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Manga / Anime

Bleach

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Epouse-moi

Darkangel Guard

Résumé : Haruhika Omoikiri est une messagère méconnue de la 4e Division jusqu'au jour où son secret est découvert par Byakuya Kuchiki,dont elle est amoureuse.Pour la sauver,une seule solution:devenir puissante et la marier à un noble haut-placé...Lui. Bya+Autre personnage

Disclaimer : L'univers et ses personnages appartiennent au fantastique Tite Kubo. Seule Haruhika et les autres personnages ou idées inventées par moi m'appartiennent.

Encore une fois, dĂ©solĂ©e du retard. Quatre ans, j’ai du mal Ă  le croire. Outre le fait que le temps passe tellement vite, ça me rappelle que j’ai arrĂŞtĂ© d’écrire cette fic pendant longtemps après ce qu’il s’est passĂ© avec ma coloc. Vraiment dĂ©solĂ©e. C’est le temps qu’il a fallu que pour la blessure se referme suffisamment pour me dĂ©tacher d’elle et me concentrer sur ce que j’aimais et voulais vraiment. Outre les habituels problèmes que j’ai, j’ai vraiment eu des problèmes quand Ă  la direction Ă  prendre de l’histoire. Je suis arrivĂ©e Ă  un point dĂ©cisif près des fiançailles et Ă  partir de lĂ , j’avais le choix entre deux directions. En fonction de ce que j’allais choisir, la suite allait ĂŞtre complètement diffĂ©rente, et j’ai eu beaucoup de mal Ă  me dĂ©cider. J’ai finalement dĂ©cider d’aller avec celle que je prĂ©fère, mais pas la meilleure, je pense, du point de vue objectif d’un auteur. Peut-ĂŞtre que je me suis crĂ©Ă©e une bĂ©quille, peut-ĂŞtre que j’ai fait comme d’habitude et en cas de doute, je suis tout simplement allĂ©e avec l’option que je prĂ©fĂ©rais mois, en tant que personne qui a envie un scĂ©nario, certes plus bateau et naĂŻf, mais personnellement plus plaisant. Parce que hey, on est tous lĂ  pour se faire plaisir non ?  Si vous n’êtes pas satisfait de la direction, je m’en excuse sincèrement, je peux tout Ă  fait comprendre. Si jamais vous ĂŞtes curieux quand au choix que j’ai dĂ» faire, je pourrais vous spoil Ă  partir du chapitre suivant, donc n’hĂ©sitez pas Ă  m’en parler ^^. Bon, ça devient de plus en plus intĂ©ressant, non ? J'espère que je n'ai pas trop exagĂ©rĂ© sur la puissance d'Haru, en particulier dans ce chapitre lĂ . Je vous rassure, elle est encore loin du niveau d'un Lieutenant ou d'avoir quoique ce soit proche d'un shikai. Je voulais juste marquer la diffĂ©rence. Sinon la conclusion de ce chapitre n'aurait pas Ă©tĂ© crĂ©dible. JE SUIS SUR GOOGLE+, TWITTER AUSSI S'IL Y EN A QUE ÇA INTÉRESSE POUR VOIR LES IMAGES ET MĂŠME LES VIDÉOS EN RAPPORT AVEC MES FICS – OU JUSTE DISCUTER C’EST PAS INTERDIT ! (SINCEREMENT VENEZ ME PARLER SUR TWITTER JE N’Y ALLAIS PLUS PARCE QUE JE NE VOYAIS PERSONNE XD) Je suis sur Instagram aussi mais je pense franchement que ça n’intĂ©resse personne que je parle de ma petite vie, mais si vraiment c’est le cas…dites-le-moi et je transmettrai mon compte publique.

Chapitre 12 :: Course contre la montre

† Chapitre précédent †

Byakuya eut l'air ostensiblement offensé, les yeux mauves écarquillés, ce qui acheva de surprendre Haruhika. Jamais elle ne l'avait vu perdre patience aussi vite de façon aussi visible. Du moins pas en sa présence. Yôruichi semblait avoir accès à une part de lui sur laquelle elle avait une emprise assez cocasse. Haruhika envia la femme l'espace d'un instant.
-Laisse-moi deviner. C'est l'effet nœud de papillon, pas vrai ? Renchérit-elle avec un grand sourire sardonique. Tu vois, je t'avais dit que l'accessoire “kimono” le terrasserait sur place, Haru ! La couleur n'a dû qu'ajouter à l'effet de surprise !
Byakuya lui renvoya pour toute réponse un regard blasé, mais tout le monde sentait la colère bouillir sous la surface, prête à exploser.
-Maître Yôruichi, sermonna la jeune shinigami à voix basse, rougissante.
-Shihôin Yôruichi, je t'ai invité à fouler le Seireitei, ce bureau inclus, pour une seule et unique raison précise. J'apprécierai si nous en venions au fait, maintenant.
-Ouuuuh, si froid après toutes ses années ! Rigola-t-elle avec un grand sourire : celle de la grande sœur charriant son petit frère jusqu'aux confins du monde s'il le fallait.

