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Manga / Anime

Sailor Moon

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Deux mondes confondus (version 1)

Petite Lady

Résumé : Fic Alternative - Redécouvrez l'ancienne version de ma fic Deux mondes confondus. Il existe une nouvelle version de cette fic en cours d'écriture ^^ en attendant profitez de cette histoire ^^

Disclaimer : Les personnages de Sailor Moon appartiennent Ă  Naoko Takeuchi. Les autres sont Ă  moi ^^ pas touche !

Chapitre 12 :: Aparition et faiblesses

Quand je me réveille, Elssy est en train de pleurer et Jeremy est sorti de la chambre. Je me lève et les trouve tous les deux en bas, je vois Jeremy qui essaie en vain de la calmer. Je reste une minute à les observer, je les trouve mignon tous les deux. Quand il me voit, il me dit :

- Je ne voulais pas te réveiller. Je pense qu'elle a fait un mauvais rêve.

J'acquiesce et m’avance vers eux. Je tends les bras vers Elssy. Elle tend alors les siens vers moi toujours en pleurant mais moins fort, je la prends. Je sens que je ne suis pas en forme, je la pose sur le canapé et je m'assois à côté d'elle. Je pose ma tête en arrière et je ferme les yeux.

Jeremy m'observe, il voit bien que je ne vais pas bien. Il le voit à la couleur de ma peau qui est couleur cendre. Il s'approche de moi et s'assoit sur le bord du canapé.

Instinctivement, je pose ma tĂŞte sur ses genoux et je demande :

- Il est quelle heure ?

Maintenant il caresse ma joue et passe sa main dans mes cheveux. Il me répond :

- Il est 3h00 du matin.

- ça faisait combien de temps qu'elle pleure ?

- Près d'une heure. Tu crois que je peux la monter maintenant ?

- Oui, elle est calmée.

Il se lève et prend Elssy qui commence à grogner. Je dis à la petite :

- Calme-toi. Tu dois dormir, il est tard. Je ne peux pas te monter, je suis fatiguée. Laisses-toi faire.

La petite s'exécute à contrecœur et Jeremy peut donc la coucher dans son lit. Quand il redescend, il me trouve allongée sur le canapé, mais j'ouvre les yeux à son entrée. Il se dirige vers moi et demande :

- Tu veux que je te remonte ?

- Non, je ne veux pas que tu te fatigues, je suis trop lourde. Je peux finir la nuit ici, cela ne me gène pas.

- Je ne veux pas te laisser toute seule en haut comme en bas. C'est un clic-clac je crois.

Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il me prend dans ses bras et me dépose dans un fauteuil délicatement et il commence a mettre le clic-clac en place, il va chercher des couvertures et cinq minutes après il m'allonge sur le lit contre le mur. Lui il s'installe à côté de moi.

Je ne sais pas quoi faire, son inquiétude était si réelle dans ses yeux. Il m'aime réellement et moi je me sens coupable de ressentir des sentiments contradictoires pour lui et j'ai honte de mon attitude. Je me tourne sur le côté et je le regarde.

Soudain il tourne la tête vers moi et il se rend compte que je l'observe, je lui demande gênée :

- Tu m'aimes vraiment ?

Il a l'air surpris, grâce à la clarté lunaire je le vois. Il me répond sincère et sûr de lui :

- Oui, je t'aime de tout mon cœur.

- Pourquoi ?

- Hein ?

- Pourquoi m'aimes-tu ? Je suis lunatique et je te repousse à chaque fois. Pourquoi insistes-tu? Pourquoi ne m'en veux-tu pas d'être partie comme ça ? Jessy est furieuse, elle.

- Un, je ne suis pas Jessy. Deux, on a tous nos défauts. Trois, j'insiste parce que je suis certain que tu éprouves des sentiments pour moi quel qu’ils soient, je veux que tu m'ouvres ton cœur et que je puisse lire dedans. Quatrièmement, je t'en veux d'être partie sans dire mot mais je comprends pourquoi tu ne m'as rien dit. Je ne crois pas que Jessy soit furieuse contre toi mais elle était et est très inquiète à ton sujet et moi aussi.

Je me tourne de l'autre côté et je m'endors.

Quand je me réveille, Jeremy me regarde, il me demande :

- Alors comment va ma Princesse ?

- Ne m'appelle pas comme ça. Je suis encore très fatiguée. Quelle heure il est ?

- 9h00.

- Il faut que je me lève.

Quand j'essaie, je me sens soudain très faible et je suis obligée de me rallonger. Jeremy me demande inquiet :

- Est-ce que ça va ?

- Je suis encore fatiguée, je n'ai pas la force de me lever. Mais je dois emmener Elssy à l'hôpital pour sa rééducation.

