, de toute façon, cela aurait été impossible, Katy avait besoin de ses bras pour librement circuler avec ses béquilles. Contrairement à ce que pensait l’adolescente, pour lui ce qui était frustrant était moins le fait de ne rien faire d’un point de vu intime que de ne pouvoir le dire librement.

- Dis Bryan ?
- Oui ?
- Il paraît que tu as une petite amie …
- C’est exact.
- Tu nous la présentes ?
- Je ne suis pas pressé, je préfère attendre…
- Tu as peur qu’on te la pique ?
- Aucune chance, fit Bryan avec un sourire amusé.
- Et pourquoi cette certitude ?
- Ma copine a décidé il y a déjà quatre ans que je serais son petit ami… si vous aviez vu sa liste de plans…
- Une liste de plans ?

Bryan prit son soda et déclara :

- Oui, j’avais aucune chance ! c’est la raison pour laquelle vous n’avez aucune chance avec elle.
- Alors tu n’as aucun risque à nous la présenter !
- Mais je préfère la garder pour moi pour le moment, m’en voulez pas les gars !

Le jeune homme quitta le groupe de ses amis et culpabilisa, encore une fois il fuyait le fait de ne pas la présenter, c’était comme si leur promesse volait en éclat. Il serra son poing de colère, et égoïstement il quitta l’université et alla vers celle qui lui rendait sa force. Il alla l’attendre au collège, il s’appuya contre un mur. Il vit défiler toutes les collégiennes qui sortaient.

Katy le vit, il était adossé au mur en face de son collège, un sourire apparut sur son visage.

- Katy ?
- Oh Aya qu’est ce qu’il y a ?
- Tu as l’air bien mélancolique ! qu’est ce qu’il y a, tout le monde a vu ta bague ! qui est-ce ?
- Qui est quoi ? demanda l’adolescente feignant l’étonnement.
- Ton petit-ami, ou plutôt ton fiancé !
- Je n’ai pas de fiancé, disons que c’est une promesse… elle ne situe pas l’année de sa réalisation. Ou si elle se réalisera.
- Qu’est ce que tu racontes, tu es fiancée, pour ton amoureux cela doit probablement avoir force de décision pour ton futur et le sien !
- Oui sans aucun doute, mais je ne le forcerai jamais.
- Hum, tu nous le présentes pas ?
- Non. Le jour de mon mariage sûrement ! fit-elle.
- Tu n’es pas sérieuse !
- A ton avis ? je ne présenterai mon ami que le jour ou il sera à moi !
- Possessive visiblement !
- Oui je suis possessive et jalouse ! fit Katy. Allez Ă  demain Aya !

L’adolescente alla se poster devant son petit-ami, mais il ne la repéra pas tout de suite, quand il la vit enfin elle lui demanda inquiète :

- Un yen pour tes pensées.
- Elles n’en valent pas la peine…

L’adolescente vexée se détourna.

- Allons Katy… fit il en lui posant une main sur sa joue.
- Tu devrais faire attention Bryan murmura-t-elle.
- Le problème en fait c’est que ça m’énerve de faire attention finit-il par confier.

Ils partirent en direction de la station de métro la plus proche, Katy demanda :

- Alors c’est pour ça que tu as des pensées douloureuses ? il fallait me le dire plutôt que de dire que tu ne voulais pas me le dire et me faire souffrir, la franchise fonctionne !
- Qui est l’adulte ici ? déclara le jeune homme.
- Pas de ça entre nous Bryan, aucune question d’âge. Egal à égal.

Ils étaient dans le métro et il se pencha à son oreille et lui dit tout en la maintenant debout contre lui à cause des freinage intempestifs. Bryan s’approcha de son oreille et lui murmura :

- Je sais Katy. Mais regarde, ce wagon rempli d’obsédés qui n’hésitent pas à mettre leur mains partout et nous on peut pas être ensemble dans la rue…

Une lueur amusée dans le regard elle lui dit tout contre lui :

- Tu suggères qu’on passe la journée dans le métro ? juste parce qu’on ai la possibilité de rester devant les autres ?
- Touché. Tu veux qu’on aille chez moi ?
- Je suis d’accord.
- Bien. Je me demande quelle image on peut donner aux autres.
- Ne t’arrêtes donc pas à ce genre de considérations. A Londres, à New York, à Berlin, ou à Paris, sans aucun doute très mauvais, tu serais sûrement accusé de détournement de mineur si mes parents portaient plaintes. Mais à Tokyo ?
- Que veux tu dire ?

Ils pénétrèrent dans son appartement, il l’aida à enlever son manteau et la conduisit galamment jusqu’au canapé et lui demanda à nouveau :