† Présent †

† Deux mois, trois semaines et un jour d'entrainement †

Dire que Byakuya était impatiemment curieux aurait été un euphémisme.
-N'oublie pas tout ce que je t'ai appris. Et souviens-toi du retour de la lame, tu n'as pas le droit Ă  l'erreur cette fois.
-Oui, Maître Yôruicihi.
Bien sûr, il avait vu de lui-même combien sa puissance spirituelle avait augmentée. Mais de là à dire qu'elle serait capable d'une telle chose...il n'aurait jamais osé autant s'avancer.
-Règle ça rapidement. Profite de l'effet de surprise. Camoufle bien ton reiatsu.
-Promis.
Mais il n'avait pas d'autre choix que de faire confiance à ses capacités, et accessoirement, à l'ancienne princesse Shihôin elle-même.

-Capitaine ?
Il fut tiré de ses réflexions par la voix de son apprentie, armée de sa posture de guerrière ayant pris de la maturité. Elle lui renvoya à nouveau ce regard déterminé, suivi d'un léger hochement de tête. Puis elle se dirigea vers le terrain de combat d'un pas décidé, la tête haute. Comme si...elle avait voulu le rassurer.

Elle se plaça au centre, et dégaina de la main droite d'un geste vif mais expérimenté son katana, le pointant en diagonale vers le ciel, avant de le ramener en bas, le bandage courant librement depuis le manche. Son reiatsu était admirablement bien maîtrisé pour une débutante. Le traitement de Yoruichi avait dû être sacrément corsé pour avoir réussi à obtenir de tels résultats... Et lui qui pensait qu'il avait mené son entraînement d'une main de fer.
Ses cinq adversaires dégainèrent les uns après les autres, tout en formant un cercle menaçant autour d'elle. Bien que ce soit un match amical entre membre de la 4ème Division, dont le combat n'était décidément pas leur tasse de thé, tout le monde semblait prêt à défendre son honneur et à en découdre. Malgré cela, Omoiriki gardait son calme, et jaugeait chacune de leur position d'un regard froid et calculateur.
Le Capitaine de la 6ème division s'en étonna lui-même. Quelque part, il se reconnaissait personnellement dans ce regard.

-Commencez ! Tonna la voix du Capitaine de la 4ème Division Unohana, tel un gong.
À peine avait-elle prononcé un mot que tous bougèrent de leur position. Et Byakuya dévora du regard le combat avec une fascination dévorante. Nul doute que s'il n'avait pas ce niveau, il aurait été incapable de la voir bouger :
Elle frappa d'un coup de pied haut placé le premier qui s'aventura près d'elle, avant de refermer sa jambe autour du coup de celui qui se trouvait juste à côté. D'une main, elle envoya son katana faire le tour de son buste tout en laissant glisser le bandage entre ses doigts, puis rattrapa le manche de l'autre main.
Elle tira sur le manche d'une main pour amener son premier adversaire au sol, tandis qu'elle défaisait l'emprise de sa jambe sur ce dernier pour renvoyer un coup de pied circulaire à son premier adversaire qui valsa au sol, mais pas avant que d'un geste souple du bras droit, elle envoie une boucle de son bandage autour de lui.
Elle eut tout juste le temps de parer le coup de sabre qui s'abattait du haut dans son dos. Le bandage s'allongeait pour lui laisser de la marge tandis qu'elle échangea deux ou trois joutes avec son troisième opposant. Finalement, elle abaissa le zanpakutto de son adversaire vers le bas avec une attaque forcenée, et de lancer une autre boucle autour de celui-ci tandis que d'un pied elle le poussait vers les deux tombés à terre.

Le quatrième ennemi fut plus perfide encore. Profitant qu'elle soit occupée à pousser son collègue, il en profita pour faire un mouvement circulaire visant directement sa nuque, prêt à la décapiter. Elle n'eut qu'une demi-seconde pour se pencher en avant et saisir de dos le bras droit tenant le sabre de son quatrième adversaire. Elle le tira vers elle de la main gauche, celle qui avait saisit son poignet, avant de le retourner pour qu'il soit dos à elle et ramener son bras derrière lui.
Le cinquième adversaire s'approcha d'elle, lui aussi par derrière et en le regardant de profil, sans se retourner, envoya sans manière son talon entre ses jambes. Byakuya sursauta légèrement malgré lui, les yeux légèrement agrandis, surpris par le mouvement. L'homme hurla avant de s'agenouiller au sol.
Puis elle remonta le bras du quatrième qu'elle tenait encore en une clé brutale qui le souleva presque de terre, le faisant crier de douleur et produit un craquement si bruyant que les spectateurs grimacèrent.
Yoruichi émit un rire narquois amusé mais discret.
-Vas-y Haru ! Plus qu'un ! L'encouragea-t-elle.
Le shinigami lâcha son zanpakutto, pris de douleur, et elle le poussa de la main gauche vers les trois premiers qui se relevaient tout juste, faisant une boucle autour de lui comme on envoyait un lasso.