- Je vais l'emmener. Toi je te demande de ne pas bouger. Tu n'ouvres Ă  personne.

- Oui papa.

- Ne te fous pas de ma tête, je suis sérieux.

- Je sais. Je déteste quand je me sens aussi faible. C'est un miracle si j'ai assez de force pour respirer.

Soudain, je me rends compte de quelque chose.

- Qu'est ce qu'il y a ?

Il pose sa main sur ma joue,

- MĂ©lina... sois prudente. Nous ne sommes pas chez nous. Il peut nous arriver n'importe quoi. MĂ©lina, laisses moi t'aimer, ne me repousse pas.

Je réponds de façon évasive.

- Je ne bougerai pas jusqu'Ă  ton retour, c'est promis.

A l’hôpital.

Jeremy confie à l'infirmière du service de rééducation. Au moment de partir une voix l'arrête :

- Attendez Jeremy !

Jeremy se retourne et constate qu'une femme se dirige vers lui, il met un petit moment Ă  la remettre. Il finit par dire :

- Bonjour Docteur.

- Que faîtes-vous ici Jeremy ?

- J'ai amené Elssy à sa séance de rééducation.

- Pour quelle raison doit elle venir pour de la rééducation, comment va Mélina? Elle est à Tokyo?

- Elle a eu un accident, elle a des problèmes avec ses jambes mais je n'en sais pas plus. Mélina va bien et elle est ici.

- Elle aurait dût amener Elssy, non ? Elle ne l'a quitte pas… il paraît.

- C'est vrai.

- Alors pourquoi elle n'est pas venue ? Elle ne va pas bien c'est ça ?

- Disons, que pour le moment elle n'est pas en pleine forme. Elle est très fatiguée, elle est restée au lit ce matin.

- Vous voulez que je vienne la voir ?

- Je ne pense pas qu'elle voudrait que vous veniez.

Elle se renfrogna et acquiesça pas vraiment étonnée.

- Comme vous voudrez mais si cela empire promettez moi que vous m'appellerez.

Le médecin lui donne une carte, fronça les sourcils et finit par ajouter :

- Je vais passer ce soir – son ton était catégorique - si vous voulez je ramène la petite. A quelle heure cela finit-il?

- Jusqu'Ă  15H00. Je vais y aller et merci de ramener la petite.

Jeremy s'en alla. Il se demande pourquoi MĂ©lina est si distante avec lui.

- Elle a besoin de réfléchir mais est-elle obligée d'être si amère ! Moi je ne veux que son bonheur et qu'elle sourit un peu plus se dit-il alors qu'il entre dans le café de Crown.

Il commande un café. Une fois le café arrivé, il réfléchit et ne fait pas attention aux personnes qui s'avancent vers lui.

- MĂ©lina n'est pas avec vous ?

Jeremy lève la tête lorsqu'il entend le nom de Mélina mais il ne semble pas avoir compris la question. Après avoir réfléchit, il finit par dire (en japonais) :

- Non, elle est restée à la maison. Au fait, qui êtes-vous et comment connaissez-vous Mélina ?

Ils sont un groupe de six devant lui, Jeremy ne les avait pas remarqué, il se maugréa intérieurement contre cette négligence.

- Nous, nous sommes rencontré hier soir, Mélina habite à côté de chez moi.

- Ah ! oui c'est vrai. Je suis désolé, je n'ai pas fait attention hier soir, j'étais pressé de revoir Mélina et de voir comment elle allait.

- Oh je suis désolé. J'ai oublié de vous présenter nos amies : Raya, Mako, Minako et Amy.

Jeremy répond :

- Enchanté.

Minako fronça les sourcils, ce visage lui rappelait quelqu’un elle finit par demander :

- Je vous connais non ? demande Minako.

- Euh, je n'en sais rien. Ce n'est pas impossible, je suis souvent venu à Tokyo avec Mél et Jessy. (Jeremy réfléchit un moment puis reprit) Vous avez fait des compétitions volley non ?

- Euh oui.
- Vous ĂŞtes Minako AĂŻno, vous Ă©tiez dans l'Ă©quipe de volley en professionnel il y a trois ans? Votre Ă©quipe a perdu de peu contre celle de Lina je pense.

- Grrrrrr. J'avais oublié ce petit détail.

- Dîtes moi, les inscriptions au Lycée de Juyban se finissent quand ?

- Aujourd'hui répond Amy. Vous avez l'intention de vous inscrire ?

- Mélina a préparé un dossier et je vais en faire un aussi pour moi.

- Vous êtes en quel section ? demande Manoru et en quel année ?

- Je...

Une fille se dirige vers la table et demande :

- Hey ! Jeremy tu dragues, tu oublies MĂ©lina ? (elle parle en japonais)

- Ne dis pas de bĂŞtise Jess.