- Katy ? que veux tu dire exactement ?
- Qu’à Kabikucho quartier de débauche des lycéennes vendent leur charmes aux hommes de plus de quarante ans. Alors nous ? au pire tu serais traité de Lolicon. Mais Bryan, je suis d’accord pour rester qu’entre nous…
- Pourquoi un tel sacrifice ? demanda-t-il curieux.
- Pour toi, tu vas être dans quelques mois reconnu comme Kiné il est absolument essentiel que tu gagnes la confiance des familles et tu ne la gagneras pas cette clientèle en ayant cette fameuse réputation…
- Katy… pourquoi tu te…
- Bryan, il n’y a aucune espèce de sacrifice pour moi.
- Pourquoi dis-tu ça ?
- Parce que je veux te garder pour moi et rien que pour moi ! fit-elle avec un sourire.
- Ah je vois, tout ça est intéressé.
- Tout à fait monsieur. Maintenant je veux mon câlin fit-elle taquine.
- Deviendrais-tu dépravée ma chérie ?
- Ne le savais tu pas ? « Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées »
- « On ne badine pas avec l’amour » d’Alfred de Musset. Et bien que de connaissances jeune fille.
- Pff, on l’étudie en classe de français. Et oui j’ai pris français et anglais renforcés pour les améliorer. Ici le nombre d’heure d’anglais n’est que de deux heures et qu’importe pour les pauvres anglophone en panne de langue maternelle enfin d’adoption puisque après tout mon père était japonais. Je me demande comment il a récupéré un nom si banal que Tomas.
- Katy…
- Je suis pas stupide Bryan… je me doute bien que ma famille n’était toute blanche. Si non comment expliquer que mon frère ait eut l’arme de mon père dans ses affaires ?
- Qu’est ce que tu racontes comment peux-tu affirmer ça ?
- Ses initiales sur la crosse.
- Lesquelles ?
- JLU. J’ignore le nom de mon père, mais je suis sûre que ce sont les siennes. Mais bon passons… à autre chose.
- Comme ?
- Mon bisou.
- Je veux du partage, fit-il en s’approchant dangereusement se sa bouche offerte.
- Alors, notre baiser fit-elle en passant ses bras autour de son cou.

Et il se délecta en approfondissant son baiser, et il l’attira contre lui.

- ça va ?
- oui.

Katy posa la tête sur son torse sa main posé à côté.

- Katy ?
- Oui ?
- On t’a pas fait de remarques pour la bague…

Elle se redressa et vit qu’il était inquiet.

- Y’a qu’Aya qui voulait savoir qui c’était, les autres étaient étrangement discrets. Du coup les garçons ont tendance à me fuir !
- Tant mieux !
- Quoi ?
- Que les garçons te laissent tranquille…
- Seriez-vous jaloux monsieur ? demanda-t-elle.
- Bien entendu ! cette bague est le début.
- Un début ? demanda-t-elle surprise.
- Oui, ça chasse tous les garçons qui voudraient te draguer ! niark ! tu es à moi !
- Idiot. Je suis déjà dans tes bras…
- C’est vrai. Pour le mariage…

Katy lui mit un doigt sur la bouche. Elle reposa sa tĂŞte sur son torse et Bryan la tint contre lui, une main possessive sur sa taille.

- ça doit pourtant t’embêter reprit-t-il.
- Quoi donc ? fit-elle un peu perdue.
- Tu dormais ?
- Pas vraiment. Somnolée peut-être… c’est que c’est une position propice à dormir confia-t-elle naïve.

Bryan se retint d’éclater de rire, sa Katy était décidément tellement naïve. Elle proclamait l’aimer, et il était sûr qu’elle l’était. Elle ne le laisserait pas la prendre ainsi contre lui si ce n’était pas le cas. Délicatement il embrassa son front.

- Alors de quoi tu parlais tout à l’heure ?
- De ne pas pouvoir clamer haut et fort que je suis ton petit-ami.
- Cela m’embêtera probablement au printemps prochain, fit-elle distraitement. Mais en ce qui me concerne je préfère mon confort c’est à dire être au chaud plutôt qu’à me geler dehors… Sauf si faire le centre commercial surchauffé et surabondé avec moi te plait…
- Je sais bien que tu n’aimes pas faire les magasins.
- C’est fatiguant à faire, enfin quand on est avec les filles je suis mais bon…
- Que fais tu vendredi soir ? ça te dirait de dormir à la maison après le cinéma ?

Katy se redressa contrite et déclara :

- Je suis désolée je peux pas te voir vendredi soir…
- Ah bon ? fit-il perplexe… moi qui pensais… ça fait trois semaines qu’on peut pas se voir le vendredi.
- Serais-tu jaloux ?
- Ce qui m’embête c’est que tu me dis pas ce que tu fais…
- Pour le moment je peux rien te dire, fit-elle mystérieuse. Mais je te promets de tout te dire samedi… par contre, si tu veux, on peut déjeuner ensemble vendredi. Je m’en veux de ne pouvoir être avec toi vendredi soir, pour ton anniversaire.
- Hum, vendredi midi ? tu veux que je t’invite c’est ça ? fit-il amusé.
- Nan ! on mange chez toi mais c’est moi qui fait à manger ok ?
- D’accord. Tu es sûre ? tu as combien de battement ?
- Je finis à 10h, oncle Falcon peut me poser chez toi comme ça tu seras rassuré. et je recommence à 14 heures.
- Moi je fini à midi et reprends à 14 heures ce qui fait que j’arriverai pas avant 12h30 ça ira ?
- Oui, ne t’inquiète pas.
- Tu es quand même bien mystérieuse !

Katy le regarda et se hissa un davantage sur lui, Bryan l’aida à s’installer sur lui. Il mit ses bras sur ses reins. Et elle lui dit tout près de la bouche :

- Ne sois pas inquiet. Je ne fais pas de bêtises…

Elle déposa un baiser sur ses lèvres.