Se retournant vers le dernier d'un regard décidé, celui-ci se releva prestement, enragé au plus haut point et l'attaqua aussitôt au sabre. Elle para à droite, les deux mains sur le manche, puis à gauche et en haut.
Du coin de l'oeil, elle surveillait ses anciens adversaires qui, même ralentis ou sonnés, s'était mis debout et planifiaient leur retour en force. « Bakudo no rokujû ni (62e technique d'immobilisation) : Hyapporankan (Escalier aux cent marches) ! » Lança-t-elle sans même se retourner. Aussitôt, des tubes de lumière se démultipliant fauchèrent le groupe, les immobilisant ou les déstabilisant et les distrayant assez longtemps espérait-elle.

Finalement, ayant le champ libre pour attaquer par en-dessous, elle souleva son zanpakutto pour relever les bras du cinquième shinigami, leva une jambe pour le frapper au menton, avant de la rabaisser pour l'amener derrière la jambe de ce dernier et tirer pour le faire tomber. De la main gauche, elle abaissa un poing retentissant auréolé d'énergie sur sa joue pour l'assommer, puis poursuivant dans sa lancée, tourna sur elle-même pour amener le manche de son katana dans sa main droite pour faire tomber une boucle du bandage autour de lui.
En reculant pour le tirer, elle esquiva une attaque circulaire venant derrière elle en se penchant en avant puis sauta dans les airs en un salto arrière au-dessus du groupe. La tête en bas, elle écarta les bras, la main gauche glissant sur le bout de tissu, et forma une immense boucle qui tomba derrière le cinquième combattant.
Atterrissant au sol de l'autre côté du groupe, regardant ceux qui essayaient de se défaire du bandage autour de leur taille et ceux qui se jetaient sur elle, elle tira d'un geste sur son sabre, et les cinq adversaires se percutèrent les uns les autres en se rassemblant. Elle croisa une nouvelle boucle et les entoura à nouveau tandis qu'ils s'agenouillaient tous coincés les uns contre les autres comme des sardines, grognant et se débattant, pour ceux qui étaient conscients, évidemment.

Elle tira à nouveau sur la boucle, les ceignant définitivement en saucisson de façon serrée, puis planta son katana dans le sol d'une main assurée. Elle recula d'un pas. À ce moment, Byakuya retint sa respiration. Qu'allait-elle faire exactement avec son katana planté au sol ?
« Bakudô no rokujû san (63e technique d'immobilisation) : Sajo Sabaku (chaînes de soumission) ! »
Elle éleva une sa jambe gauche très haut, « Ha ! » avant de l'abattre avec une force et une vitesse étonnante sur le manche de son zanpakutto, qui s'enfonça dans le sol à quelques centimètres de la garde. Le bandage s'illumina avant de se transformer en une longue chaîne épaisse auréolée d'énergie jaune se démultipliant et s'épaississant et scinder définitivement le groupe au sol sans possibilité de se relever ou se dégager.

-Omoiriki Haruhika est déclarée vainqueur, déclara solennellement le Capitaine Unohana tout en abhorrant un air très sérieux.
-Ouais ! S'exclama Isane.
Même son Capitaine était impressionnée par ses soudains progrès après sa supposée disparition quelques semaines plus tôt. Mais sa confiance en Kuchiki avait été visiblement bien placée.
Essoufflée, l'apprentie s'approcha du groupe de spectateur sous le porche et frappa dans les mains relevées de son enseignante et de sa meilleure amie, un sourire victorieux accroché d'une oreille à l'autre.
Puis elle se tourna vers le Capitaine de la 6ème Division, qui clignait encore des yeux après sa victoire, cloué sur place. Venait-elle vraiment de faire tout ça ? Allier toutes les capacités et les atouts d'un shinigami ? Enchaîner deux bakudôs à la suite de niveau 60 sans incantation ? À cette pensée, elle lui fit un V avec ses doigts, suivi d'un clin d'oeil.
-Encore cinq !

† Deux mois, trois semaines et cinq jours d'entrainement †

Une, deux, trois prises. Le 9e officier de la 4e division se retrouva enfin au sol, emprisonné par les bandages, et les curieux qui avaient eu vent de l'exploit de l'apprentie shinigami du Capitaine de la 6ème Division soufflèrent entre eux, comme un murmure grondant.