- Mel n'est pas avec toi ?

- Non elle dort, elle est très fatiguée.

- Je peux aller la voir ? demande cette dernière en français

- Non, elle est trop fatiguée, tu vois ce que je veux dire.

- Pas si fatiguée que ça visiblement regarde dit Jessy en japonais.

Tout le monde se retourne et voient Mélina se diriger vers Jeremy. Usagi constate qu'elle est très fatiguée elle a le teint encore plus pâle qu'hier. Elle voit aussi dans les yeux du jeune homme et de la fille beaucoup d'inquiétude et de tension. La colère qu'elle avait vu dans les yeux de cette dernière la veille n’était visiblement plus d’actualité.

Jeremy est le premier à réagir, il se lève et marche en direction de Mélina, à sa hauteur il constate avec terreur qu'elle a une peau presque transparente aujourd'hui. Il lui prend le bras et lui dit (en français):

- Tu aurais dût rester à la maison. Tu es plus que blême. Je suis inquiet pour toi.

Je sais que c'est vrai, je suis épuisée, je ne tiens pratiquement pas sur mes jambes. Il est très inquiet pour moi çà se voit dans ses yeux verts qui s'assombrissent.

- Je sais, je suis désolée mais j'avais oublié qu'il fallait que je m'inscrive au lycée aujourd'hui, c'est le dernier jour.

- J'allais revenir chercher ton dossier pour l'amener. Viens on va s'assoir.

- Je ne voulais pas qu'ils soient là ! Qu’est ce qu'ils font à ta table ?

- Ils se sont plus ou moins incrustés. Hier soir, j'ai rencontré tes voisins et ils ont amenés leurs amies. Allons-y, on ne reste pas longtemps, je te ramène et je mène les dossiers.

Quand on arrive à la table, je réagis enfin sur ce qu'il a dit :

- Les dossiers ? Ne me dis pas que....
- Et oui, je vais m'inscrire en BTS (je ne connais pas l'Ă©quivalent au Japon).
- Et moi aussi dit Jessy qui a entendu la réflexion de Jeremy, mais en seconde.
- Vous vous êtes inscrits au lycée nous coupe Amy alors qu'on avait parlé en français.
- Tu parles français ? fis-je étonnée.

Elle me montre un petit ordinateur couleur bleu ciel avec un symbole en jaune sur le dessus, il me semble que c'est celui de la planète Mercure : la planète du savoir. Elle explique :

- Il a analysé vos paroles et a déterminé la langue puis m'a donné la traduction de la phrase que votre amie Jessy je crois à prononcé. J'en ai conclu que vous vous inscriviez au Lycée.

- C'est exact.

- Mais en quelle classe serez vous demande Manoru pour la deuxième fois.

- Mélina est en section scientifique et Informatique en première. Jeremy est en scientifique je crois, il entre en BTS et moi je suis en Seconde option Communication et Organisation. répond Jessy

Je n'écoute pas, je suis si fatiguée que je vois trouble. Je finis par m'accoter à Jeremy, si celui-ci a été surpris, il ne l'a pas montré. Maintenant, je ferme les yeux et j'essaye d'endiguer la douleur que je ressens dans ma tête.

- Mélina vous semblez vraiment fatiguée déclare Manoru.

Je ne réponds pas, je ne fais pas attention à ce qu'ils disent, c'est comme si j'observais la scène de l'extérieur, ce genre d'impression s'était déjà produise, je le sais, mais je ne sais plus quand ni ou.

Maintenant, ils me regardent tous avec attention, ils se demandent si je dors. Soudain, Jessy me pince. Je me réveille de ma torpeur en sursaut. Je lui cris :

- Non mais ça va pas la tête ! tu veux que j'ai une crise cardiaque !

Jessy qui rigolait cesse net de rire et elle me répond sérieusement :

- Bien sûr que non, mais ça fait dix minutes que l'on te parle.
- Hein ? ah ?
- Je vous disais juste que vous sembliez très fatigué répète Manoru
- C'est vrai, je ne suis pas bien aujourd'hui.
- Justement dit Jeremy, je vais la ramener Ă  la maison, nous allons vous laisser.

Jessy intervient :

- Je vais m'occuper de nos inscriptions passes moi ton dossier et celui de MĂ©lina.

- D'accord répond Jeremy, tu m'inscris en Informatique.

Jessy est déjà partie avec les dossiers d'inscription.

Jeremy me dit dans l'oreille :

- On y va ?

Je hoche la tête en signe d'approbation. Je suis si fatiguée, je n'ai pas la force de parler mais je me force et dis à l'assemblée :

- Bon et bien nous on va y aller.

Je me lève Jeremy se lève en même temps et j'ajoute.