Isane sonna la nouvelle victoire de la prochaine candidate au poste de 6e officier de la 4ème Division, qui dégagea les bandages de son katana, dont la réputation vicieuse n'était plus à refaire, avec un sourire et un soupire soulagé.
C'est un peu en traînant la patte et essoufflée qu'Haruhika rejoint son Lieutenant et son maître officieux, qui ne manqua pas de la gronder pour ses erreurs évidentes.

-Par mes moustaches ! Soupira Yoruichi avec défaitisme. Je n'ai jamais vu un shinigami épuiser autant d'énergie aux quatre coins du champ de bataille aussi inutilement ! Toi et Ichigo vous étiez vraiment faits pour vous entendre.

Le Capitaine Kuchiki tiqua à cette phrase, mais il se retint de laisser glisser une grimace. Malgré cela, le pouvoir omnipotent de la jeune shinigami perçait son masque, et ainsi elle lui envoya un regard intrigué. Ses félicitations venaient à l'instant de passer à la trappe, elle le sentait. Elle se pencha donc avec embarras auprès de l'ancienne espion de la 2ème Division en faisant les gros yeux.

-Maître Yoruichi, ne dîtes pas ça devant le Capitaine Kuchiki voyons... Ichigo et moi ne sommes qu'amis, chuchota-t-elle.
-Proches, souligna l'ancienne Capitaine de la 2ème Division à voix haute.

Haruhika sentit tous les poils de son corps fatigué s'hérisser à la verticale. Byakuya plissa ses yeux vers le bas, le regard fixe fusillant sa fiancée, Haruhika fusilla alors Yoruichi du regard, qui fusilla alors Isane pour la sommer de prendre un parti, qui se mit à fusiller le fameux Kuchiki Byakuya de rentrer dans le jeu de la shinigami immature.
Finalement, tout le monde se tourna vers Yoruichi pour avoir provoqué cette situation. Elle soupira alors bruyamment en jetant ses bras en l'air.

-Très bien ! Très bien ! Il ne s'est rien passé, évidemment !
-Hmph, se contenta de jeter le noble en tournant les talons pour s'en aller.
-Tu n'as vraiment rien compris toi, glissa-t-elle en “aparté” à son apprentie quand il fut assez loin.
-Mais de quoi ? Répondit-elle, interloquée.

Mais Yoruichi se contenta de croiser les bras en regardant partir le Capitaine de la 6ème Division avec dépit.

† Deux mois, trois semaines et cinq jours d'entrainement †

C'était un cauchemar. Aujourd'hui était le dernier jour pour battre le 5e siège. Elle était parvenue à tous les battre jusqu'au 11e, le combat contre le 10e et 9e siège ayant étés on ne peut plus expédiés, le 8e et le 7e siège étant des connaissances, ils avaient déclaré forfaits officiellement avant le début du combat. Comme elle était appelée à devenir le 6e siège, poste jusque là libre, elle passait directement au 5e. On peut dire qu'ils avait joué de chance.
Elle n'était même pas épuisée pour aujourd'hui. Tout s'était si bien déroulé malgré l'empressement pour finir les combats dans les temps. Ils ne pouvaient pas échouer si près du but... Allez, relève-toi. Allez...Allez !

Byakuya regardait le combat les yeux grands et fixés son son apprentie qui venait de se faire clouer au sol. Dire qu'il ne sentait pas ses tripes en pleine suspension aurait été mentir. Une chose était sûre, le nombre conséquent de personnes qui n'avaient rien de mieux à faire que d'observer l'énigme qu'était la prochaine candidate au poste du 6ème officier était une bombe à retardement.

Plus il y avait de monde, plus Omoiriki perdait sa concentration. C'était une équation impossible, sachant qu'observer les combats au camp d'entraînement était totalement autorisé pour quiconque en avait la possibilité.

Le 5éme officier de la 4ème Division continua de concentrer les effets anesthésiants de son Shikai sur Haruhika, sans pitié aucune, avec ses épines plantées au hasard sur son corps, principalement aux articulations. La jeune femme tangua en geignant de douleur, en arrachant avec des gestes vastes et imprécis les épines ressemblant à des tiges plantées dans sa chair, ouvrant ses veines, faisant gicler son sang, préparant sa défaite...

Le Capitaine de la 6e Division se retenait de toutes ses forces pour ne pas dégainer son zanpakutto et montrer à son adversaire qui avait sa photo à côté du mot shikai dans le dictionnaire.

Finalement, avant que son adversaire ne s'apprête à porter une nouvelle volée d'épines, elle vacilla sur ses jambes, puis tomba à genoux, avant de prendre sa tête entre ses mains, front au sol, comme groggy. Byakuya sentit son coeur s'écraser au sol avec elle. Elle gémit de douleur, les larmes aux yeux. Yoruichi se précipita sur le champ d'entraînement, talonnée par Isane et plus tard suivies du Capitaine de la 6ème Division.

-Le combat est terminé ! déclara distraitement Isane d'une voix forte.
-Il faut l'Ă©loigner de la foule, dit l'ex-Capitaine d'un ton autoritaire en se penchant sur son apprentie.
-Ça, c'est pour Keiko, lança le vainqueur de façon méprisante avant de déserter le champ de bataille parmi la foule bruyante.

Haruhika sentait vaguement les mains de son maître et de sa meilleure amie sur son dos et ses épaules. Soudain, des bras intransigeants la saisirent brusquement, la relevant presque sur ses pieds, avant d'être soulevée, un bras fin sous ses genoux et l'autre autour de ses épaules. Elle fut étonnée de voir très vaguement les yeux améthyste de son prétendu fiancé.

-Je suis plus rapide, justifia-t-il en rencontrant le regard offusqué de la déesse du shunpo.
Il disparut la demi-seconde d'après. Le doigt de la princesse Shihôin resta en suspens dans les airs. Isane observa avec des yeux écarquillés l'endroit où se trouvait le Capitaine Kuchiki un instant auparavant, ne l'ayant même pas vu partir.
-C'est faux, souffla Yoruichi d'une voix aiguë, comme s'il était encore là.

† ... †

-Nous aurions dû l'emmener dans une chambre de la 4e Division. Nous étions déjà sur place, fit remarquer Isane sèchement.
Personne ne releva, ils savaient qu'elle était inquiète.
-Trop de monde, opposa la Déesse du Shunpo. Haru a besoin de s'éloigner de la foule et avec tes compétences en Kidô médical, cela ne devrait poser aucun problème.
-Il n'empĂŞche !

Isane réussit enfin à défaire le obi rosé et s'empressa de déshabiller la jeune shinigami, aidée par Yoruichi qui n'hésita pas à déchirer l'uniforme mais à faire attention aux accessoires personnels. Malgré son inquiétude devant le nombre de blessures et la quantité de sang qu'elle faisait couler sur le futon d'une chambre de soin de son manoir, Byakuya Kuchiki ne put se résoudre à regarder les soins alors qu'elle était dans le plus simple apparat.
Il se leva, lâchant la main qu'Omoiriki persistait à vouloir saisir mollement, à mi-chemin entre la conscience et l'inconscience délirante. Elle marmonnait de temps à autre des mots incompréhensibles, comme prise d'une fièvre délirante, le corps maculé de sang et de transpiration, gémissant de douleur.

Il se mit de dos, debout, face à la porte coulissante en papier de riz, les dents serrées. À quoi cela servait de la soigner maintenant si c'était pour mourir demain ? Quelle solution leur restait-il ?

-Haru ! Haru, écoute-moi, je peux ralentir l'hémorragie le temps de te soigner, mais le plus simple serait que tu utilises le pouvoir de ton zanpakutto.
Mais elle ne saisissait que vaguement la garde de son épée par réflexe, ses paupières déjà mi-closes et parvenant à peine à formuler un son cohérent. C'était comme lutter contre du poison.
-Je n'avais encore jamais vu l'anesthésie de Koichi agir de façon offensive, commenta Isane. Il en a assez mis pour lui dérouter ses cinq sens mais pas assez pour l’assommer. Elle doit vivre un enfer.
-Byakuya, Haru affirmait que son zanpakutto t'avait déjà autorisé à emprunter son pouvoir une fois, lança l'ex-Capitaine d'un ton pressé.
-...Vomir...
-Tiens bon Haru...

Il ne fallait pas désespérer. Arriver jusqu'au 5e siège lorsqu'on voyait d'où ils étaient partis était inespéré. Peut-être pourrait-il jouer sur les mots ? Qui plus est, son niveau était plus que suffisant pour ne serait-ce prétendre à la position de fiancée de la famille Kuchiki, même si elle n'en était pas encore digne. Trois mois étaient suffisants. Avec Shihoin, trois mois étaient faisables.
-Byakuya ! somma-t-elle.
Il les entendait encore d'affairer derrière lui.
-Byakuya-bĂ´ ! hurla Yoruichi.

...Ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'il prenait une bouffée d'air, comme s'il s'était arrêté de respirer. Son coeur tambourinait. Qu'est-ce qu'il faisait ? Elle avait besoin de lui ! Le conseil des aînés pouvait attendre ! Oui...Il avait encore le temps de réfléchir à une échappatoire.
-Il faut que les plaies soient nettoyées. Le bandage ne garantit pas contre une infection, lança-t-il du ton le plus détaché dont il était capable.
-Ça y est presque.
Il pouvait la sauver. Il la sauverait ! Ils n'avaient pas fait tout ça pour abandonner maintenant !

Il les entendit s'affairer encore un moment, avant que l'ancienne noble le rappelle encore à sa responsabilité. Il se retourna, espérant qu'il n'aurait pas à faire semblant de ne pas être embarrassé par sa vue. Mais rien qu'il ne pouvait gérer. Elle avait encore ses bandages autour de la poitrine, et son sous-vêtement. Bien que l'ensemble ne laissait pas grand chose à l'imagination... Elle n'avait plus aucun accessoire, ses pics à tête avait été soigneusement déposés sur la table de chevet, laissant ses cheveux de nuit se dérouler en masse épaisse ondulée près de sa nuque.
Il contourna prestement le groupe pour se pencher à son côté, et la saisir un bras sous son dos pour la poser contre sa jambe relevée, quelque peu assise, et tenir Koutashi Kogane de l'autre. Ses longs cheveux épais glissèrent comme de l'eau sur son bras. Même ainsi ramollie, il sentait ses muscles rouler sous sa peau alors qu'il la tenait. L'entrainement avait vraiment été rude... Sa peau, même douce, était si tendue qu'on devinait qu'aucun pourcentage de graisse ne pouvait s’immiscer où que ce soit.

Toujours semi-consciente, il croisa ses incroyables yeux bleus entrouverts, rendus humides par le poison. Même dans son état, son regard était fixe et adorateur, et il jurerait avoir vu la commissure de ses lèvres se relever un instant. Dans la semi-pénombre, ses yeux paraissaient encore plus clairs...plus magnifiques encore.

Elle n'était disgraciée que par les trous béants des épines ayant servi à injecter l'anesthésiant puissant au niveau des bras, des jambes et un au niveau de son abdomen. Quelques instants passèrent, durant lesquels Yoruichi le sommait d'agir par son regard pesant. Finalement, une aura rose finit par les enflammer tous les deux, et le bandage du katana accepta enfin de s'enrouler sur la quasi-totalité de son corps.
L'énergie spirituelle était si dense qu'on les voyait complètement enveloppés de reiatsu d'un rose intense, comme des flammes qui les auraient dévoré tout entier, et la pièce entière se mit à trembler, provoquant la curiosité des deux jeunes femmes, mais le noble resta concentré sur sa tâche.
Finalement, il relâcha brusquement la tension énergétique qui s'était installée, et l'aura disparut d'un instant à l'autre, ne laissant que quelques volutes de fumées de reiastu s'échappant des bandages, encore rattachés au zanpakutto.

La jeune femme ferma enfin les yeux de soulagement. Le coeur du noble sembla se relâcher avec elle. Il l'observait avec attention, alors qu'il la reposait doucement sur le futon, devant la fascination la plus totale de l'ancienne noble. Isane elle s'empressa de tirer sur les bandages pour constater que toutes les blessures étaient vraiment en bonne voie de guérison.
-Il te laisse vraiment utiliser ses pouvoirs... ? C'est insensé.
-Ce n'est pas parfait mais largement suffisant, commenta la Lieutenant.
Il lui renvoya son regard à celui consterné de l'ancienne noble, mais il ne laissa paraître que de l'indifférence, quand au fond, il s'en était toujours questionné. Partager son énergie spirituelle pendant la technique de guérison était une chose, mais s'en servir sans la moindre participation de son véritable propriétaire déclenchait forcément une myriade de questionnements.

-Faites appel aux serviteurs si besoin, j'ai une affaire urgente.
Yoruichi comprit que c'était en rapport avec la défaite d'Haruhika de cet après-midi. Isane ne devait rien savoir du réel enjeu de ces combats, autre que le mariage. Qu'allait-elle en penser si en apprenant la mise à mort d'Omoikiri elle avait su qu'il avait été responsable de sa situation ? Que ce n'était pas un vrai mariage...Qu'il ne l'avait jamais aimé ?

Les pas du noble ralentirent soudainement dans l'allée de son manoir.
Qu'il ne l'avait jamais aimé... ?
Ses yeux s'agrandirent, et se figèrent dans le vide.
Jamais...
Son coeur battit deux coups retentissants dans sa poitrine.
Aimer.
Jamais.
Elle.

Ba-dam...Ba-dam...
La sang battant à ses tempes, il baissa les yeux sur sa main, celle qui avait ses traces de sang. Il pouvait admettre son inquiétude, il pouvait admettre son ennui quand elle n'était pas là... Mais ce sentiment, là...celui qui affaiblissait son corps entier, celui qui l'empêchait de rester lucide, de glacer ses émotions...celui qui lui criait de retourner dans la pièce, vérifier qu'elle irait mieux.
Prendre sa main...
Il ne pouvait pas. Pas si ce n'Ă©tait pas Rukia. Pas si ce n'Ă©tait pas...

† Trois jours plus tard †

Alors qu'il faisait glisser la porte en shoji le plus silencieusement possible, il fut étonné de repérer aussi rapidement ses grands yeux bleus dans la pièce, aussi facilement s'ils avaient été des phares. Boum boum, boum boum... Maudit bruit ! De toute façon elle l'avait sûrement senti approcher à des mètres avec ce pouvoir de perception spirituelle...

Elle semblait s'être mise en position assise précipitamment, et un sourire l'avait aussitôt accueilli.
-Seigneur Kuchiki ! le salua-t-elle candidement.

Il ferma la porte derrière avec une brève expiration fatiguée par le nez, tel un soupir, et s'installa prudemment sur un oreiller à un mètre d'elle.
Haruhika ressentit sa peur et sa froideur hivernale, aussi elle fronça les sourcils.
Mais ce n'Ă©tait mĂŞme pas le plus Ă©tonnant.
Alors qu'il avait toujours mis un point d'honneur à essayer de garder ses pensées pour lui, c'était comme si tout à coup il était redevenu un livre ouvert. Son esprit était étrange, en perte d'équilibre, confus et insensé. Tout n'était qu'émotions brutes s'enchaînant tour à tour.

-...Comment te sens-tu ? demanda-t-il poliment d'une voix distante.
-Je vais bien, grâce à vous, répondit-elle avec un sourire reconnaissant.
Son ton était doux, presque caressant, et ses yeux paraissaient rêveurs, avec son regard chaleureux entre ses longs cils sombres et épais, comme si elle l'admirait encore. Qu'il y avait-il encore à découvrir après tout ce temps qu'elle avait passer à le dévisager ? N'était-ce pas stupide pour quelqu'un qui pouvait lire les pensées de se concentrer autant sur un visage qui plus est ?

Il toussota légèrement en baissant ses yeux améthyste, et c'est ce fut le premier signe évident de sa gêne pour Haruhika.
-Bien...Le Lieutenant Isane m'a déjà fait des rapports réguliers sur ton excellent rétablissement. J'irai donc droit à l'essentiel, annonça-t-il d'un ton solennel. Le conseil...
-Oh !
Les larmes mouillèrent ses grands yeux bleus azur. Il se retrouva obligé au silence, comme incapable de poursuivre. Ne voulant pas poursuivre, maintenant qu'elle avait lu.
-Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que... ? Non ! Je n'arrive pas Ă  y croire !
Il la regarda verser des larmes. Elle semblait aussi Ă  court de mots.
-Ils ont accepté ! Ils ont accepté !!! explosa-t-elle de joie. On a réussi !
Une joie si intense qu'elle pleurait et riait à la fois en cherchant son regard, cherchant sa réciprocité.
-Byakuya, on a réussi !

Elle voulut lui prendre la main, pour qu'il réagisse, qu'il se réjouisse avec elle !...mais s'arrêta au dernier moment. Tout trace de satisfaction disparut de son visage, alors qu'elle ramenait sa main lentement.

-...Je suis désolée.
Byakuya contint avec peine son étonnement. Là, maintenant, il ne pensait même plus au fait que c'était inutile avec elle. Il s'était fermé, tel un mur de pierres froides.
-Je sais ce qu'il vous en coûte, mais, Byakuya... Je suis vivante ! plaida-t-elle.

Toujours aucune réaction, si ce n'est une brusque contraction anxieuse de ses mâchoires. Il garda son regard fixe et froid sur elle. Elle essuya doucement ses joues humides avec humilité, complètement perdue. Ce n'était plus ce qu'il voulait ? Il ne voulait plus la sauver ?

-Byakuya...
Son silence la tuait plus certainement que la sentence des anciens.
-Byakuya...Je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris, murmura-t-elle en baissant les yeux et en secouant la tête. J'aurai dû penser à vos sentiments. Je n'ai pas voulu être irrespectueuse...par rapport à...
Elle se tut, l'air de ne pas vouloir relancer un sujet brûlant et douloureux.
-Non, dit-il soudain avec fermeté.
-...Non ?
-Tu peux te réjouir d'être sauvée.

Mais il ne cillait pas. Dans sa tête elle entendait à répétition, comme un mantra pour calmer son anxiété grandissante : « Je l'ai sauvé. Je l'ai sauvé. Je l'ai sauvé. ». Mais aucun bonheur ne se cachait dans les recoins de son esprit. Rien. Nulle part.

-Mais...vous êtes toujours opposé à ce mariage, n'est-ce pas ? Vous...Vous savez que vous vous condamnez à ne jamais pouvoir vous marier à nouveau avec quelqu'un que vous aimez, fit-elle remarquer la voix tremblante. Que...vous brisez votre promesse-

À cette phrase, elle sentit comme si c'était le sien le coeur du noble éclater douloureusement dans son torse. Il fuit son regard, comme désespéré de ne pas être soumis à ces interrogations. Et sans même lire ses pensées, elle aurait su ce qu'il se disait : il n'aimerait jamais personne d'autre qu'Hisana, de toute façon. À quoi bon songer à une place à ses côtés qu'elle soit prise ou non ?

Il prit une inspiration incertaine mais silencieuse.
-Tu feras une formidable compagne. (Elle fronça à nouveau les sourcils.) Loyale et divertissante. Avec un peu d'enseignement, tu seras beaucoup mieux que beaucoup de femmes nobles que l'on avait l'intention de m'imposer. De plus, étant tout deux Shinigami, nous perpétuons ainsi la traditions de mes parents. Tu seras en mesure de comprendre nos devoirs. Et il est évident que la lignée Kuchiki aurait beaucoup à gagner à hériter des pouvoirs de ton clan.

Il avançait chaque argument comme s'il se l'était répété des dizaines de fois, pour se convaincre lui-même. Pour se convaincre de consentir à cette mascarade sans mot ni rébellion.

-C'est absurde, répliqua-t-elle consternée. Byakuya !
Elle saisit son poignet avec ses deux mains. Sa première réaction fut de violemment se dégager, mais elle le sentit se résoudre au calme et à juste fermer le poing, tendu comme un arc. Elle se sentit blessée par son soudain rejet de toute sa personne.
-Byakuya, vous...vous ne m'aimez pas ! Je vous assure que c'est le meilleur des arguments, s'exclama-t-elle, la respiration vacillante.
-Meilleur que celui de sauver ta vie ?! répliqua-t-il un ton plus haut en espérant la faire taire.

Quelques minutes s'étirèrent, dans le silence le plus total, pendant lequel elle peinait à retrouver son calme. Et il était là, à se forcer...se forcer, se forcer, se forcer. Se forcer à supporter son contact. Supporter sa simple vue.
Et elle sentait quelque chose chez lui. Une grande incompréhension. Une grande peur dès que le mot « sentiment » était mentionné. Mais même en lisant ses pensées elle n'arrivait pas à en saisir le fond. Comment le pouvait-elle quand lui-même l'ignorait ? Elle ne pouvait pas le suivre lorsque sa logique lui échappait, même à lui.

Comment avait-elle pu se sentir heureuse ne serait-ce qu'une seconde face à cette nouvelle ? Elle n'avait jamais été si proche de lui, et c'était comme si on lui avait agité son rêve sous le nez avant de lui planter un katana dans le dos. C'était plus cruel encore que lorsqu'il ignorait son existence.

-Je vous demande pardon. Je ne voulais pas m'énerver. Ou vous énerver, dit-elle en retirant ses mains, les plaçant autour d'elle.
-Il n'y a aucune offense, répondit-il avec maîtrise.
Il se leva, prĂŞt Ă  partir.
-Merci de m'avoir défendu au conseil des aînés, Capitaine, même s'ils étaient déjà impressionnés par mon combat contre les cinq officiers de la 4ème Division. C'est un grand honneur pour moi d'avoir été approuvée pour être la femme de l'héritier de la famille Kuchiki. Et bien sûr, je vous serais toujours reconnaissante et fidèle de vous être sacrifié pour moi. Toujours. Et encore.

Elle s'inclina au sol, faisant cascader le magnifique manteau de nuit qu'Ă©taient ses cheveux autour de son visage et ses Ă©paules rondes.

-Mais si vous voulez annuler ce mariage, même au prix de ma vie... Faites-le. Vous voir souffrir comme ça... (Il entendit des gouttes tomber sur le parquet.) C'est encore pire que la mort, de savoir que vous me détestez autant alors que vous allez vous marier à moi.
-Tu ne penses pas ce que tu dis-
-Bien sûr que si !!! cria-t-elle avec violence en frappant le sol.
Il l'entendit renifler.
-...Bien sûr que si. Parce que je vous aime, je vous aime tellement... Et si vous étiez à ma place, vous feriez sûrement la même chose. Pour l'honneur.

Ses yeux s'agrandirent. Son cœur sembla s'arrêter.
Elle entendit la porte claquer violemment. Il se redressa dans le couloir, mais rien n'y faisait, il n'arrivait pas à reprendre une respiration normale, comme si ses poumons étaient comprimés. « Byakuya ?! » appela-t-elle. Ce nom prononcé avec cette bouche avait le don de provoquer la panique chez lui.
Haruhika se mit vivement sur pieds, rouvrant la porte. Qu'est-ce que... ? Elle ne le sentait même plus au sein de son radar spirituel. Il avait utilisé le Shunpo !

Elle secoua la tête lentement, abasourdie. Il ne s'agissait même plus de son opposition ou pas au mariage. Il était complètement effrayé, effrayé par elle. Comment pouvait-il ne serait-ce envisager ce mariage. C'était pire que tous les scénarios qu'elle avait pu s'imaginer.

« Byakuya... »

Elle serra ses poings fatigués et rendus rugueux par les combats. Ces mains qu'elle ne posera jamais sur lui.

« Ne mets pas les doigts
Dans mon cœur ! »
Tite Kubo, Tome 51