- Au revoir.

Je prends de l'avance et me dirige vers la sortie quand tout d'un coup j'ai la tĂŞte qui tourne, je m'appuie contre une des banquettes.

Jeremy qui s'est attardé à la table pour dire au revoir de manière moins expéditive que moi. Se rend compte qu'il y a un problème et alors que Manoru lui demandait si ils voulaient dîner avec eux le vendredi Jeremy se retourne en direction et intérieurement il crit :

- MĂ©lina !

Il marche en direction de Mélina et la prend dans ses bras alors qu'elle est toujours la tête baissée en appuie de la main droite sur la banquette. Mélina se colle contre Jeremy et essaye de reprendre son oxygène.

Le petit groupe assis la table observent la scène tout en se demandant ce qui se passe. Usagi regarde Mélina et l'espace d'un instant, voit dans son regard de la tristesse, de la solitude, de la pitié, de la fatigue et une douleur immense mais dont elle ne cerne pas la provenance. Usagi se penche vers Manoru et lui dit :

- On y va ?

- Mais pourquoi ?

- Je voudrais qu'on accompagne MĂ©lina et Jeremy jusqu'Ă  chez eux.

- Pourquoi ?

- J'ai un mauvais pressentiment et je crois qu'ils sont en danger. Mais je veux pouvoir observer MĂ©lina.

- Hier tu as dit qu'elle pouvait aller se faire voir.

- Je sais mais j'ai une autre impression aujourd'hui. Allé viens !

Manoru n'est pas motivé. Usagi se lève et se dirige vers Jeremy et Mélina. Manoru n'a pas d'autre choix que de la rejoindre.

Je vois Usagi et Manoru se diriger vers nous, je ne veux pas les voir. Je dis Ă  Jeremy :

- On sort ?

- Oui on y va.

Jeremy me tient par la taille, je suis mal à l'aise après tout ce que j'ai fait il reste toujours aussi gentil et attentif à ce que je peux faire ou dire.

- Dis-moi Mélina, je t'ai trouvé très amère ce matin avec moi ou même avec cette Usagi et son copain. Pourquoi ?

- Tu ne sais pas ce qu’ils ont fait.

- Quoi donc ?

- Eh bien, Manoru s'est amusé à me suivre pendant près de 15 jours.

- Pour quelle raison ?

- Demande lui, je crois qu'ils ne vont pas nous lâcher comme çà.

Ça ne loupe pas. On a pas fait 10 mêtres que l'on entend :

- MĂ©lina ! Attendez-nous s'il vous plait ! crie Usagi.

Je reste figée, Jeremy me regarde et me dit :

- Tu avais raison. Ta nouvelle copine est d'une discrétion à faire tomber les anges des nuages.

Je souris, il s'en rend compte et me dit :

- ça fait plaisir de te voir sourire à nouveau.

- Hein ? Mais je souris moi. Qu'est ce que tu racontes ? dis-je tout en me retournant vers les deux arrivants.

Jeremy se tourne Ă  son tour mais il m'embrasse sur la tempe droite. Je tourne la tĂŞte en sa direction et je le regarde d'un air interrogateur, il me dit :

- ça fait un petit moment que je veux t'embrasser mais comme tu ne veux pas je me contente de ce petit baiser furtif sur ta tempe. Tu ne m'en veux pas ?

Je veux lui répondre mais au moment où je vais prononcer un mot :

- Je...

- Hey ! Vous marchez vite.

- Est-ce que cela vous dérange si l'on fait le chemin avec vous? demande Manoru.

Jeremy répond parce qu'il sait que lorsque je suis fatiguée je peux être très amère. Il dit donc :

- Non, bien sûr que non.

On est devant le parc lunaire et on se dirige vers sortie : la rue Étoile. Manoru pose une question :

- Est ce que vous pouvez nous dire l'origine de ses mots qui sont sur la pancarte de la rue.

Je lui réponds en lui traduisant les mots en anglais :

- Star : Hoshi.

Soudain j'ai une Ă©trange impression. Je sens que quelque chose se dirige sur nous personne ne semble se rendre compte de ce qui se passe, d'un seul coup je sais sur qui cela se dirige, je cris :

- Attention Usagi !!

- Quoi ?

Voyant qu'elle ne bouge pas je la pousse et je tombe sur elle, une boule de feu passe à quelques centimètres de ma tête. Un homme aux cheveux roux apparaît et dit :

- Je vous trouve enfin ! Vous allez me donner votre cristal : le cristal d'argent !

- Hein ?

Soudain quelque chose m'agrippe la cheville, je tourne la tête en sa direction et je me rends compte qu'une tentacule me la agrippée. Elle commence à me tirer je n'ai pas le temps de m'accrocher.

- Aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh